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ONF au TIFF – Deux films de l’ONF salués au Festival international du film de Toronto (TIFF) !

ONF au TIFF – Deux films de l’ONF salués au Festival international du film de Toronto (TIFF) !

Publié le 15 septembre, 2025
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Publié le 15 septembre, 2025

Deux œuvres de l’ONF saluées au TIFF

The Girl Who Cried Pearls (La jeune fille qui pleurait des perles), de Chris Lavis et Maciek Szczerbowski, remporte le Prix du meilleur court métrage canadien

There Are No Words, de Min Sook Lee a reçu une mention honorable dans la catégorie du Meilleur long métrage canadien

Deux productions remarquables de l’Office national du film du Canada ont été récompensées lors du Festival international du film de Toronto (TIFF) cette année, confirmant l’excellence de l’organisation dans la création cinématographique, tant en animation qu’en documentaire.

Le court métrage d’animation image par image The Girl Who Cried Pearls (La jeune fille qui pleurait des perles), du duo nommé aux Oscars Chris Lavis et Maciek Szczerbowski, a remporté le Prix du meilleur court métrage canadien dans la catégorie Short Cuts, tandis que le long-métrage documentaire éminemment personnel There Are No Words, réalisé par Min Sook Lee a obtenu une mention honorable dans la catégorie du Meilleur long métrage canadien, lors de la cérémonie tenue plus tôt aujourd’hui.

Citations

« Depuis plus de vingt ans, nous sommes fiers de créer des films canadiens, fabriquées à la main. Alors pour nous, peu d’honneurs égalent celui d’avoir remporté le Prix du meilleur court métrage canadien lors du cinquantième anniversaire du TIFF. » – Chris Lavis et Maciek Szczerbowski

« Ce film rend hommage à ma mère, Song Ji Lee, une immigrante issue de la classe ouvrière qui a vécu et est morte selon ses propres termes. Les femmes comme elle sont souvent effacées de la mémoire collective — une forme de violence qui se répète dans la vie. Cette mention honorable constitue une contre-archive, affirmant que la manière dont nous nous souvenons du passé façonne le présent que nous construisons. » – Min Sook Lee

The Girl Who Cried Pearls (La jeune fille qui pleurait des perles), de Chris Lavis et Maciek Szczerbowski

(ONF, 17 min)

Produit pour l’ONF par Julie Roy, Marc Bertrand et Christine Noël

  • Il s’agit de la toute dernière distinction que se voit décerner le duo d’animateurs montréalais nommé aux Oscars en 2007 pour le court métrage de l’ONF Madame Tutli-Putli. Le Prix du meilleur court métrage canadien est au nombre de la liste officielle qui permet aux courts métrages de se qualifier en vue de la 98e cérémonie de remise des Oscars.
  • The Girl Who Cried Pearls est une fable troublante à propos d’une fillette accablée par le chagrin, d’un garçon qui l’aime, et de la cupidité qui corrompt même les cœurs les plus purs.
  • Le court métrage de 17 minutes réunit une équipe créative d’exception : Patrick Watson lauréat du Prix de musique Polaris (musique), Olivier Calvert (conception sonore), Colm Feore (voix dans la version anglaise) ainsi que Brigitte Henry à la direction artistique.
  • The Girl Who Cried Pearls a été présenté en première nord-américaine au TIFF, à la suite de sa première mondiale à la soirée d’ouverture du Festival international du film d’animation d’Annecy. Il sera ensuite au programme de trois grands festivals canadiens : SPARK ANIMATION à Vancouver (du 18 au 21 septembre), au Festival international d’animation d’Ottawa où les cinéastes recevront cette année un hommage spécial (du 24 au 28 septembre) et au Festival international du film de Calgary (du 18 au 28 septembre).

There Are No Words (98 min), de Min Sook Lee
Production : Sherien Barsoum et Chanda Chevannes pour l’ONF 

  • Il y a plus de 40 ans, la mère de la réalisatrice s’est enlevée la vie. Dans There Are No Words, la cinéaste primée de Toronto se penche sur les silences longtemps gardés, les souvenirs fluctuants et les vérités inoubliables pour tenter de comprendre ce qui s’est produit.
  • There Are No Words nous plonge d’emblée dans une atmosphère hostile et hypothétique. La réalisatrice a conscience du fait que le traumatisme fracture la mémoire, alors qu’elle revient voir les lieux et les gens qui ont marqué son enfance à Toronto, au Canada, et à Hwasun, sa ville natale de la Corée du Sud.
  • La personnalité de son père, maintenant âgé de 90 ans, ne tarde pas à émerger de cette quête. Il a fait la connaissance de sa mère dans les années 1960, sous la dictature de Park Chung Hee, alors qu’il travaillait pour le service de renseignement sud-coréen. Dernier lien immédiat qui la rattache à sa mère, ce narrateur peu fiable aux antécédents de violence s’exprime dans une langue maternelle qu’elle n’arrive pas à saisir entièrement.
  • Min Sook Lee s’est vu décerner de nombreuses autres distinctions, dont le prix Cesar E. Chavez Black Eagle et le prix Alanis-Obomsawin pour l’engagement et la résistance. Mayworks, le plus vieux festival célébrant le travail et les arts, a créé le prix Min Sook Lee Labour Arts en son honneur.

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