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APEM – Dévoilement des lauréats des Synchros de l’année et du Prix du public 2025

Dévoilement des lauréats des Synchros de l’année et du Prix du public de l’APEM 

 

L’Association des professionnels de l’édition musicale (APEM) est fière de présenter les lauréats des Synchros de l’année 2025. Dévoilées dans le cadre de l’événement Quand la musique rencontre l’image, qui avait lieu le 5 février à la Cinémathèque québécoise, les Synchros de l’année visent à valoriser l’utilisation de musique québécoise dans les productions audiovisuelles d’ici.

L’APEM tient à féliciter tous les lauréats!

 

Pour une première fois, un Prix du public était également décerné à l’une des Synchros de l’année. Un vote s’est tenu en ligne afin de déterminer la synchro gagnante. Félicitations à la série “L’air d’aller” avec “Ta yeule, toute va ben” par Fuudge pour ce Prix!

L’APEM remercie toutes les personnes qui ont soumis une synchro pour le concours et qui ont voté pour le Prix du Public.

 

Martin Lavallée,  Directeur du droit de reproduction à la SOCAN

L’APEM remercie aussi ses partenaires pour l’initiative, soit l’Académie canadienne du cinéma et de la télévision, l’Adisq, l’AQPM, l’AQTIS514IASTE, l’ARRQ, la SARTEC, la SPACQ-AE, la SOCAN et l’UDA. Enfin, l’APEM remercie la SODEC, la Fondation SOCAN et la SOCAN pour leur soutien financier.

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Les lauréats des Synchros de l’année 2025

La série « FEM » avec « Take me away » par Mayfly

Production: Patrick Bilodeau (Ugo Media)

Réalisation: Marianne Farley

Scénario: Anne-Hélène Prévost, Maxime Beauchamp, William S. Messier, Camille Trudel et Joëlle Bond

Oeuvre musicale: Charlie Kunce-Belhadj et Emma Cochrane (Éditions Ambiances Ambiguës, représenté par David Murphy et Cie)

Enregistrement sonore: Mayfly (Ambiances Ambiguës)

Supervision musicale: Frédéric Paco Monnier (Melville Music), Carmel Scurti-Belley et Marie-Laurence Asselin (Fair Enough)

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La série « L’air d’aller » avec « Ta yeule, toute va ben » par Fuudge Prix du public

Production: Urbania en collaboration avec Télé-Québec et Radio-Canada

Réalisation: Sarah Pellerin

Idée originale et scénario: Jean-Christophe Réhel

Oeuvre musicale: David Bujold (Éditions DOZE)

Enregistrement sonore: Fuudge (Folivora Records)

Libération de droits: Carmel Scurti-Belley et Marie-Laurence Asselin (Fair Enough)

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La publicité “L’effet Shreddies” avec “Sexy” par Gab Paquet

Production: Valérie Lapointe (00001prod)

Réalisation: François Jaros

Oeuvre musicale: Gabriel Paquet (Éditions Ambiances Ambiguës, représenté par David Murphy et Cie)

Enregistrement sonore: Gab Paquet (Ambiances Ambiguës)

Libération de droits: Laurence Guichandut (Circonflex)

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Le film “Sylvie en liberté” avec “Tu sens bon” par JP «Le Pad» Tremblay

Production: Sara Bourdeau et Vuk Stojanovic (Boucane Films)

Réalisation et scénario: Sara Bourdeau

Oeuvre musicale et enregistrement sonore: Jean-Philippe Tremblay (Spectacles Bonzaï)

Supervision musicale: Joss Dumas (Bandit)

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La bande-annonce de “Assassin’s Creed: Shadows” avec “Meikyu” par TEKE TEKE

Création et production: Ubisoft

Oeuvre musicale: Etienne Lebel, Hidetaka Yoneyama, Ian Lettre, Mai Otsuka, Mikhail Stein, Serge Pelletier, Yuki Isami (Ho-Tune Musique (Ray-On))

Enregistrement sonore: TEKE :: TEKE

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À propos de l’APEM

L’Association des professionnels de l’édition musicale (APEM) représente les éditeurs musicaux francophones au Canada. 

À propos de l’édition musicale

Les éditeurs musicaux sont les professionnels de la gestion des œuvres musicales et du développement de la carrière des créateurs. On dit qu’ils sont aux auteurs-compositeurs et à leurs œuvres ce qu’un gérant est à un interprète. Les activités éditoriales génèrent des revenus dans tous les contextes où nous pouvons utiliser de la musique (concerts, enregistrements sonores, réinterprétations, productions audiovisuelles, web, jeux vidéo, etc.). 

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Mères au front | Retour en vidéo sur la grande manifestation du 13 octobre 2024 dernier à Rouyn-Noranda

Retour en vidéo sur l’action des Mères au front à Rouyn-Noranda pour un air et un environnement sains

Le 13 octobre dernier, plus de 500 personnes se sont rassemblées aux côtés des Mères au front à Rouyn-Noranda pour revendiquer un droit fondamental : respirer un air qui ne menace pas leur santé. Des mères et des allié·es venu·es de partout au Québec ont marché pour dénoncer une réalité alarmante que vivent les familles de Rouyn-Noranda depuis des décennies : l’air de leur ville est empoisonné par la Fonderie Horne, qui dépasse largement les normes d’émission de contaminants – une situation tolérée par l’État québécois.
La vidéo raconte en images et avec les mots de Véronique Côté la détermination d’une communauté qui refuse d’être sacrifiée. Chaque jour, 98 % de l’arsenic, 89 % du plomb, 43 % du cadmium et 60 % du nickel émis dans l’air au Québec se retrouvent ici. Les effets sur la santé sont dévastateurs : des taux accrus d’asthme, de maladies pulmonaires chroniques et de retards de croissance chez les nourrissons, ainsi qu’une espérance de vie réduite jusqu’à six ans. L’arsenic, agent cancérigène, et le plomb affectent même les grossesses, exposant les enfants dès leur naissance à des taux de contamination alarmants. Face à ces constats, les Mères au front exigent que le gouvernement du Québec applique les normes actuelles d’émissions de contaminants à Rouyn-Noranda comme partout ailleurs, sans exception ni privilège pour l’industrie.

À propos de mères au front

Avec plus de 30 groupes locaux dans les différentes villes et villages du Québec et au-delà, Mères au front est un mouvement décentralisé qui regroupe des milliers de mères, grand-mères et allié.es de tous les horizons politiques, économiques, professionnels et culturels. À travers leurs actions, elles demandent aux élu.es de mettre en place les mesures qui s’imposent pour protéger l’environnement dont dépend la santé et la sécurité de tous les enfants. 

Crédit vidéo : Frédéric Bérubé

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Offre d’emploi – Le Groupe Pixcom Inc. recherche une personne au poste de comptable de production

Le Groupe Pixcom Inc. est actuellement à la recherche d’une personne au poste de comptable de production

Vous recherchez un emploi en comptabilité offrant des défis variés dans un milieu dynamique? Ce poste est pour vous! Situé à Montréal, Groupe Pixcom est un joueur innovateur et réputé dans le secteur télévisuel québécois et canadien, de même qu’à l’échelle internationale. 

Comptabilité de production :

Description des tâches :

  • Calculer et préparer les documents de paie (selon les normes et/ou les conventions collectives AQTIS, UDA, SARTEC, ARRQ et autres);
  • Valider la conformité entre les feuilles de temps et les données de paie traitées;
  • Faire le suivi avec les différents intervenants concernant les paiements effectués; 
  • Valider les informations sur les factures remises par la production;
  • Vérifier la conformité des rapports de petites caisses, cartes de crédit;
  • Assurer le suivi des comptes payables (fournisseurs, comptes de dépenses, cartes de crédit, petites caisses et avances);
  • Préparer le rapport de coût en collaboration avec l’équipe de production et expliquer les écarts;
  • Assurer le suivi et la conciliation des différents contrats;
  • Toutes autres tâches connexes liées à la comptabilité de production.

Exigences :

  • 2 à 5 années d’expérience dans un poste similaire;
  • Autonomie, sens de l’organisation, bonne gestion des priorités et esprit d’équipe; 
  • Fiabilité, assiduité, motivé
  • Rigueur, discrétion et confidentialité
  • Bilinguisme (Français et anglais oral et écrit); 
  • Expérience avec le logiciel Great Plains (Atout)

Pour postuler veuillez envoyer votre CV à l’adresse courriel suivante : emploi@pixcom.com. Nous remercions toutes les personnes qui poseront leur candidature. Toutefois nous ne communiquerons qu’avec celles retenues pour une entrevue.

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Hommage à la cinéaste de l’ONF Alanis Obomsawin : un nouveau coffret DVD est lancé

Hommage à la cinéaste de l’ONF Alanis Obomsawin : un tout nouveau coffret DVD de 12 disques est maintenant disponible 

Composé par la cinéaste elle-même, le coffret Alanis Obomsawin : un héritage contient 28 films — nouveautés et classiques —, dont quatre premières mondiales

Au fil d’une exceptionnelle carrière de plus de cinq décennies, la cinéaste et militante abénaquise Alanis Obomsawin a relaté les espoirs des peuples autochtones et les luttes historiques qu’ils ont menées pour faire valoir leurs droits.

Depuis ses débuts de réalisatrice à l’Office national du film en 1967, Alanis Obomsawin a inspiré des générations de créatrices et créateurs autochtones et ouvert la voie au cinéma des femmes. Lauréate des principaux prix canadiens qui rendent hommage à un parcours d’exception marqué par un cinéma hors du commun et un indéfectible engagement social, elle a jusqu’à présent signé 65 productions !

Aujourd’hui, pour la première fois, 28 films de la cinéaste — des nouveautés et des classiques — se trouvent rassemblés dans le coffret DVD de 12 disques Alanis Obomsawin : un héritage, maintenant offert en prévente à onf.ca/alanisheritage.

En cette période où la population canadienne apprend de dures vérités sur le passé colonial de son pays et travaille à la réconciliation, les films de cette collection présentent un point de vue exclusif sur Alanis Obomsawin : ses débuts au cinéma, sa participation à des batailles historiques ayant contribué à transformer la vie des peuples autochtones, son dévouement à l’égard de la jeunesse autochtone et du bien-être des enfants, ainsi que son espoir pour l’avenir.

Choisie par Alanis Obomsawin elle-même, la collection qui compose Alanis Obomsawin : un héritage comprend sept bonus inédits et quatre courts métrages à voir en première mondiale.

Points saillants 

  • Le coffret comprend un livret couleur de 44 pages dont Jason Ryle, responsable de la programmation internationale, cinéma autochtone, du Festival international du film de Toronto, a signé l’introduction.
  • Le coffret est proposé en version individuelle à 89,99 $, ainsi qu’en version institutionnelle assortie de droits de représentation publique. Il constitue une ressource d’apprentissage d’une valeur inestimable pour les écoles et les organismes des lointaines communautés du Nord — ou pour quiconque possède un accès limité à Internet.
  • Alanis Obomsawin : un héritage est le plus vaste corpus de films d’Alanis Obomsawin proposé sur DVD. Il offre aux cinéphiles la chance de se procurer le récit particulier d’une période de l’histoire culturelle du Canada, à savoir un portrait éminemment personnel des transformations sociales, politiques et culturelles déterminantes qu’ont connues les peuples autochtones au cours des cinquante dernières années.
  • Depuis toujours mentore et éducatrice passionnée, Alanis Obomsawin a choisi de résumer une vie d’apprentissage en un coffret et d’aider ainsi le public à comprendre et à reconnaître les réalités et les vérités cruelles de l’histoire des peuples autochtones au Canada.
  • L’équipe d’Éducation ONF appuiera le lancement du coffret Alanis Obomsawin : un héritage au moyen de ressources spéciales, disponibles à compter de janvier 2024.

Contenu du coffret

Au nombre des titres rassemblés sur les 12 disques :

  • le tout premier film — un classique — réalisé par Alanis Obomsawin à l’ONF en 1971, Christmas at Moose Factory ;
  • son premier long métrage documentaire, Mère de tant d’enfants (1977), un film révolutionnaire qui a ouvert la voie à la prise de parole et aux récits des femmes autochtones à l’écran au moment où le mouvement féministe se dessinait à l’échelle de la planète ;
  • l’ensemble des sept titres d’un cycle fondamental sur les droits des enfants et des peuples autochtones ; Alanis Obomsawin l’a amorcé en 2010 avec les premières entrevues qu’elle a menées pour Le peuple de la rivière Kattawapiskak (2012) et l’a clos en 2019 sur une note optimiste par le film primé Jordan River Anderson, le messager ;
  • des œuvres récentes et percutantes telles Hommage au sénateur Murray Sinclair et Bill Reid se souvient, réalisées par la cinéaste en 2021 et inspirées de ses abondantes archives personnelles ;
  • quatre nouvelles productions à voir en première mondiale, dont Wabano : la lumière du jour et L’esprit du peuple tŝilqot’in veille sur la Cour suprême.

Tous les titres sont proposés en français et en anglais, et quatre films s’accompagnent aussi de versions en langue crie.

Renseignements pratiques 

  • Mme Obomsawin présentera officiellement Alanis Obomsawin : un héritage à l’occasion d’une projection spéciale qui se tiendra aux Rencontres internationales du documentaire de Montréal (RIDM), le 22 novembre à 19 h, à la salle Alanis-Obomsawin de l’ONF.
  • La période des préventes est en cours à onf.ca/alanisheritage ; les livraisons du coffret Alanis Obomsawin : un héritage commenceront en décembre 2023.

À propos d’Alanis Obomsawin

Membre de la Nation abénaquise, Alanis Obomsawin est l’une des plus éminentes documentaristes du Canada. Au fil d’une légendaire carrière amorcée en 1967 à l’ONF, elle s’est faite la championne avant-gardiste des récits et du cinéma autochtones. Sacrée officière de l’Ordre du Canada et lauréate non seulement d’un Prix du Gouverneur général pour les arts de la scène, mais aussi d’un Prix du Gouverneur général en arts visuels et en arts médiatiques, Mme Obomsawin s’est vu décerner plus de 40 prix et distinctions en reconnaissance d’une carrière exceptionnelle, de même que 13 grades honoris causa. Elle a jusqu’à présent réalisé 65 films couronnés de plus de 50 prix, dont 15 pour le long métrage documentaire marquant Kanehsatake : 270 ans de résistance qu’elle a réalisé en 1993 sur la crise d’Oka de 1990. Six ans avant les événements d’Oka, elle était sur les lieux avec sa caméra durant les descentes effectuées par la Sûreté du Québec sur la réserve de Restigouche pour tourner Les événements de Restigouche (1984), un film qui, de l’avis de la cinéaste, « a encapsulé l’idée du cinéma en tant que forme de protestation sociale » et qui a eu une incidence majeure sur sa pratique cinématographique. Née au New Hampshire en territoire abénaquis, Alanis a six mois lorsque sa mère l’amène vivre à la réserve Odanak, au nord-est de Montréal. Les producteurs de l’ONF Joe Koening et Bob Verrall la remarquent en 1966, alors que Ron Kelly lui consacre un film dans le cadre de la série Telescope de CBC-TV. Également chanteuse et artiste visuelle de renom, elle est au cœur d’une exposition sur sa vie et son œuvre, The Children Have to Hear Another Story, qui fait en ce moment la tournée des villes canadiennes.

Citations

« En tant que peuples autochtones, nous nous devons de connaître notre propre histoire, qu’on nous a si longtemps cachée. L’éducation et le bien-être de nos enfants ont toujours été au centre de ma démarche. J’ai choisi ces films pour le coffret parce que je crois qu’ensemble, ils permettent de constater tout le chemin que nous, les peuples autochtones, avons parcouru et les grands sacrifices que ce combat a exigés de nous. Aujourd’hui, je suis plus optimiste que jamais en raison de tout ce que font nos jeunes, et j’espère que ces DVD inspireront aussi un sentiment d’espoir aux gens qui les verront. » – Alanis Obomsawin

« L’Office national du film du Canada est honoré d’avoir été le lieu de création d’Alanis Obomsawin pendant près de 60 ans. Alors que l’ONF s’emploie à renforcer les liens qu’il entretient avec les peuples autochtones et à produire des œuvres qui font progresser la vérité et la réconciliation, il est guidé par le modèle qu’elle incarne et par l’exemple qu’elle nous a donné. Inlassablement dévouée aux jeunes, Alanis est véritablement elle-même une “mère de tant d’enfants” : une mentore et une inspiration pour des générations de membres des peuples autochtones. Je suis immensément reconnaissante de notre collaboration constante — et remplie d’enthousiasme devant les projets à venir. » – Suzanne Guèvremont, commissaire de l’ONF

« On a beaucoup parlé de l’héritage d’Alanis Obomsawin. Or, il importe de souligner qu’elle continue d’enrichir cet héritage, de l’actualiser avec chaque nouveau film. Elle poursuit une carrière remarquable, non seulement quant à sa durée, mais quant à sa polyvalence, puisqu’elle est aussi bien réalisatrice, productrice et autrice, que chanteuse, artiste et militante. C’est dire tout ce qu’elle peut incarner aux yeux des gens, comme le font tous les grands leaders. Contrairement à une majorité de cinéastes d’ici ou d’ailleurs, Alanis a à son actif une œuvre foisonnante d’ores et déjà composée de plus de 60 films, sans compter les nombreuses productions en préparation. » – Jason Ryle, responsable de la programmation internationale, cinéma autochtone, Festival international du film de Toronto

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Guilhène Iop de Morgane Production au Rendez-vous d’Affaires et de coproduction France-Canada en novembre 2023

RENDEZ VOUS D’AFFAIRES & COPRODUCTION France-Canada – Novembre 2023 

Guilhène Iop – Morgane Production 

Guilhène Iop productrice de Morgane Production participe au Rendez-vous d’Affaires et de coproduction France-Canada du 14 au 16 novembre 2023

Portrait des producteurs et productrices présents à la 16e édition des Rendez-vous d’affaires et de coproduction France-Canada piloté par Unterval 

PRÉSENTATION DE GUILHÈNE IOP DE MORGANE PRODUCTION

Morgane Production produit des documentaires, des magazines, des concerts, des fictions, depuis 30 ans ! 

Créée en 1992 et dirigée par les co-fondateurs Gérard LACROIX et Gérard PONT, Morgane est une société indépendante et un acteur référent du secteur de l’audiovisuel qui a su se diversifier en produisant aussi bien magazines, divertissements, documentaires, fictions et longs-métrages. Depuis 25 ans, Morgane Production développe une part importante de ses programmes autour d’un élément majeur, la musique, son ADN et a su embrasser d’autres thématiques, d’autres sujets dont l’histoire et le patrimoine, dont ses émissions et documentaires sont une référence aujourd’hui. 

C’est en 2012, que Guilhène Iop rejoint le groupe Morgane, après un parcours chez  Sony/Columbia, puis chez Virgin. Elle entre suite chez France Télévision Distribution, pour plonger en 2000 dans l’univers de la production TV, qu’elle a entrevu au travers de son poste chez France Télévision Distribution, pour basculer ensuite du côté de la vente des programmes et de la recherche de financement et de coproductions.

A son arrivée, Morgane Production, lui propose de créer un secteur de distribution pour les programmes du groupe, un projet très enthousiasmant. L’enchaînement vers la recherche de financement et de coproductions se fait naturellement et aujourd’hui ce département est devenu un outil clé pour les producteurs maison et également un outil de veille sur le marché domestique et international, ainsi que sur les nouveaux programmes, les nouveaux modes d’exploitation et tous les moyens qui peuvent servir à financer et montrer un programme.

 

En développement :

Britney Spears sans filtre (5x 12 et 52’)

Voilà plus de 30 ans que sa vie est filmée, commentée, décortiquée. Incarnation parfaite du rêve américain et de ses dérives, elle symbolise à elle seule la transformation contemporaine des industries culturelles, des habitudes et des goûts du public, la spectacularisation du quotidien, la désacralisation des idoles. Britney Spears nous fascine et nous dévoile.

Une websérie documentaire de Jeanne Burel et Gabrielle Stemmer

Diffuseur : Arte

Street Art, un mouvement en 4 temps (4 x 52’)

Le Street Art est aujourd’hui reconnu, collectionné et vendu dans les enchères des plus prestigieuses maisons. De grandes marques de luxe s’emparent de cet art véhicule de l’énergie brute de la rue. Cette série nous amène sur les traces de ce mouvement, de sa naissance dans la rue où les graffeurs étaient considérés comme des vandales et poursuivis par la police à sa reconnaissance et son entrée dans des expositions permanentes de musée.

La France de l’épuration (90’)

HORS-CHAMP (52 minutes)

VERBANJA (52’)

 

 

CATALOGUE

MUSIQUE

Fleetwood Mac (2024)

52 minutes – Sophie Rosemont

Brigitte Fontaine, réveiller les vivants (2023) – 52 minutes – Benoit Mouchart / Yann Orhan

Années 90’ La bande son (2023) – 20 minutes – Sylvain Bergère, Eric Jean-Jean 

Laurence Equilbey, pour la beauté du geste (2021) HD – 52 minutes – Marie Guilloux

Arte Sessions @ Château d’Hérouville (2017-2018 – 2022-2023) 

La vie secrète des chansons (2020) –8x52minutes – Chloé Chovin, Léonie Samel, Marie Laurence Rincé

Festival Sœurs jumelles – Joyeusement féministe (2023)

 

ARTS & CULTURE

Angoulême 50 ans de bulles (2023) HD – 52 minutes – Anaïs Feuilette

Walt Disney, l’homme qui voulait changer le monde (2021) HD – 70 minutes –  Gérard Miller et Anaïs Feuillette

Albrecht Dürer : le mystère des auto-portraits (2022) HD – 52 minutes – Frédéric Ramade

Kung-fu révolution(s) (2021) HD – 6×12 minutes ou BAB 60min – Yves Montmayeur

Royaume-Uni, dans la tête de Boris Johnson (2021) HD – 52 minutes – Alice Cohen

Political Film Festival 2022 – Prix Meilleure réalisation 

Trump, le parrain de Manhattan (2018) HD – 52, 90 et 104 minutes – Frédéric Mitterrand

 

VOYAGE & DÉCOUVERTE

Les 100 lieux qu’il faut voir (2013-2023) HD  – 90×52 minutes ou 90×26 minutes

BEST OF 100 lieux qu’il faut voir – Merveilles du Sud-ouest (2020) – 52 minutes 

BEST OF 100 lieux qu’il faut voir – Parcs et Jardins extraordinaires (2020) – 52 minutes

 

HISTOIRE

Madinat al Zahra Le joyau oublié de l’Andalousie (2021) HD

1x90minutes – 1x52minutes – Stéphane Bégoin et Thomas Marlier

SÉLECTION OFFICIELLE – FESTIVAL DU FILM ARCHÉOLOGIQUE D’AMIENS 2022

SÉLECTION HORS COMPÉTITION – MONTREAL INTERNATIONAL HISTORY FILM FESTIVAL 2022

SÉLECTION OFFICIELLE – FESTIVAL DU FILM D’ARCHÉOLOGIE ICRONOS BORDEAUX 2022

Avions furtifs, la technologie ultime (2019) HD – 52 minutes – Charles Bourla

Jerusalem des mystères (2019) HD – 52 minutes –  Fanny Belvisi

Des traîtres dans la résistance (2021) HD – 90 minutes – Patrick Benquet

SÉLECTION OFFICIELLE FESTIVAL TV DE LUCHON 2022

SÉLECTION OFFICIELLE FIGRA 2022 – PRIX TERRE D’HISTOIRE

SÉLECTION HORS COMPÉTITION – MONTREAL INTERNATIONAL HISTORY FILM FESTIVAL 2022

Les derniers compagnons de la libération (2020) HD – 52 minutes – Jean-Charles Deniau et Benoît Hopquin 

Laissez-vous guider (2018-2021) HD – 6×120 minutes – Felicia Massoni et Nicolas Ferraro

La France des mystères (2016, 2017 & 2018) HD – 14×90 minutes – 14×52 minutes 

 

SOCIÉTÉ

USA, la Tyrannie de la minorité ou l’irrésistible ascension de la droite radicale américaine (2024) HD 

En production

La déprise (printemps 2023) – 52 minutes – Karine Dusfour 

Malawi, une femme contre les mariages d’enfants (2021) HD – 36 minutes – Dominique Mesmin

SÉLECTION OFFICIELLE FIGRA 2022 – COMPÉTITION INTERNATIONALE

Les enfants du siècle, ils ne seront plus jamais les mêmes (2021) HD – 52 minutes – Gérard Miller et Coralie Miller

SÉLECTION OFFICIELLE FESTIVAL PSY DE LORQUIN 2022

Les filles du coin (2020) HD – 52 minutes – Anaïs Feuillette et Yaëlle Anselem Mainguy

Devenir Il ou Elle (2016) HD – 74 minutes – Lorène Debaisieux

Prix du documentaire tourné en France – Prix enfance majuscule 2018

 

ANIMATION

Les solutions cachées (2024) – 26×2’30minutes 

C’était caché (2020) – 26×2’30minutes 

Les plus belles comptines d’Okoo (2019-2020-2021) HD – 40 x 2’30 

FICTION

La Superbe (2024) – 90 minutes – Akim Asker

Avec Clémentine Célarié, Bernard Campan, Frankie Wallach

Menace sur Kermadec (2021) HD – 90 minutes – Bruno Garcia

Scénario : Trigran Rosine et Florent Meyer

Pour l’honneur d’un fils (2021) HD – 90 minutes – Olivier Guignard 

Scénario : Killian Arthur et Nicolas Jones-Gorlin

Addict (2022) HD – 6×52 minutes – Didier Le Pêcheur

L’amour à 200 mètres (2015) HD – 38 x 26 minutes

Tokyo paranormal (2018) HD – 10x5mn – Yves Montmayeur

Les textapes d’Alice HD – Angela Soupe

Saison 1: 12x4mn 

Saison 2 : 18 x 3mn

Séléction : Webfest de Liège 2015

 

CATALOGUE COMPLÉMENTAIRE

 

 

CONTACT  : ELODIE GIRONDE

RESPONSABLE – RENDEZ-VOUS D’AFFAIRES & COPRODUCTION FRANCE – CANADA

 Courriel : elodie.gironde@unterval.com

#coproduction #france #quebec #canada #serie #film #animation #documentaire #transmedia

 



Atelier de familiarisation à la prise de vue avec drone le 4 novembre 2023

ATELIER DE FAMILIARISATION À LA PRISE DE VUE AVEC DRONE avec Bruno Carrière et Bernard Déry samedi le 4 novembre 2023 à Montréal

Voici une occasion unique pour vous de découvrir les formidables possibilités de la vidéo aérienne. Si cette technologie s’inscrit dans vos projets de tournage, alors cet atelier de familiarisation est pour vous. Lors de cet atelier, vous aurez l’opportunité de tester vos habiletés avec un simulateur de vol sur grand écran.

Les participants.tes vont courir la chance de gagner un DRONE DJI Mavic 1 Pro avec accessoires.

DATE :  Samedi le 4 novembre 2023

HEURES : De 9h à 17h00

LIEU : Maison de la réalisation de l’ARRQ

Association des réalisateurs et réalisatrices du Québec

5154 rue St-Hubert, Montreal, QC H2J 2Y3 / Métro Laurier

Contact et inscriptions : Bruno Carrière

b.carriere@sympatico.ca

Cell – 514 992 1901

 

NOMBRE DE PARTICIPANTS.TES : 12 personnes

NIVEAU : DÉBUTANT.TE

TARIFS : $135.00

 

INSCRIPTIONS EN 2 ÉTAPES :

1 – Envoyer d’abord un courriel à b.carriere@sympatico.ca pour confirmer votre présence.

2 – Après réponse de ma part, le paiement se fera par Interac

AU PROGRAMME : Vous apprendrez les bases, les règles et les techniques de prise de vue pour capturer des vidéos saisissantes. Vous serez guidé par Bernard Déry, un droniste professionnel, qui vous expliquera les rudiments de la composition, de l’éclairage et des mouvements. Vous découvrirez les règles de sécurité en vigueur au Canada, ainsi que les astuces pour éviter les accidents. Voici une occasion pour vous d’obtenir toutes les réponses aux multiples questions que vous vous posez sur le sujet. Lors de cet atelier animé par Bruno Carrière, vous aurez également l’opportunité de tester vos habiletés avec un simulateur de vol sur grand écran.

CONTENU : Nous travaillerons avec les drones DJI Mini 4 Pro, DJI Mavic 3 Pro, DJI FPV Avata. Nous expliquerons la distinction entre drones de loisir et drones professionnels. Nous couvrirons la préparation, le pilotage, les interfaces de commande, les techniques de mouvements fluides, le travelling, le parallax, la rotation 360, les inclinaisons, le zoom, les ralentis et les mouvements cinématographiques à très basse altitude. Nous ferons une revue des différents capteur 4K et des modes d’enregistrement ProRes et MP4.

LES FORMATEURS :

Bruno Carrière

Réalisateur ARRQ / Directeur photo AQTIS / Auteur du livre Métier réalisation

Bernard Déry

Droniste professionnel, vidéaste et photographe

Bruno Carrière se démarque par son étonnante polyvalence qui l’amène à signer un long métrage pour le cinéma, des documentaires de création, des séries dramatiques et documentaires pour la télévision ainsi que des téléfilms dramatiques pour France Télévisions. Ses aptitudes pour la réalisation, la direction photo, la scénarisation et la production lui ont permis de travailler à un large éventail de productions nationales et internationales. Au fil du temps, il a tourné dans plus de quarante pays. Il est également l’auteur du livre Métier réalisation, publié aux éditions Les 400 Coups. L’Institut national de l’image et du son – L’INIS – ainsi que d’autres institutions pédagogiques ou associations professionnelles font régulièrement appel à ses services à titre de formateur, de tuteur ou de conférencier.

Bernard Déry est un pilote de drone professionnel qui exerce également en tant que photographe et vidéaste. Avec plusieurs années d’expérience dans le domaine, il est expert dans la capture de vues aériennes et au sol pour des entreprises touristiques, des événements spéciaux et des projets personnels. Sa maîtrise du pilotage de drone, combinée à ses compétences en photographie et en vidéo, lui permet de produire des images captivantes qui racontent une histoire. Bernard est minutieux, créatif et passionné par son travail. Son objectif est de fournir à ses clients des images de qualité supérieure, tout en respectant les normes de sécurité de l’industrie du drone.

 

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Atelier de familiarisation à la prise de vue avec drone avec Bruno Carrière et Bernard Déry

Atelier de familiarisation à la prise de vue avec drone 

Avec Bruno Carrière et Bernard Déry

Samedi le 4 novembre 2023 à Montréal

Voici une occasion unique pour vous de découvrir les formidables possibilités de la vidéo aérienne. 
Si cette technologie s’inscrit dans vos projets de tournage, alors cet atelier de familiarisation est pour vous.

 

DATE :  Samedi le 4 novembre 2023
HEURES : De 9h à 17h00
LIEU : Maison de la réalisation de l’ARRQ
Association des réalisateurs et réalisatrices du Québec
5154 rue St-Hubert, Montreal, QC H2J 2Y3 / Métro Laurier
Contact et inscriptions : Bruno Carrière
Cell – 514 992 1901

NOMBRE DE PARTICIPANTS.TES : 12 personnes
NIVEAU : DÉBUTANT.TE
TARIFS : $135.00

INSCRIPTIONS EN 2 ÉTAPES :
1 – Envoyer d’abord un courriel à b.carriere@sympatico.ca pour confirmer votre présence.
2 – Après réponse de ma part, le paiement se fera par Interac
Voici le lien vers la vidéo TEASER de l’atelier
AU PROGRAMME : Vous apprendrez les bases, les règles et les techniques de prise de vue pour capturer des vidéos saisissantes. Vous serez guidé par Bernard Déry, un droniste professionnel, qui vous expliquera les rudiments de la composition, de l’éclairage et des mouvements. Vous découvrirez les règles de sécurité en vigueur au Canada, ainsi que les astuces pour éviter les accidents. Voici une occasion pour vous d’obtenir toutes les réponses aux multiples questions que vous vous posez sur le sujet. Lors de cet atelier animé par Bruno Carrière, vous aurez également l’opportunité de tester vos habiletés avec un simulateur de vol sur grand écran.

CONTENU : Nous travaillerons avec les drones DJI Mini 4 Pro, DJI Mavic 3 Pro, DJI FPV Avata. Nous expliquerons la distinction entre drones de loisir et drones professionnels. Nous couvrirons la préparation, le pilotage, les interfaces de commande, les techniques de mouvements fluides, le travelling, le parallax, la rotation 360, les inclinaisons, le zoom, les ralentis et les mouvements cinématographiques à très basse altitude. Nous ferons une revue des différents capteur 4K et des modes d’enregistrement ProRes et MP4.

LES FORMATEURS :
Bruno Carrière
Réalisateur ARRQ / Directeur photo AQTIS / Auteur du livre Métier réalisation
Bernard Déry
Droniste professionnel, vidéaste et photographe

Bruno Carrière se démarque par son étonnante polyvalence qui l’amène à signer un long métrage pour le cinéma, des documentaires de création, des séries dramatiques et documentaires pour la télévisionainsi que des téléfilms dramatiques pour France Télévisions. Ses aptitudes pour la réalisation, la direction photo, la scénarisation et la production lui ont permis de travailler à un large éventail de productions nationales et internationales. Au fil du temps, il a tourné dans plus de quarante pays. Il est également l’auteur du livre Métier réalisation, publié aux éditions Les 400 Coups. L’Institut national de l’image et du son – L’INIS – ainsi que d’autres institutions pédagogiques ou associations professionnelles font régulièrement appel à ses services à titre de formateur, de tuteur ou de conférencier.

Bernard Déry est un pilote de drone professionnel qui exerce également en tant que photographe et vidéaste. Avec plusieurs années d’expérience dans le domaine, il est expert dans la capture de vues aériennes et au sol pour des entreprises touristiques, des événements spéciaux et des projets personnels. Sa maîtrise du pilotage de drone, combinée à ses compétences en photographie et en vidéo, lui permet de produire des images captivantes qui racontent une histoire. Bernard est minutieux, créatif et passionné par son travail. Son objectif est de fournir à ses clients des images de qualité supérieure, tout en respectant les normes de sécurité de l’industrie du drone.

 

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Prix Prism : les 10 vidéoclips canadiens finalistes au Grand Prix 2023

Prix Prism : les 10 vidéoclips canadiens finalistes au Grand Prix 2023

Les fans peuvent voter pour le Prix du public, soutenu par Stingray, jusqu’au 15 juin 2023 sur prismprize.com 

Le prix Prism, un événement annuel de remise de prix qui récompense le talent exceptionnel dans la production de vidéoclips, a dévoilé aujourd’hui les 10 vidéoclips canadiens finalistes du Grand Prix 2023. Choisi par un jury composé de plus de 135 professionnel.le.s à l’avant-garde des scènes canadiennes de la musique, du cinéma et des arts médiatiques, le duo artiste-cinéaste à l’origine du vidéoclip lauréat du Grand Prix recevra 20 000 $, la récompense en argent la plus importante au monde pour les vidéoclips. Le prix sera remis lors d’une soirée de projection et de remise de prix qui se tiendra en personne le jeudi 6 juillet 2023 à Toronto.

Les 10 finalistes du prix Prism 2023 sont (par ordre alphabétique) :

Tanya Tagaq – Colonizer (réalisateur.trice.s : Leah Fay Goldstein et Peter Dreimanis)
Snotty Nose Rez Kids – Damn Right (réalisateur : Sterling Larose)
Amanda Sum – Different Than Before (réalisatrice : Mayumi Yoshida)
Dan Mangan – Fire Escape (réalisateur : Lester Lyons-Hookham)
MorMor – Here It Goes Again (réalisateur : Adrian Villagomez)
Jessie Reyez – Mutual Friend (réalisateur : Peter Huang)
Jean-Michel Blais – Passepied (réalisateur : Adrian Villagomez)
BAMBII – Ride With Me (réalisateur.trice.s : Kit Weyman et BAMBII)
Tanya Tagaq – Teeth Agape (réalisateur : David Seitz)
PUP – Totally Fine (réalisateur : Jeremy Schaulin-Rioux)

Les 10 finalistes sont également admissibles au Prix du public, désigné par les fans et soutenu par Stingray, et accompagné d’une bourse en argent de 5 000 $. Le public peut dès à présent visionner les 10 vidéoclips finalistes et voter pour leur vidéo préférée, et ce jusqu’au jeudi 15 juin 2023 sur prismprize.com. La vidéo lauréate sera dévoilée le jeudi 6 juillet 2023 lors de la cérémonie de remise des prix.

« Depuis la création du prix Prism, les vidéoclips canadiens n’ont cessé de repousser les limites de l’expression artistique. Ils sont devenus une vitrine majeure pour notre scène musicale dans toute sa diversité et son immense talent », a déclaré Louis Calabro, vice-président de la programmation et des prix à l’Académie canadienne du cinéma et de la télévision et fondateur du prix Prism. « Par leur aspect créatif et innovateur, les 10 vidéos finalistes nous divertissent et, de surcroît, elles encouragent la nouvelle génération d’artistes à se dépasser et à explorer les possibilités infinies de la production de vidéoclips. »

Plus de 300 vidéoclips canadiens admissibles sont évalués chaque année par le jury du prix Prism en fonction de leur originalité, de leur style, de leur créativité, de leur caractère innovant et de la qualité de leur exécution, et le vote détermine les 10 finalistes. Une seule vidéo sera nommée lauréate du Grand Prix et remportera les 20 000 $. En revanche, l’ensemble des cinéastes finalistes (réalisateur.trice.s et producteur.trice.s) recevront une adhésion gratuite à l’Académie canadienne du cinéma et de la télévision, gracieuseté de Téléfilm Canada.

En plus de remettre le Grand Prix et le Prix du public, le prix Prism décerne chaque année plusieurs prix spéciaux, qui récompensent différent.e.s artistes pour leurs réalisations et leurs contributions à l’industrie de la musique, tant au Canada qu’à l’étranger. Les lauréat.e.s des prix spéciaux suivants seront annoncé.e.s dans les semaines précédant la remise du prix Prism 2023, qui se tiendra le 6 juillet :

  • le prix Hi-Fidelity (soutenu par FACTOR, le gouvernement du Canada et les radiodiffuseurs privés du Canada), créé pour souligner l’apport d’artistes exécutant.e.s qui utilisent le vidéoclip de manière innovante;
  • le prix Lipsett, qui récompense une approche singulière de l’art du vidéoclip;
  • le Prix de la contribution exceptionnelle (soutenu par The Slaight Family Foundation), qui souligne un apport exceptionnel à l’art du vidéoclip sur la scène internationale;
  • le prix Willie Dunn (soutenu par Téléfilm Canada), remis à un.e pionnier.ière canadien.ne qui a fait preuve d’excellence artistique au sein des communautés de la musique, du vidéoclip ou du cinéma dans la période précédant la remise de prix.

Visionnez les 10 meilleurs vidéoclips canadiens de l’année admissibles au prix Prism 2023 sur PrismPrize.com.

Du matériel promotionnel, notamment des logos et des images, est accessible dans notre trousse promotionnelle numérique.

À PROPOS DU PRIX PRISM

Le prix Prism est un événement annuel qui récompense par plusieurs prix le talent exceptionnel dans la production de vidéoclips. Parmi ces distinctions, le Grand Prix constitue la récompense en argent la plus importante au monde pour les vidéoclips. Fondée en 2012, cette récompense annuelle rassemble un jury de plus de 130 professionnel.le.s canadien.ne.s des arts qui votent pour couronner le meilleur vidéoclip de l’année. Parmi les lauréat.e.s précédent.e.s du Grand Prix, on compte Mustafa pour le vidéoclip de Ali (2022) qu’il a lui-même réalisé, Theo Kapodistrias pour Thirteen de Haviah Mighty (2021), Peter Huang pour Far Away de Jessie Reyez (2020) et Emily Kai Bock pour Afterlife d’Arcade Fire (2014).

Le prix Prism est une division de l’Académie canadienne du cinéma et de la télévision, un organisme qui, tout comme le prix Prism, a pour but de promouvoir et de soutenir les projets créatifs canadiens, tout en inspirant la prochaine génération de talents et en contribuant à son développement.
Le prix Prism est fier de souligner l’appui de ses partenaires principaux, Téléfilm Canada, FACTOR, le gouvernement du Canada, les radiodiffuseurs privés du Canada et The Slaight Family Foundation, ainsi que de ses partenaires de soutien William F. White International Inc. et Stingray.

Pour plus d’informations, merci de consulter PrismPrize.com.

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Situation critique: mise à pied du DG de Paraloeil Simon Croz en raison d’un refus de permis de travail

Situation critique: mise à pied du DG de Paraloeil Simon Croz en raison d’un refus de permis de travail

L’honorable Sean Fraser, Ministre de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté
Chambre des communes
Ottawa (Ontario)
Canada
K1A 0A6

Monsieur le Ministre,

Aujourd’hui, à 12h, Simon Croz, directeur général de Paraloeil, organisme agissant pour la diffusion et la production du cinéma depuis Rimouski, a informé le conseil d’administration du refus de sa demande de permis de travail par les services de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté du Canada, alors même qu’ en parallèle une demande de résidence permanente par parrainage est en cours depuis l’été 2022.

Aujourd’hui, contraints et forcés par cette situation, nous, membres du conseil d’administration, avons procédé à la mise à pied conservatoire de Monsieur Simon Croz. C’est une catastrophe pour l’organisme, pour le milieu culturel du Bas-Saint-Laurent et plus largement, pour le milieu du cinéma, régional comme provincial. Mais c’est surtout un drame humain et un stress intense que vivent Simon et sa famille.

 

L’équipe permanente de Paraloeil, Simon Croz est au premier plan.

Monsieur Croz dirige Paraloeil depuis deux ans. À son arrivée, l’organisme ne comptait plus qu’un employé. Maintenant, ce sont cinq employés à temps plein et 2 stagiaires qui s’épanouissent dans un climat de travail sain et stimulant… Il a non seulement redressé une situation délétère, mais il a également initié des projets porteurs dans la région, que ce soit auprès des professionnels du cinéma ou auprès du public, adulte ou jeune. De plus, avec le soutien d’employés dont il a assuré la formation, il a permis de faire sa marque comme distributeur, faisant voyager les films québécois dans la province, dans le pays et à l’étranger.

Très actif dans le milieu culturel régional depuis son arrivée au Québec en 2016, Simon Croz a mis en place et développé des partenariats au niveau national et international. Il oeuvre à rendre incontournable notre organisme pour les professionnels du Bas-Saint-Laurent et de l’Est-du-Québec, en plus de faire connaître le cinéma d’ici.

Il représente Paraloeil dans des regroupements professionnels ou conseils d’administration, notamment la Table de concertation interrégionale de cinéma (TaCIC), plusieurs festivals de cinéma et participe de manière collégiale à la facilitation de la création cinématographique en région. Son dynamisme et sa rigueur sont reconnus par tous et toutes, et ce, à l’échelle provinciale. Son absence fragiliserait non seulement notre organisme mais également ceux dans lesquels Simon Croz s’implique au nom de Paraloeil.

Grâce à Monsieur Simon Croz, Paraloeil retrouve un nouveau souffle et se positionne plus que jamais comme une ressource incontournable pour le milieu. Ses projets à court et moyen termes sont ambitieux et stimulants. Ils font croître et rayonner l’organisme en même temps que le milieu qu’il soutient et représente.

Dans un contexte de manque criant de main d’œuvre qualifiée, de dévitalisation des régions, nous avions trouvé la bonne personne pour Paraloeil. Nous voulons la garder. Convaincus, comme Monsieur Maxime Blanchette-Joncas, C.P., député et Madame la Députée Amélie Dionne, que Monsieur Croz s’est plié à toutes les demandes de l’IRCC dans les temps, nous demandons le rétablissement de son statut afin qu’il puisse entamer le dialogue avec vos services.

Convaincus que vous saurez répondre avec humanité et justice, nous vous prions d’agréer, Monsieur le Ministre, l’expression de notre considération respectueuse.

Au nom du conseil d’administration composé de Serge Abiaad, Geneviève Bélanger Genest, secrétaire, Baptiste Grison, vice-président, Guillaume Levesque, trésorier, Pierre Lesage,

Priscilla Winling, présidente

 

 

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RADIO-CANADA QUÉBEC et la Bibliothèque de Québec propulsent la 2e édition du projet DANS MA LENTILLE

RADIO-CANADA QUÉBEC et la Bibliothèque de Québec propulsent la 2e édition du projet DANS MA LENTILLE

Dans le cadre du programme de partenariat de Radio-Canada avec les bibliothèques du Canada, Radio-Canada s’associe, pour une deuxième édition, à la Bibliothèque de Québec afin d’offrir et présenter la cohorte 2023 du projet Dans ma lentille, qui consiste en une série d’ateliers de création vidéo destinée aux jeunes de 14 à 17 ans issus de l’immigration.

DANS MA LENTILLE, C’EST QUOI?

Concrètement, le projet propose aux participants une série d’ateliers portant sur la conception vidéo, la scénarisation, le tournage et le montage, assurés par des artisans de Radio-Canada Québec. Tout au long de l’aventure, les jeunes ont la chance de rencontrer des personnalités inspirantes et des pros du domaine, en plus de visiter les studios de la rue Saint-Jean à Québec.

Au terme de ces ateliers, les participants sont appelés à produire leur vidéo, version mobile, avec le matériel fourni par Radio-Canada et la Bibliothèque de Québec. L’objectif est de les familiariser et de les accompagner dans la réalisation d’un contenu vidéo sur la thématique de leur choix. À travers LEUR lentille, on veut qu’ils nous parlent de leur quotidien, leurs passions, bref, de ce qui les allume!

« Moi, je suis immigrant, je sais comment ça se passe et je veux partager ce que je ressens avec tout le monde », ajoute Eden Ainsi Tarcis, participant à la première cohorte.

Finalement, ces vidéos sont présentées devant les participants, leurs invités et le public, lors d’une soirée festive. Les vidéos sont également disponibles sur les sites web de Radio-Canada et de la Bibliothèque de Québec à la suite de cette soirée.

APPEL DE CANDIDATURE

La période de mise en candidature a débuté le 23 janvier et s’échelonne jusqu’au 26 février. Les jeunes intéressés peuvent s’inscrire en solo ou en équipe. Jusqu’à 20 candidats sont invités à faire partie de la deuxième cohorte.

Une belle occasion de s’initier au monde de la création vidéo, de rencontrer de nouvelles personnes ou, encore, de s’embarquer entre amis dans une aventure enrichissante!

Visionnez le making of des participants de la première cohorte pour avoir un avant-goût de ce qui les attend!

ACCÉDER AU FORMULAIRE D’INSCRIPTION

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ONF – Portes ouvertes le 1er février 2023 – Invitation aux membres de l’industrie

INVITATION AUX MEMBRES DE L’INDUSTRIE 

PORTES OUVERTES à l’OFFiCE NATIONAL DU FILM du CANADA

Le 1er février 2023 – Inscription requise

Une occasion de découvrir les nouvelles installations techniques de L’Espace ONF

L’ONF convie les membres de l’industrie audiovisuelle et culturelle à une visite guidée de son nouveau siège social situé à l’Îlot Balmoral, au cœur du Quartier des spectacles, à Montréal, où l’ONF est installé depuis l’automne 2019.

À votre tour de découvrir l’un des plus grands laboratoires de création, complètement intégré, en compagnie d’artistes ainsi que d’expertes et d’experts passionnés.

D’une durée de 90 minutes, cette visite lèvera le voile sur les studios réputés, les nouvelles installations techniques, l’Espace ONF, la salle de cinéma Alanis-Obomsawin et plus encore.

Lien vers le module d’inscription :

https://www.eventbrite.ca/e/billets-portes-ouvertes-a-lonf-nfb-open-house-488766603067

Vivez l’ONF de l’idée à l’écran !

 

HOT DOCS – Citizen Minutes, appel à soumission pour une série de micro-docs

Hot Docs a ouvert les soumissions du programme Citizen Minutes aux cinéastes de partout au Canada pour une série de micro-docs

Cette courte collection de documentaires mettra en lumière des Canadiens ordinaires qui font des choses extraordinaires pour améliorer leurs communautés. Les films terminés seront lancés au Festival Hot Docs 2023, puis projetés à travers le Canada.

– 

« Nous recherchons des films réalisés par des cinéastes de tous niveaux d’expérience. Maîtres, non-conformistes, mi-carrière, novices – vous êtes les bienvenus ! Les cinéastes émergents n’ont pas besoin d’être intimidés – vous aurez le pouvoir et le soutien de l’industrie Hot Docs et de l’équipe de production derrière vous pour aider l’histoire à atteindre son potentiel. Nous encourageons avant tout des histoires réalisables et engageantes qui résument l’engagement civique. Curieux de savoir ce que cela pourrait signifier ? Découvrez les 8 derniers courts métrages que nous avons commandés pour cette initiative. Ces films seront exposés à Hot Docs 2023 et auront une portée au-delà des salles. » Hot Docs

 

 

Les films recherchés répondent aux critères suivants :

  • DURÉE : de 2 à 8 minutes;
  • Capturer les histoires canadiennes de personnes ou de groupes qui participent activement à l’avancement social et culturel;
  • Inspirer les téléspectateurs à devenir des agents de changement dans leurs propres communautés ;
  • Explorer (mais sans s’y limiter) des thèmes tels que la résilience, la saine démocratie, l’empathie, l’autonomisation et l’équité sociale ;
  • Centrer sur l’engagement civique dirigé par les jeunes (préféré, mais pas obligatoire).

Les cinéastes sélectionnés recevront entre 10 000 $ et 35 000 $ pour filmer leur court métrage documentaire. Hot Docs est le commissaire des films et détiendra les droits d’auteur.

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Veuillez cliquer ici pour en savoir plus sur les CONDITIONS D’ADMISSIBILITÉ et POSTULER

Les candidatures se clôtureront le jeudi le 10 novembre. Pour manifester votre intérêt, on vous recommande de transmettre un courriel à citizenminutes@hotdocs.ca

Les candidats potentiels qui ont besoin d’aide sont encouragés à demander un accommodement deux semaines avant la date limite en contactant: citizenminutes@hotdocs.ca.

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Support d’application

L’application Citizens Minutes tient compte des obstacles technologiques, sociaux et d’accessibilité au processus de demande. Le candidat peut le remplir en anglais ou en français. Le processus de candidature tiendra compte de la capacité du candidat à communiquer sa soumission; les adaptations qui peuvent être faites peuvent inclure une composante vidéo.

 

Pour regarder les huit films de Citizen Minutes Saison 1, suivez le lien  : https://www.citizenminutes.ca

 

En anglais (version originale )

Hot Docs has just opened submissions to commission a series of micro-docs from filmmakers from across Canada. This short doc collection will highlight ordinary Canadians doing extraordinary things to make their communities better. Completed films will launch at the 2023 Hot Docs Festival, and then screen across Canada.
They are looking for pitches that fit the following criteria:
  • are 2-8 minutes in length;
  • capture Canadian stories of people or groups who are actively involved in advancing social and cultural fabrics;
  • seek to inspire viewers to become change agents in their own communities;
  • explore (but are not limited to) themes such as resilience, healthy democracy, empathy, empowerment, and social equity;
  • and centre around youth-led civic engagement (preferred, but not required).
Selected filmmakers will receive $10,000 – $35,000 to film their short documentary. Hot Docs is the commissioner of the films and will own the copyright.
Please click here to learn more about ELIGIBILITY REQUIREMENTS and APPLYThe French version is here.
If you have any questions about this opportunity, please email citizenminutes@hotdocs.ca
And I encourage you to watch the eight amazing films from Citizen Minutes Season 1 now: https://www.citizenminutes.ca/.
Applications will close, on THURSDAY, November 10.
Application Support
The Citizens Minutes application is considerate of technological, social, and accessibility barriers to the application process. The applicant may complete it in either English or French. The application process will be considerate of the applicant’s ability to communicate their submission; accommodations that can be made may include a video component. Potential applicants who require assistance are encouraged to request accommodation two weeks before the deadline date by contacting citizenminutes@hotdocs.ca.

Téléfilm Canada – APPEL D’INSCRIPTIONS pour la Pré-mission exploratoire virtuelle en Australie et en Nouvelle-Zélande

Téléfilm Canada – APPEL D’INSCRIPTIONS pour la Pré-mission exploratoire virtuelle en Australie et en Nouvelle-Zélande du 25 au 26 octobre 2022 

L’équipe des opérations de commerce international de Patrimoine Canadien organise une Pré-mission exploratoire virtuelle des industries créatives canadiennes en Australie et en Nouvelle-Zélande en octobre 2022.

Formulaire d’expression d’intérêt

Date limite d’inscription : 6 septembre 2022

 

À PROPOS

Cette pré-mission virtuelle permettra aux participants canadiens de se familiariser avec l’Australie et la Nouvelle-Zélande en tant que destinations d’exportation potentielles et de prendre une décision éclairée quant à l’opportunité de participer à la mission commerciale en personne en Australie et potentiellement en Nouvelle-Zélande, qui aura lieu à la fin de l’hiver 2023.

Le programme de la pré-mission virtuelle sera offert sur une plateforme virtuelle dédiée, et comprendra des opportunités de réseautage, des options pour des rencontres interentreprises auto-planifiées avec des homologues australiens et néo-zélandais, ainsi que des présentations de conférenciers canadiens, australiens et néo-zélandais, avec pour objectif d’informer les compagnies canadiennes participantes des opportunités dans les industries créatives que présentent ces deux marchés visés.

En raison du décalage horaire important entre le Canada et l’Australie, l’événement de deux demi-journées aura lieu en soirée (Heure de l’Est) au Canada (le matin en Australie et en Nouvelle-Zélande).

 

 

 

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Sandy, une série courte avec Fanny Mallette sur Unis TV

Sandy, une série courte avec Fanny Mallette sur Unis TV

Le 5 août, Unis TV dévoilera Sandy, une nouvelle série web mettant en vedette Fanny Mallette, Pierrette Robitaille, Rémi-Pierre Paquin, David Savard et Stéphanie Arav-Clocchiatti. Les six épisodes de cette série courte produite par SPORT et réalisée par Alexandre Pelletier seront disponibles en ligne sur TV5Unis.

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Synopsis

Tourné dans une cidrerie à Rougemont, en Montérégie, ce thriller comique imaginé par Alexandre Pelletier, relate l’histoire de Sandrine (Fanny Malette), aspirante artiste et gérante d’une cidrerie. Un jour, alors qu’elle fait l’objet d’un reportage télé, le célèbre et arrogant animateur JF Simard (Rémi-Pierre Paquin) oublie malencontreusement sa tablette sur les lieux. Sandrine la trouve et y découvre les sombres secrets de l’animateur vedette, dont sa consommation et des inconduites sexuelles. Encouragée par sa collègue et amie Pierrette (Pierrette Robitaille), elle tente de s’en servir comme monnaie d’échange contre la promotion de son art. [/box]

Cette production a été rendue possible grâce au programme Créateurs en sérieune initiative de TV5 et Unis TV qui accompagne les équipes de production dans toutes les étapes de la création, de la scénarisation à la promotion.

Sandy sera présentée en grande première le 4 août à l’Esplanade Tranquille du Quartier des spectacles dans le cadre du Festival Courts d’un soir.
La série sera également disponible sur ICI TOU.TV en 2023.

Quelques mots sur Alexandre Pelletier

Alexandre Pelletier a d’abord été scénariste avant de se lancer en réalisation. La série Conseils de famille lui a valu le Gémeaux des meilleurs textes jeunesse tandis que la série web Le Killing le place sur la liste des jeunes auteurs à surveiller de Plus on est de fous, plus on lit! En 2020, son court métrage La petite Floride remporte Tourner à tout prix au festival Regard. La série web Sandy marque le début de sa carrière de réalisateur en fiction. Il est également coauteur de la série avec Guillaume Harvey.

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L’AQPM désire en appeler de la décision du CRTC sur le renouvellement des licences de la Société Radio-Canada

L’AQPM désire en appeler de la décision du CRTC sur le renouvellement des licences de la Société Radio-Canada

 

Le 22 juillet 2022, l’Association québécoise de la production médiatique (AQPM) a déposé une requête à la Cour d’appel fédérale afin d’obtenir l’autorisation de se pourvoir en appel de la décision CRTC 2022-165.

L’association des producteurs indépendants allègue que la décision du Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) rendue le 22 juin dernier et portant sur le renouvellement des licences des divers services audiovisuels de la Société Radio-Canada (SRC) est entachée d’erreurs de droit et qu’elle devrait être invalidée. Elle soutient que le CRTC a manqué à son devoir d’équité dans la détermination de sa décision en ne s’appuyant pas sur les preuves présentées et en ne fournissant pas de motifs adéquats pour déroger de façon aussi prononcée à ses pratiques antérieures commettant ainsi une erreur de droit et de compétence donnant ouverture à un appel.

L’abandon des exigences minimales de dépenses et de présentation pour les émissions canadiennes diffusées sur les services de télévision linéaire crée un vide réglementaire quant aux services de télévision linéaire de la SRC pour la prochaine période de licence. Il en est de même pour le délaissement des exigences minimales concernant la diffusion d’une production indépendante canadienne de langue française et de langue anglaise et une programmation originale de haute qualité de langue française destinée aux enfants et aux jeunes francophones.

Au cours des dernières années, le CRTC considérait toujours que la mission de la SRC exigeait qu’on lui impose certaines conditions minimales à ce niveau. La majorité n’explique pas pourquoi le maintien de certaines exigences minimales ne serait soudainement pas ou plus compatible avec le mandat de la SRC et les objectifs de la Loi sur la radiodiffusion. En s’écartant de ses propres précédents et de ses politiques antérieures sans justification adéquate, sans préavis, sans mener un examen public et sans établir de politique préalable sur ces questions, le CRTC a rendu une décision arbitraire et il a outrepassé sa compétence.

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« En supprimant les exigences de base que devait respecter la Société, le Conseil précarise tout l’écosystème canadien de radiodiffusion » à souligné Hélène Messier, la présidente-directrice générale de l’AQPM. [/box]

 

« Les obligations existantes constituaient des points de repère clairs pour l’industrie et ils étaient aisément mesurables. En abolissant les obligations légales de la Société sur des éléments constituant des piliers du système de radiodiffusion canadienne, le Conseil crée du chaos et de l’incertitude à travers toute la chaîne de création, de production et de diffusion du contenu canadien. La récente décision crée un précédent majeur dont les grands groupes de diffusion privés chercheront assurément à bénéficier au moment de renouveler leurs propres conditions de licences. Sans compter qu’elle influencera les conditions des ordonnances de services des entreprises en ligne qui seront soumises à la juridiction du Conseil lorsque le projet de loi C-11 sera sanctionné. On aura ainsi démantelé en quelques décisions malencontreuses un écosystème que l’on avait mis des décennies à bâtir », a-t-elle ajouté.

À propos de l’AQPM

L’Association québécoise de la production médiatique (AQPM) conseille, représente et accompagne les entreprises de production indépendante en cinéma, en télévision et en web. Elle compte parmi ses membres plus de 160 entreprises québécoises dont les productions sont reconnues au Québec et à l’étranger.

Source : AQPM

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Iris Kim, Mustafa, Chiiild et Sammy Rawal sacré.e.s lauréat.e.s des prix spéciaux du prix Prism 2022

Iris Kim, Mustafa, Chiiild et Sammy Rawal sacré.e.s lauréat.e.s des prix spéciaux du prix Prism 2022

Les prix spéciaux récompensent un groupe de créateur.trice.s avant-gardistes qui ont grandement marqué l’industrie du vidéoclip au Canada et à l’étranger.

Le prix Prism, un événement annuel de remise de prix qui récompense le talent exceptionnel dans la production de vidéoclips, a dévoilé les quatre artistes aux multiples talents à qui sont décernés les prix spéciaux 2022. Ces prix spéciaux rendent hommage à différents artistes pour leurs réalisations et leurs contributions à l’industrie du vidéoclip, tant au Canada qu’à l’étranger. Ils seront remis lors d’une soirée de projection et de remise de prix en personne, le jeudi 7 juillet 2022 au TIFF Bell Lightbox, à Toronto.

« Les talents musicaux et artistiques qui existent dans notre pays sont sans égal », a déclaré Louis Calabro, chef de la direction par intérim de l’Académie canadienne du cinéma et de la télévision et fondateur du prix Prism. « Pour cette 10e édition du prix Prism, nous continuons de découvrir des talents plus exceptionnels que jamais. Ces artistes produisent non seulement des œuvres musicales qui se classent parmi les meilleures du monde, mais ils et elles font également rayonner l’incroyable scène artistique de notre pays par leurs vidéoclips. Nous sommes ravis de pouvoir rendre hommage à leur savoir-faire et à leur contribution majeure à notre industrie ; nous avons hâte de célébrer leurs succès le 7 juillet. »

Les lauréat.e.s des prix spéciaux du prix Prism 2022 sont :

Le prix Hi-Fidelity (soutenu par FACTOR, le gouvernement du Canada et les radiodiffuseurs privés du Canada) souligne l’apport d’artistes exécutant.e.s qui utilisent le vidéoclip de manière innovante ; les lauréat.e.s précédent.e.s sont Crack Cloud en 2021, Daniela Andrade en 2020, Clairmont The Second en 2019 et Grimes en 2018. Le prix 2022 est décerné à Chiiild.

Originaire de Montréal, le groupe Chiiild a passé des années à parfaire en secret son mélange unique de pop, de R&B, de soul et de jazz pour finalement sortir récemment son premier projet, Synthetic Soul. Chiiild utilise la musique pour raconter des histoires sur la diversité, poser des questions sur l’humanité et rassembler les gens autour d’expériences intimes communes. Influencé par des artistes aussi divers que D’Angelo, Tame Impala, Pink Floyd et Marvin Gaye, le groupe a créé un son vaste et intemporel qui mélange les genres de manière unique, tout en évoquant quelque chose que vous avez déjà entendu ou ressenti.

Créé pour récompenser une approche singulière de l’art du vidéoclip, le prix Lipsett est remis à Iris Kim. Par le passé, le prix a été remis à Gennelle Cruz en 2021, Tranquilo en 2020, Soleil Denault en 2019 et Karena Evans en 2018.

Iris Kim est une réalisatrice basée à Toronto qui adore l’effet dramatique des travellings avant rapides, des montages serrés et des visuels percutants. Elle aime construire ses récits autour de conversations honnêtes, de personnalités fortes et discrètes et d’instants saisissants, ce qui selon elle constitue la formule parfaite pour créer un film intéressant.

Le Prix de la contribution exceptionnelle (soutenu par The Slaight Family Foundation), qui souligne un apport exceptionnel à l’art du vidéoclip sur la scène internationale, est décerné à Sammy Rawal. Les lauréat.e.s des dernières années sont Jordan Oram en 2021, Bardia Zeinali en 2020, Lacey Duke en 2019 et Cherie Sinclair en 2018.

Réalisateur et artiste numérique, Sammy Rawal s’est fait connaître sur la scène internationale grâce à son approche visuelle originale et hyperstylisée, qui s’appuie sur des couleurs vives, des mouvements chorégraphiques et des effets visuels innovants. Son travail est inspiré par un riche mélange d’influences culturelles variées, ainsi que par la mode et le hip-hop. Son style unique et explosif s’est imposé dans des campagnes publicitaires, des vidéoclips, des portraits vidéo 3D et des installations numériques pour des clients tels que Cardi B, Lizzo, Kelis, Elton John, Reebok, Twitter, Axe et Chanel. Ses œuvres ont été présentées au BFI Southbank, au Musée des beaux-arts de l’Ontario et au Musée d’art contemporain de Montréal ; elles ont été nommées aux UK Music Video Awards, aux Berlin Music Video Awards et aux prix Juno. Sa défense fervente des droits des personnes LGBTQ+ s’exprime dans son travail et ses projets commerciaux. Récemment, Sammy a dirigé la campagne sur les médias sociaux des lunettes « See with Love » de Dan Levy, une initiative qui soutient les petites entreprises, les membres des communautés LGBTQ+ et les entrepreneur.e.s issu.e.s de communautés historiquement défavorisées.

Remis à un.e pionnier.ière canadien.ne qui a fait preuve d’excellence artistique au sein des communautés de la musique, du vidéoclip et/ou du cinéma dans la période précédant la remise de prix, le prix Willie Dunn (soutenu par Téléfilm Canada) est décerné à Mustafa. En tant que lauréat de ce prix, Mustafa recevra un cachet de 2500 $ et sera invité à choisir un.e artiste canadien.ne émergent.e qui sera honoré.e lors de la soirée de remise de prix, et qui se verra également remettre une bourse de 2500 $. Les lauréates précédentes sont Leanne Betasamosake Simpson en 2021 et Laurieann Gibson en 2020.

Auteur-compositeur-interprète de 25 ans, Mustafa Ahmed s’est beaucoup battu dans sa jeunesse. Ses combats commencent dès son enfance au sein de la communauté de Regent Park à Toronto, lors de bagarres avec d’autres gamins de son âge, sur les ordres d’enfants plus âgés du quartier. Pour une raison ou pour une autre, cette expérience ne l’endurcit pas. Il continue à se battre dans son adolescence, cette fois contre les préjugés sur les musulmans noirs de Regent Park, à présent armé de sa seule poésie qui obtient de plus en plus de succès. Plus tard, il tente de se battre à nouveau, cette fois au nom de sa communauté, en tant que membre du Conseil consultatif jeunesse du premier ministre Justin Trudeau. Ses efforts lui permettent de réaliser qu’il peut mieux servir sa mission en donnant par ses chansons une plateforme aux histoires qu’il a recueillies au fil des années. Ainsi est né Mustafa, l’enfant d’immigrés soudanais musulmans, poète lauréat des Jeux panaméricains, collaborateur adoré de Majid Jordan, The Weeknd et Khalid, et artiste dont le premier projet, When Smoke Rises, vise à rendre hommage au MC de Regent Park dont Mustafa défend l’héritage, Jahvante « Smoke Dawg » Smart.

Pour en savoir plus sur les 10 finalistes du Grand Prix de 20 000 $ qui ont déjà été dévoilés et pour voir les vidéos admissibles au Prix du public, soutenu par Stingray, veuillez consulter PrismPrize.com.

À PROPOS DU PRIX PRISM

Le prix Prism est un événement annuel qui récompense par plusieurs prix le talent exceptionnel dans la production de vidéoclips. Parmi ces distinctions, le Grand Prix constitue la récompense en argent la plus importante au monde pour les vidéoclips. Fondée en 2012, cette récompense annuelle rassemble un jury de plus de 130 professionnel.le.s canadien.ne.s des arts qui votent pour couronner le meilleur vidéoclip de l’année. Parmi les lauréat.e.s précédent.e.s du Grand Prix, on compte Theo Kapodistrias pour Thirteen de Haviah Mighty (2021), Peter Huang pour Far Away de Jessie Reyez (2020) et Emily Kai Bock pour Afterlife d’Arcade Fire (2014).

Le prix Prism est une division de l’Académie canadienne du cinéma et de la télévision, un organisme qui, tout comme le prix Prism, a pour but de promouvoir et de soutenir les projets créatifs canadiens, tout en inspirant la prochaine génération de talents et en contribuant à son développement.

Le prix Prism est fier de souligner l’appui de son grand partenaire, The Slaight Family Foundation, de ses partenaires principaux, Téléfilm Canada, FACTOR, le gouvernement du Canada et les radiodiffuseurs privés du Canada, ainsi que de ses partenaires de soutien, William F. White International Inc. et Stingray.

Pour plus d’informations, merci de consulter PrismPrize.com.

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Captures d’audace, votre rendez-vous virtuel du lundi, présente Light & Dense le 21 février à 17h30

Les Films de L’Hydre présente Light & Dense, lundi 21 février de 17h30 à 18h30

Un évènement virtuel dans le cadre de la série Captures d’audace créé pendant la période de pandémie par Les Films de L’Hydre

Mathieu Désy, compositeur et musicien ayant joué avec de grands noms de la scène musicale québécoise comme Richard Desjardins, Catherine Major, Fred Pellerin, Diane Tell, Martin Lizotte, Jorane et Ingrid Saint-Pierre, Mathieu Désy, originaire de Sherbrooke, s’est fait une renommée grâce à la cinquième corde de sa contrebasse. L’instrument en compte généralement quatre cordes seulement, cette 5e corde lui permet de tenir un rôle harmonique unique en plus d’assumer sa responsabilité rythmique. Avec Mathieu, la contrebasse devient polyphonique, c’est-à-dire qu’elle peut à la fois jouer la mélodie et son accompagnement, comme le ferait une guitare.

En duo ou en trio dans Light & Dense, réalisé par Marie-Hélène Panisset, Mathieu Désy se distingue et nous séduit avec ses compositions inédites qui allient virtuosité et sensibilité. Il infuse une âme riche et noble à l’ambiance feutrée de sa musique. Son approche novatrice de la contrebasse émeut autant qu’elle émerveille. Naviguant à la barre de son instrument polyphonique, il nous dévoile sept rêves lucides où le mouvement engendre la musique… ou serait-ce l’inverse ?

Les chorégraphes-interprètes, Myriam Allard et Elise Legrand nous enlacent dans un univers serein, tandis que le percussionniste Paul Picard et Charles Papasoff à la clarinette basse soufflent un vent doux sur le monde salin du détenteur d’un PhD en contrebasse.
Élise Legrand 
Dans « Light & Dense » vous aurez le plaisir de découvrir le talent de la chorégraphe et interprète Elise Legrand qui a conconcté deux numéros sur mesure pour autant de pièces du contrebassiste Mathieu Désy. Suspendue à un cerceau lunaire pour « Perché », elle se laisse bercer avec virtuosité dans une fragilité hivernale. Dans « Flame », son image se dédouble pour imiter le feu qui brûle entre le musicien et sa muse, les deux se répondant avec précision, connivence, et un « flow » soutenu.

Danseuse, chorégraphe et directrice artistique basée à Sherbrooke, Elise Legrand développe ses projets artistiques avec un intérêt marqué pour le travail in situ et la création multidisciplinaire. Ses pièces ont été présentées dans différents espaces publics, lieux extérieurs, musées, galeries d’art et salles de spectacles au Québec, au Canada et à l’étranger depuis 2010.
Diplômée du Conservatoire de Danse de Montréal, elle a dansé pour différentes compagnies dont Sinha Danse, Sursaut, PPS Danse et le projet Danse Lhasa Danse. Elle est également titulaire d’un baccalauréat en Histoire de l’art, co-fondatrice de la compagnie de cirque LaboKracBoom et chanteuse et accordéoniste avec Ze Radcliffe Fanfare.

Mathieu Désy

Mathieu Désy se distingue et nous séduit avec ses compositions inédites qui allient virtuosité et sensibilité. Il infuse une âme riche et noble à l’ambiance feutrée de sa musique. Son approche novatrice de la contrebasse émeut autant qu’elle émerveille. Naviguant à la barre de son instrument polyphonique, il nous dévoile sept rêves lucides où le mouvement engendre la musique… ou serait-ce l’inverse ? Les chorégraphes-interprètes, Myriam Allard et Elise Legrand nous enlacent dans un univers serein, tandis que le percussionniste Paul Picard et Charles Papasoff à la clarinette basse soufflent un vent doux sur le monde salin du détenteur d’un PhD en contrebasse.
Mathieu Désy est également professeur à l’Université Bishop’s de Lennoxville, ayant ainsi ouvert les portes de son somptueux Théâtre Centennial à la production pour le tournage.

Des étudiants de l’université ont d’ailleurs complété l’équipe de tournage du film et le directeur technique du théâtre, Benoît Brault, en a créé les éclairages.

Académie | Le projet Production de vidéoclips annonce 11 bénéficiaires d’une subvention

L’Académie canadienne du cinéma et de la télévision annonce les 11 bénéficiaires d’une subvention et lancement d’une nouvelle initiative de mentorat, Laboratoires PDV

Le projet Production de vidéoclips, qui concrétise la vision des artistes, en est à sa septième ronde

Aujourd’hui, RBC et l’Académie canadienne du cinéma et de la télévision ont annoncé les 11 bénéficiaires d’une subvention au terme de la septième ronde du projet Production de vidéoclips (PDV), lequel offre à des musicien.ne.s et à des réalisateur.trice.s émergent.e.s canadien.ne.s le soutien nécessaire pour créer et produire des vidéoclips. Initiative conjointe de RBCxMusique et du prix Prism, le projet PDV a accordé 75 subventions à des artistes émergent.e.s depuis sa création en 2018, contribuant à la création de 52 vidéoclips. D’autres vidéoclips seront lancés plus tard cette année.

L’équipe du projet PDV est également heureuse de présenter Laboratoires PDV, un programme de mentorat qui vise à offrir aux jeunes cinéastes et artistes des conseils sur la mise sur pied de projets de vidéoclips, la planification budgétaire et la production. Ce programme commencera plus tard cette année. La mission du projet PDV demeurant la croissance du milieu canadien du vidéoclip, cette nouvelle série s’appuiera sur les séances de mentorat virtuel offertes tout au long de la pandémie, auxquelles ont participé des créateur.trice.s tels que Kid. Studio et Joël, et l’accès à des ressources de production inestimables.

Les subventions du projet PDV fournissent aux talents émergents les ressources nécessaires pour concrétiser leur vision créative. Il en résulte des vidéoclips percutants et captivants acclamés par la critique partout au Canada et à l’étranger. Récemment, trois vidéoclips du projet PDV ont figuré parmi les dix vidéoclips finalistes du prix Prism 2021 : Walls de Rich Aucoin, 90 BPM de Sean Leon et 24 (Toronto Remix) de TOBi. Aussi, la vidéo Meet You At The Light de Desirée Dawson, réalisée par Alexander Farah, a été sélectionnée par le personnel de Vimeo – une récompense très convoitée.

« Je serai toujours reconnaissante envers le projet PDV pour son soutien, dit Jasmyn, bénéficiaire d’une subvention du projet PDV, septième ronde. Au fil des ans, je me suis rendue compte que d’avoir le temps et l’espace pour me consacrer à mon processus créatif est un privilège. Lorsque des organisations comme le projet PDV investissent dans des artistes, elles investissent du même coup dans le temps et l’énergie nécessaires pour créer une œuvre spéciale. »

Ces projets musicaux se révèlent également un tremplin important pour la carrière des artistes et réalisateur.trice.s. Après avoir reçu une subvention du projet PDV pour Senna, la première chanson de l’album Parallel World, Cadence Weapon a remporté le prix de musique Polaris 2021 pour le meilleur album canadien de l’année. Parmi les récentes œuvres créées grâce au projet PDV, on compte Gold de Phöenix Lazarre, réalisé par Deanna Milligan, Done is Done de Liza, réalisé Isiah Blake, Honey d’Amaal, vidéo réalisée par Dan Lemoyne et qui a généré plus de 600 000 vues à ce jour, et Protest de Haviah Mighty, qui a livré une performance enlevante aux prix Juno 2021.

« Ce qui a commencé comme une idée en 2018 est depuis devenu une plateforme permettant de concrétiser la vision créative des artistes émergents et une ressource de premier plan pour l’industrie canadienne des vidéoclips, mentionne Shannon Cole, directrice générale principale, Marketing de la marque, RBC. D’une ronde à l’autre, nos équipes sont toujours impressionnées par l’abondance de talents créatifs diversifiés qui règne au Canada. Nous sommes ravis d’accueillir les nouveaux.elles participant.e.s de cette septième cohorte du projet PDV. »

« Ces 11 lauréat.e.s sont incroyablement diversifié.e.s sur le plan musical, et nous sommes très heureux qu’il.elle.s aient choisi d’embarquer dans le projet PDV, souligne Louis Calabro, vice-président, Programmation et remises de prix, Académie canadienne du cinéma et de la télévision. Au fil des ans, le projet PDV est devenu une ressource indispensable pour certains des musicien.ne.s et cinéastes les plus intéressants du pays. Nous nous réjouissons à la perspective de pouvoir appuyer et guider la nouvelle génération de créateur.trice.s par l’entremise du nouveau programme Laboratoires PDV. »

La liste des lauréat.e.s de la septième ronde couvre une grande variété de genres musicaux et de styles cinématographiques. Ces lauréat.e.s sont sélectionné.e.s par un jury de professionnel.le.s sectoriels. Voici les lauréat.e.s :

  • L’artiste Amanda Sum (Vancouver), la réalisatrice Mayumi Yoshida (Vancouver) et le producteur Sebastien Galina (Vancouver)
  • L’artiste et productrice Francesca Wexler (Oshawa) et le réalisateur Sean Cartwright (Ottawa)
  • L’artiste Ghostly Kisses (Québec), le réalisateur Fred Gervais (Montréal) et la productrice Catherine Boily (Montréal)
  • L’artiste IDMAN (Toronto) et la réalisatrice et productrice Dara Heng (Toronto)
  • L’artiste Jasmyn (Hamilton), la réalisatrice Iris Kim (Toronto) et le producteur Jeff So (Toronto)
  • L’artiste Jesse Ryan (Toronto) et le réalisateur et producteur Chris Strikes (Toronto)
  • L’artiste Kim Harris (Halifax), les réalisatrices Meaghan et Marie Wright (Halifax) et la productrice Emily Flynn (Halifax)
  • L’artiste Ouri (Montréal), le réalisateur Derek Branscombe (Montréal) et les productrices Raphaëlle Savoie, Catherine Marsland et Karine Pronovost (« Le Répertoire ») (Montréal)
  • L’artiste Ramona Vee (Toronto) et le réalisateur et producteur Serville Poblete (Toronto)
  • L’artiste Ruben Young (Calgary), le réalisateur Jimmy Vi (Toronto) et le producteur Rey Mendoza (Toronto)
  • L’artiste TyriqueOrDie (Scarborough), le réalisateur Luke Fenton (Toronto) et les producteurs Hayden Currie et Shane Campbell (Toronto)
  • Le projet PDV s’inscrit dans le cadre de l’engagement continu de RBC à soutenir les artistes émergent.e.s par l’intermédiaire du projet Artistes émergents RBC. Depuis 2015, plus de 25 000 artistes ont bénéficié de son soutien grâce aux dons de plus de neuf millions de dollars versés annuellement par RBC Fondation à des centaines d’organismes culturels canadiens.

Les artistes et réalisateur.trice.s émergent.e.s admissibles sont invité.e.s à présenter leur candidature pour la huitième ronde, qui débutera le 1er avril 2022, à projetPDV.ca.

Aperçu de RBC

La Banque Royale du Canada est une institution financière mondiale définie par sa raison d’être, guidée par des principes et orientée vers l’excellence en matière de rendement. Notre succès est attribuable aux quelque 87 000 employés qui mettent à profit leur créativité et leur savoir-faire pour concrétiser notre vision,
‎nos valeurs et notre stratégie afin que nous puissions contribuer à la prospérité de nos clients et au
dynamisme des collectivités. Selon la capitalisation boursière, nous sommes la plus importante banque du Canada et l’une des plus grandes banques du monde. Nous avons adopté un modèle d’affaires diversifié axé sur l’innovation et l’offre d’expériences exceptionnelles à nos 17 millions de clients au Canada, aux États-Unis et dans 27 autres pays. Pour en savoir plus, allez à rbc.com.

Nous sommes fiers d’appuyer une grande diversité d’initiatives communautaires par des dons, des investissements dans la collectivité et le travail bénévole de nos employés. Pour de plus amples renseignements, visitez le site www.rbc.com/collectivités-durabilite.

L’Académie canadienne du cinéma et de la télévision

L’Académie canadienne du cinéma et de la télévision est la plus importante association professionnelle nationale sans but lucratif au Canada. Elle est vouée à la promotion, à la reconnaissance et à la célébration des talents canadiens dans les secteurs du cinéma, de la télévision et des médias numériques. Elle compte plus de 4 000 membres, dont des figures emblématiques et des professionnels chevronnés, ainsi que des artistes émergents et des étudiants. Elle offre des programmes de perfectionnement professionnel et des occasions de réseautage qui favorisent la croissance, l’inclusion et le mentorat au sein du secteur. L’Académie canadienne produit les prix Écrans canadiens qui réunissent annuellement l’industrie des médias visuels afin de célébrer les plus grands talents au pays dans les secteurs du cinéma, de la télévision et des médias numériques dans le cadre de la Semaine du Canada à l’écran.

L’Académie canadienne du cinéma et de la télévision est fière de souligner l’appui de son premier partenaire, Téléfilm Canada ; de ses partenaires platine, CBC et CTV ; de son partenaire principal, Netflix ; et de ses grands partenaires : le Fonds des médias du Canada, Cineplex et le Fonds Cogeco.

Pour en savoir plus sur l’adhésion et la programmation, allez à academie.ca.

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VIDÉOGRAPHE : Inscription formation Colorisation avec DaVinci Resolve [ Dernier appel ]

Dernier appel : Inscription formation Colorisation avec DaVinci Resolve

DATE LIMITE D’INSCRIPTION : 21 NOVEMBRE 2021

Dans la semaine du 22 novembre 2021, les participant.e.s seront contacté.e.s afin de finaliser leur inscription et confirmer leur présence.

Cette formation peut accueillir un nombre limité de personnes. Les candidatures seront priorisées selon leur éligibilité avec les conditions d’admissions (voir plus bas).

DESCRIPTION

Ce cours initiatique à la colorisation, par le biais du logiciel gratuit DaVinci Resolve 17, s’adresse aux gens ayant peu ou aucune expérience avec le logiciel mais qui possèdent une petite expérience avec un logiciel de montage.

La première et deuxième journée de formation seront principalement théoriques et la troisième journée comportera des exercices pratiques.

ORDINATEUR ET LOGICIEL

Au cours de la formation, chaque participant.e sera doté d’un ordinateur afin de réaliser les exercices pratiques qui lui permettront de mieux assimiler le contenu théorique. Les participant.e.s sont encouragé.e.s à apporter leur ordinateur portable. Sur demande et sous réserve de disponibilité, des ordinateurs pourront être mis à la disposition pendant la formation.

18 heures de cours de groupe

La formation sera donnée en français. La salle de formation n’est pas accessible aux fauteuils roulants. La salle de formation respecte les mesures de distanciation physique en vigueur en raison de la pandémie.

FORMATION
Colorisation avec DaVinci Resolve
avec Guillaume Millet
4, 5 et 11 décembre 2021
Vidéographe90$ (taxes en sus)

Plan de cours ici[+]

Lien pour l’inscription[+]

Pour plus d’information, visitez notre site web[+]

Pour tout renseignement, veuillez contacter :
Charlie Carroll-Beauchamp
(514) 521-2116 (poste 221)
info@videographe.org

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Mères au front lance une vidéo percutante pour que l’environnement soit la priorité électorale au fédéral comme au municipal

Mères au front lance une vidéo percutante pour que l’environnement soit la priorité électorale au fédéral comme au municipal

Les Mères au front lancent une vidéo percutante pour que l’environnement soit la priorité au moment de voter le 20 septembre au fédéral, et le 7 novembre lors des élections municipales.

« Il en va de la santé et de la sécurité des enfants et de nous tous» soutient Frédérique Bérubé qui signe la réalisation de la vidéo et qui est mère au front pour Billie, âgée de 4 ans. «Nous voulons lancer un message politique et poétique, un cri du cœur, pour réveiller la population. »

Alerte rouge pour l’humanité

« Nous répondons à l’appel lancé par les scientifiques. On ne peut pas continuer à se mettre la tête dans les sables bitumineux. Même si c’est impopulaire, il faut suivre les recommandations des scientifiques. C’est dans notre intérêt à toutes et tous », affirme la comédienne Ève Landry, qui a pris part au tournage avec ses deux enfants Frédérique et Louis, et sa belle-maman, Anita. « On doit élire des personnes qui auront le courage de passer de la parole aux actes pour nous libérer de notre dépendance aux énergies fossiles et répondre à l’urgence climatique », poursuit-elle.

Les Mères au front soutiennent que les solutions environnementales existent et que nos élu·e·s fédéraux et municipaux ont un grand rôle à jouer pour les mettre en œuvre. « Il faut faire en sorte qu’à partir de maintenant toutes nos décisions passent le crible de leur impact sur l’environnement et la santé », soutient Laure Waridel, éco-sociologue et co-instigatrice de Mères au front.

Musique : nouvelle création de Jorane

La musique qui accompagne la vidéo de Mères au front est la toute nouvelle création de Jorane, dont le 11e album solo sortira vendredi. Comme l’explique l’artiste et mère de trois enfants : « Il est impératif de prendre position en plaçant l’environnement au cœur du débat politique. Au nom de nos propres enfants. »

«Mères au front,

Faire front commun, 

Tourner vert l’avenir.» – Jorane

Pour visionner la vidéo :

Vidéo sur Facebook

Vidéo sur Twitter

Vidéo sur Instagram

Vidéo sur YouTube

 

Cette vidéo peut être diffusée publiquement à la télé, à la radio et dans tout autre médium.

Réalisation caméra montage : Frédérique Bérubé. Deuxième caméra et enregistrement du texte : Mario Jean. Assistante : Valérie Poulin. Musique : Jorane. Voix : Eve Landry. Participation : Christine Dandurand et Maude ; Eve Landry, Frédérique et Louis ; Aline Silva et Raphaël ; Stéphanie Couture et Camille ; Dounia Belalia et Hanaé ; Frédérique Bérubé et Billie ; Kareen Guillaume et Oscar ; Gabrielle Leduc et Lilie ; Anita Flamez. Script : Laure Waridel. Conseils et bonnes idées : Jacques Duval.

À propos de Mères au front :

Mères au front est un mouvement citoyen décentralisé qui compte plus de 32 groupes locaux présents partout au Québec et au-delà. Le mouvement mobilise des mères, grand-mères, et tous ceux et celles qui souhaitent protéger l’avenir des enfants. À travers leurs actions, elles demandent aux élu·e·s de mettre en place les mesures qui s’imposent pour protéger la santé et la sécurité des enfants et des générations futures face à l’urgence climatique et la dégradation des écosystèmes.

meresaufront.org

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M6 International – Reportage inédit sur le retour des talibans et la prise de Kaboul

REPORTAGE INÉDIT SUR LE RETOUR DES TALIBANS ET LA PRISE DE KABOUL SUR M6 INTERNATIONAL sur M6 INTERNATIONAL  LE 11 SEPTEMBRE 2021

La chaîne M6 INTERNATIONAL présentera une programmation spéciale le samedi 11 septembre dès 21h00. 20 ans après les attaques terroristes de New York, et alors que le monde entier se prépare à commémorer l’événement, tous les regards se tournent vers l’Afghanistan, là où tout a commencé.

Le reportage inédit du magazine ENQUÊTE EXCLUSIVE | 11 septembre : 20 ans après, le retour des Talibans suit deux journalistes basés en Afghanistan depuis plusieurs mois. Immergés sur place, ces derniers ont suivi l’arrivée des Talibans au pouvoir et vécu en direct la prise de Kaboul. En résulte des témoignages rares et des images exceptionnelles.

Suivra à 22h25 toujours dans le magazine ENQUÊTE EXCLUSIVE | Afghanistan : Voyage au cœur de la terreur, une immersion au sein de la société et de l’histoire du pays.

 

ENQUÊTE EXCLUSIVE | 11 septembre : 20 ans après, le retour des Talibans – 21 h 00

 

Il y a deux décennies, Ben Laden et son réseau Al Qaïda sont protégés en Afghanistan par les Talibans, des islamistes ultra radicaux qui dirigent le pays d´une main de fer. L’Amérique leur déclare la guerre et le régime taliban tombe en à peine trois mois. Aujourd’hui, il n’y a plus de soldat américain sur le sol afghan. Et les Talibans viennent de reprendre le pays. Comment ce retour, qui rappelle l’une des pires tragédies de notre époque, a-t-il été rendu possible ? D’Afghanistan aux États-Unis, du Pakistan à la France, en passant par le Qatar, les équipes d´Enquête Exclusive racontent l’histoire de ce groupe fondamentaliste, directement lié au terrorisme international. Elles ont rencontré de nombreux témoins qui les ont combattus mais aussi certains de leurs anciens membres et chefs talibans, en exil à l’étranger ou dans les zones afghanes, dont le haut dirigeant Mohamed Nabi Omari qui leur a exceptionnellement accordé un long entretien.

 

ENQUÊTE EXCLUSIVE | Afghanistan : Voyage au cœur de la terreur – 22 h 25

 

L’Afghanistan est au bord du chaos. Les élections législatives, il y a trois ans, se sont déroulées dans un climat de tension extrême. Après 100 000 morts, et plus de 100 milliards de dollars investis par la communauté internationale, rien n’a été réglé. Les Talibans, enrichis par le trafic d’héroïne, principale source de revenus des combattants islamistes, sont plus forts et déterminés que jamais. Un document rare sur un pays longtemps réputé pour ses paysages somptueux et ses traditions millénaires, aujourd’hui déchiré après plus de quarante années de guerres ininterrompues.

 

Positions de M6 International

 

Helix de Vidéotron : 58 (HD)

Bell Télé Fibe : 1167 (HD)

Bell Alt Télé : 167 (HD)

Virgin TV : 167 (HD)

 

À propos de M6 International

M6 International est la chaîne qui réunit le meilleur des programmes de la chaîne M6 et les succès des autres chaînes du Groupe M6 (W9, 6ter, Paris Première et Téva).
M6 International propose aux francophones et Français de l’étranger, des contenus variés et de qualité auxquels ils n’avaient jusque-là pas accès.

 

 

 

 

Programme du JOUR 4 du Festival Courts d’un soir, samedi le 4 septembre 2021

Programme JOUR 4 du Festival Courts d’un soir, samedi le 4 septembre 2021

À mi-chemin de l’Édition 2021! Au programme de ce premier jour du long congé, après-midi pour enfants et soirée festive!

 

PROGRAMME :

14:30 · LES COURTS SUR PATTES · JEUX ET PETITES BÊTISES
Un programme de 5 courts métrages d’animation sans dialogue pour les tout-petits festivaliers (3 à 6 ans).
Billetterie : https://app.beavertix.com/fr/billetterie/achat-de-billet/1920/6654/WEB/APL
Quartier général en plein air · Bistro Unis TV · Place de la Paix · Métro Saint-Laurent

15:30 · LES COURTS SUR PATTES · COMPÉTITION OFFICIELLE · SÉRIE COURTE · DOUNIA
Forcés de quitter leur terre natale, Dounia et ses grands-parents partent en quête d’une nouvelle terre d’accueil. À mesure qu’elle traverse le monde à la recherche d’un asile, Dounia rencontre des gens et vit de nombreuses aventures. Et lorsqu’elle rencontre un obstacle qui semble insurmontable, la sagesse de l’ancien monde vient à sa rescousse sous la forme des graines de nigelle de sa grand-mère.
Billetterie : https://app.beavertix.com/fr/billetterie/achat-de-billet/1920/6654/WEB/XGO
Quartier général en plein air · Bistro Unis TV · Place de la Paix · Métro Saint-Laurent

17:00 · 5@7 · FESTIVAL LES FILMINISTES
Les Filministes présentent DJ Poptart. Sur place, DJ, mapping, bar local et plus!
Billetterie : https://app.beavertix.com/fr/billetterie/achat-de-billet/1920/6654/WEB/UQA
Quartier général en plein air · Bistro Unis TV · Place de la Paix · Métro Saint-Laurent

18:30 · COMPÉTITION OFFICIELLE · COURT-MÉTRAGE · BLOC 3
Programme de 7 courts-métrages de la Compétition Officielle 2021.
Billetterie : https://app.beavertix.com/fr/billetterie/achat-de-billet/1920/6654/WEB/PRA
Quartier général en plein air · Bistro Unis TV · Place de la Paix · Métro Saint-Laurent

21:00 · LA FÊTE DU CLIP
Compétition de Clips musicaux canadiens.
Billetterie : https://app.beavertix.com/fr/billetterie/achat-de-billet/1920/6654/WEB/BJC
Quartier général en plein air · Bistro Unis TV · Place de la Paix · Métro Saint-Laurent

Venez profiter de notre Bistro Unis TV, ouvert à tous·tes dès 13h00, entrée libre!
Nous vous recommandons de réserver des billets pour vous garantir une place lors des événements.
La présentation d’un passeport vaccinal ET d’une pièce d’identité valide est obligatoire pour l’accès aux sites du Festival.

Bon Festival!

Festival Courts d’un soir
Festival international du Court-métrage de Montréal
contact@courtsdunsoir.com

 

À Télé-Québec dès le 6 septembre, TÉLÉVOREZ la nouvelle programmation !

Télévorez Télé-Québec! Voilà l’invitation que lance fièrement Télé-Québec en 2021-2022 avec une programmation mariant quantité et qualité !

Dès le 6 septembre 2021 et au cours des prochains mois, les émissions déjà tant appréciées seront de retour et des nouveautés en tout genre seront lancées sur toutes les plateformes. Décidément, le public aura largement de quoi télévorer Télé-Québec! Pour tout savoir : rentree.telequebec.tv.

Premier saut dans cette nouvelle programmation : une Curieuse rentrée 2021 des plus délassantes au cours de laquelle plusieurs personnalités de Télé-Québec dévoilent à Christian Bégin et au public ce que la saison leur réserve. L’émission spéciale est suivie du premier grand rendez-vous culturel de 2021-2022 : Charlebois à Ducharme, un concert unique et enveloppant livré brillamment par Charlebois, qui interprète 14 chansons issues de son répertoire ducharmien, accompagné par des comédiens qui mettent leurs voix au service des textes de l’écrivain. (vendredi 3 septembre à 19 h 30, puis à 21 h)

Forte de ses GRANDS RENDEZ-VOUS CULTURELS salués par le public et les médias l’an dernier, Télé-Québec en promet bien d’autres au cours des prochains mois, des productions réalisées pour la plupart expressément pour son public : Les étés souterrains, un solo théâtral en direct avec Guylaine Tremblay; Loud cinétique avec Loud et ses invités, dont Charlotte Cardin et Alexandra Stréliski; Gregory Charles et sa bande dans un hommage à la musique métissée de Montréal; Passagers, un voyage dans le monde du cirque avec Les 7 Doigts; Les Cowboys Fringants avec l’Orchestre symphonique de MontréalLes Ballets Jazz Montréal sur la musique de Patrick Watson; Vivre : le spectacle spectral de l’unique Klô Pelgag; un concert hautement rock pour la Journée internationale des droits de la femme avec Marjo et ses complices; Embrasse, la nouvelle pièce de Michel Marc Bouchard avec Anne-Marie Cadieux, Alice Pascual, Anglesh Major, Théodore Pellerin et Yves Jacques; une odyssée musicale avec Cœur de pirate; et plus.

Outres ces rendez-vous, la CULTURE a encore une place de choix à Télé-Québec, que ce soit avec Belle et BumLe Premier Gala de l’ADISQY’a du monde à messeCette année-là ou avec une programmation cinéma qui en met plein la vue aux cinéphiles et aux familles. Pour sa deuxième année, la compétition de rap télévisée La fin des faibles propose plusieurs nouveautés. Avis à tous et toutes : la période de candidatures s’ouvre au début septembre! La fin des faibles s’inscrit par ailleurs dans le grand projet Le français, comme je l’aime! qui veut mettre notre belle langue française à l’honneur avec, entre autres, une série de 101 capsules à saveur humoristique, historique et artistique; un événement télévisuel de 90 minutes réunissant des artistes multidisciplinaires; et un manifeste porté par plusieurs personnalités connues du Québec.

Tout comme La fin des faiblesLA FABRIQUE CULTURELLE fait la part belle à la culture hip-hop avec la nouvelle websérie Le cœur sur le flow, menée par Marième Ndiaye. Autre nouveauté du côté de la plateforme culturelle de Télé-Québec : Fanny Bloom marque les 20 ans de l’indétrônable album Rêver mieuxavec le balado en cinq épisodes Daniel Bélanger : Rêve encore.

Du côté des émissions de SOCIÉTÉ qui permettent de mieux comprendre notre monde, la nouveauté pilotée par Patrick Lagacé Nos années 20 s’ajoute à Dans les médias (qui présentera sa 100e émission et accueille cette saison Philippe Léger à titre de nouveau chroniqueur), à L’avenir nous appartient et à Deux hommes en or. L’année 2020 a bousculé toutes les sphères de nos vies. Ce magazine explore les manières dont notre société, qui est à un tournant à tous les égards, va y réagir et se réinventer au cours de la prochaine décennie.

Du côté des MAGAZINES : Format familialÇa vaut le coût (qui accueille la jeune reporter Julia Pagé et fêtera cette saison sa 200e émission) et L’indice Mc$ween (qui lance sa saison avec sa 100e émission) voient poindre à l’hiver la nouveauté En ligne, où l’humoriste Mehdi Bousaidan plonge dans l’univers du numérique à la recherche de conseils pratiques et de notions essentielles pour adopter de bonnes pratiques en ligne. Au fait, est-ce vrai que nos téléphones nous écoutent à notre insu?

Les bonnes RECETTES réconfortantes, 100 % santé ou tout à fait décadentes ont toujours la cote avec Curieux Bégin, qui se permet une sortie toute spéciale dans la vallée de l’Okanagan, ainsi qu’avec Un chef à la cabane et Moi j’mange, qui accueille à quelques occasions la créatrice culinaire et grande gagnante du concours Wall of Chefs, Lindsay Brun. D’ailleurs, Lindsay arrive également sur la plateforme Cuisinez! avec la série Lindsay Brunch pour réinventer les déjeuners grâce à des plats vraiment surprenants!

Les amateurs de FICTION ne seront pas en reste! D’abord, du côté jeunesse et famille, on note les deuxièmes saisons du 422, des Mutants et de la websérie La Panne (avec la participation de Nathalie Simard), mais également la nouveauté Le pacte dans laquelle trois jeunes font le serment de tout mettre en œuvre pour protéger leurs sombres secrets, avec les jeunes Mathéo Piccinin-Savard, Léokim Beaumier-Lépine, Sarah-Maxine Racicot ainsi que Marilyn Castonguay, Alexandre Goyette, Debbie Lynch White, Fanny Mallette, Fayolle Jean Junior, pour n’en nommer que quelques-uns. Du côté des webséries grand public, il faut voir Je ne suis pas un robot avec Geneviève Schmidt et Leila Donabelle Kaze dans l’univers sordide de la modération des contenus des réseaux sociaux, et Entrelacés, qui met de l’avant la vie amoureuse de tout couple, entre lune de miel, lutte pour le pouvoir et doute. Finalement, coups de cœur dénichés à l’international : la nouveauté Wisting, une enquête scandinave sous haute tension, et la troisième saison d’Unforgotten : le passé déterré, où l’inspectrice en chef Cassie Stuart et son collègue Sunny Khan enquêtent sur le meurtre d’une jeune fille de seize ans, à Londres.

Télé-Québec est passée maître en présentation de SÉRIES DOCUMENTAIRES marquantes. Série la plus regardée de la chaîne l’année dernière*, De garde 24/7 est de retour avec, en début de saison, trois nouvelles émissions dédiées à la course contre la montre occasionnée par la COVID, Police en service est aussi de retour pour une nouvelle saison et un nouveau balado. Nouveauté à ne pas manquer : La Une offre une immersion dans les coulisses du journalisme d’enquête en suivant des journalistes engagés toujours en quête de vérité et fait voir l’ampleur du travail accompli derrière chaque enquête qui révèle, bouscule et dérange. La Une est aussi accompagnée d’un balado. Les vins de la Belle Province ayant de plus en plus la cote auprès des amateurs québécois, une autre série documentaire attirera l’attention au printemps. D’un réalisateur lui-même fils de vigneron, La vigne est belle révèle la richesse de l’univers vinicole d’ici en captant, au fil de nos quatre saisons, le travail quotidien et les enjeux tant humains que professionnels de vignerons passionnés.

Jusqu’à 5,5 millions de Québécois ont regardé au moins un DOCUMENTAIRE à Télé-Québec l’année dernière.** À nouveau cette année, il y a fort à parier que les documentaires québécois présentés en primeur feront discuter, brasseront la cage, secoueront peut-être même des idées préconçues. Dans le docu-variété Le 11 septembre et moi, Nicolas Ouellet rencontre Mehdi Bousaidan, Safia Nolin, Rahmane Belkebiche, Chafiik (Loco Locass), Elkahna Talbi (Queen Ka) et Ines Talbi pour percevoir comment l’événement s’est répercuté sur leur art. Avec Le procès, Pierre Craig se propose d’examiner les méandres du système de justice pour tenter de comprendre les raisons de sa lourdeur et de sa forte résistance au changement, car plus d’un s’est découragé, y a laissé sa santé ou y a perdu toutes ses économies. Les Québécois dépassent au quotidien de 250 % la moyenne mondiale de consommation d’eau potable; La goutte de trop se penche sur notre honteux gaspillage d’eau qui va même jusqu’à mettre la ressource en péril! Le poignant Seuls met trois visages sur tous ces enfants qui – année après année – partent de leur pays, arrivent seuls au Québec et doivent se reconstruire en ayant tout laissé derrière, même leurs parents. Trente-cinq ans après le décès du politicien et cent ans après sa naissance, le journaliste Guillaume Bourgault-Côté pose la question Qui se souvient de René Lévesque? De Montréal à New Carlisle, il traverse le Québec pour aller à la rencontre de proches, de collègues, d’experts et d’artistes qui ont côtoyé l’homme, au propre comme au figuré. Ensemble, ils tentent de cerner ce qu’il nous reste de René Lévesque. À se mettre à l’oreille également : le balado La nuit des longs couteaux remontant le fil haletant de la fameuse nuit historique où le premier ministre du Québec s’est pris au piège d’un fin stratège. Dans Perdre Mario, qui sera diffusé lors de la Semaine de prévention du suicide, le réalisateur Carl Leblanc décrit ce qui a précédé le geste ultime de son meilleur ami Mario, qui s’est logé une balle de calibre 22 dans la tête, et démonte la mécanique du désarroi vécu par sa bande d’amis tissée serrée. Cinquante ans plus tard, que reste-t-il du syndicalisme qui a voulu renverser l’ordre établi? Pouvoir oublier(titre provisoire) interroge le mythe fondateur du syndicalisme québécois moderne qu’est le Front commun de 1972, à l’aube de son cinquantième anniversaire. En 2003, la vidéo du Québécois Ghyslain Raza mimant une scène tirée des films Star Wars avec un sabre laser devient virale sur toute la planète. L’adolescent de quatorze ans devient ainsi la première victime de cyberintimidation à l’échelle mondiale, bien avant l’arrivée des médias sociaux. Il brise aujourd’hui le silence et réfléchit au phénomène dont il a été la proie dans le documentaire Dans l’ombre du Star Wars Kid. À tous ceux-là s’ajoute une variété de documentaires choisis à l’international, dont la série d’observation belge Les gardiens de l’Antarctique, qui suit une quarantaine de personnes, dont un Québécois, s’apprêtant à passer quatre mois en Antarctique, isolées du reste du monde et gérant au quotidien le fonctionnement pratique de la station polaire. La série soulève des questions universelles et des défis pour l’avenir sur les plans planétaire et climatique. Également : Vieillir jeune, dans lequel des scientifiques sont persuadés que la recette antivieillissement est sur le point d’être trouvée; 11 septembre minute par minute, qui expose la communication frénétique qui a eu lieu sur les ondes alors que les agents de bord, les autorités de l’aviation et le président vivaient le cauchemar; La grande malbouffeMon cerveau fait l’autrucheFast fashion, les dessous de la mode à petite prixDes vaccins et des hommes; et bien d’autres.

Cette année encore, Télé-Québec se pose en joueur de premier plan pour la JEUNESSE ET LA FAMILLE. D’ailleurs, la réputation de la chaîne en la matière n’est plus à faire à l’international! C’est pour cette raison qu’elle diffusera Les Schtroumpfs 3D en grande primeur francophone nord-américaine à l’automne, de même que les aventures du célèbre chien des albums Astérix avec Idéfix et les Irréductibles. Du côté des productions québécoises, aux Alix et les MerveilleuxPasse-Partout (dont l’album de nouvelles chansons interprétées par plusieurs artistes sortira à l’hiver), Cochon dingueGénial!Encore plus Génial! et MAMMOUTH s’ajoutent les nouvelles capsules animées réalisées entièrement par l’équipe de Télé-Québec Super Plex ainsi que le nouveau magazine familial C’est humain, où Marie Soleil Dion se donne pour mission de percer les mystères de l’être humain et de comprendre les comportements humains, des plus sérieux aux plus loufoques, en réalisant des expériences étonnantes avec une personnalité invitée à chacune des émissions.

Coucou, l’endroit idéal où les tout-petits retrouvent leurs meilleurs jeux et émissions ainsi que leur cher ami Bulle; le Squat qui, comme un véritable réseau social en ligne, favorise les échanges entre les jeunes dans le respect de soi, des autres et de la diversité des opinions; La Fabrique culturelle, qui présente des contenus des quatre coins du Québec; et Cuisinez! avec ses quelque 5 000 recettes : LES PLATEFORMES de Télé-Québec ont la cote! Même chose du côté de la plateforme dédiée aux enseignants et élèves Télé-Québec en classe, qui ajoute à tous ses contenus offerts 32 trousses interactives en littérature entièrement réalisées à partir d’albums québécois pour les élèves des 2e et 3e cycles du primaire. Les trousses proposent des activités variées pour faire participer les élèves, les faire lire, écrire, dessiner, mimer, discuter et réfléchir.

Les télévores sont de tous les âges. Ils sont renseignés et informés et aiment avoir l’heure juste. Ils veulent discerner ce qui est vrai de ce qui l’est moins ou pas du tout. Ils ont l’œil curieux. Ils veulent de l’émotion… Les télévores, grands ou petits, s’intéressent aux histoires inventées. Ils adorent se faire surprendre! Les télévores sont omnivores, herbivores, locavores et tout ça à la fois. Les télévores sont Télé-Québécois et fiers de l’être!

À propos de Télé-Québec

Télé-Québec est le média public à vocation éducative et culturelle du Québec. Multiplateforme, Télé-Québec propose une programmation unique qui a pour but de cultiver le goût du savoir, de favoriser l’acquisition de connaissances, de susciter la réflexion, de promouvoir la vie artistique et culturelle d’ici ainsi que de refléter les réalités régionales et la diversité du Québec. Outre son siège social établi à Montréal, la Société compte 10 bureaux régionaux. Que ce soit sur son site Web ou avec son application, Télé-Québec propose tous ses contenus vidéo sur tous les écrans, et ce, gratuitement. On peut suivre Télé-Québec sur FacebookTwitter et Instagramtelequebec.tv

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GRANDÉ STUDIOS voit encore plus grand avec la production virtuelle en temps réel !

GRANDÉ STUDIOS voit encore plus grand avec la production virtuelle en temps réel 

Présentation d’une vidéo de démonstration d’effets spectaculaires qui brouille les frontières entre les environnements virtuel et physique !

Plaque tournante de l’industrie des effets visuels, Montréal est incontournable pour les producteurs cinématographiques et audiovisuels qui misent sur le talent de ses artisans. Et parmi les joueurs importants, on compte GRANDÉ STUDIOS. L’entreprise montréalaise pousse désormais l’expertise encore plus loin avec la production virtuelle en temps réel.
Montréal, le 20 août 2021 – Inauguré en 2016, GRANDÉ STUDIOS ne cesse de croître depuis, afin de répondre à la demande. Comptant parmi les rares qui accueillent des tournages de films et de séries télé en provenance d’Hollywood, l’entreprise montréalaise jouit d’une précieuse expertise reliée à la production virtuelle en temps réel. Mise au service des productions d’ici et d’ailleurs, cette façon de tourner aussi spectaculaire que flexible conjugue les avancées en réalité augmentée des moteurs de jeux vidéo au cinéma comme on le connaît.

« Grâce à cette expertise, nous pouvons créer des environnements virtuels qui autrement seraient inaccessibles, peu abordables ou difficilement contrôlables. Et, afin de garder toute la magie du cinéma et donner aux interprètes la chance de livrer une performance optimale, on réussit à faire oublier la technologie qui devient la continuité du décor physique. Du côté artistique comme technique, ce mariage du traditionnel et du virtuel que nous maîtrisons désormais est extraordinaire. » – Andrew Lapierre, vice-président exécutif et cofondateur de GRANDÉ STUDIOS

Au service d’Hollywood comme de la télévision et du cinéma québécois !

Attention, on ne doit pas penser que la production virtuelle en temps réel ne s’adresse qu’aux mégaproductions américaines ! On parle d’une technologie extrêmement flexible, les coûts sont variables et les équipes de GRANDÉ STUDIOS — formées de partenaires (Float4 et Trans-Québec) qui marient autant le tournage physique que virtuel — s’ajustent selon les besoins des productions. On guide le client, techniquement et artistiquement, on accompagne l’ensemble de ses artisans, et ce, à toutes les étapes, si nécessaire : de l’idéation à la postproduction en passant par le storyboard et, bien entendu, tout au long de la production et du tournage.

 

Un peu plus sur la production virtuelle en temps réel

Le monde du cinéma est en constante évolution et l’utilisation relativement récente des moteurs de jeux vidéo, tel Unreal engine créé par EPIC GAMES, permet de conjuguer les techniques traditionnelles et virtuelles. Comme le suggère l’appellation « temps réel », un moteur de jeu produit des images en millisecondes, s’adaptant instantanément et restituant des images en temps réel malgré les actions du joueur ou, ici, du réalisateur. Cette rapidité permet une qualité du rendu final saisissante.

Ainsi, on projette sur un mur virtuel — écrans DEL ou fonds verts — des environnements en « temps réel », qu’ils soient extrêmement réalistes ou encore futuristes. La caméra capte directement les performances des interprètes, les éléments de décor réels, ainsi que ces environnements numériques. Aucun besoin de créer une image composite par la suite, tout est filmé à même la caméra.

La production virtuelle en temps réel permet la visualisation et la manipulation de différents éléments et effets numériques beaucoup plus tôt que dans un tournage « traditionnel.

Puisqu’une image vaut mille mots, voici une vidéo de démonstration reliée à la production virtuelle en temps réel réalisée par GRANDÉ STUDIOS en partenariat avec Float4 et Trans-Québec :

https://grandestudios.com/videos/production-visuelle-in-camera-vfx.html?v2

 

À propos de GRANDÉ STUDIOS (GROUPE DAZMO)

Fondé par Iohann Martin, Andrew Lapierre, Paul Hurteau et Mitsou Gélinas en 2016, GRANDÉ STUDIOS cumule plus de 340 000 pieds carrés d’espace de tournage / construction et fournit des installations de production, des services de location de caméras et d’éclairage ainsi que des services techniques à l’industrie télévisuelle et cinématographique. Comptant parmi les rares studios qui accueillent des tournages de films et de séries télé en provenance d’Hollywood, GRANDÉ STUDIOS a hébergé de nombreuses productions, d’ici comme d’ailleurs, dont Moonfall, The Truth About the Harry Quebert Affair, X-Men : Dark Phoenix, Disappointment Blvd, French Exit, Jack Ryan, La semaine des 4 Julie, En direct de l’univers, La guerre des clans… et plusieurs autres.

 

 

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MUTEK FORUM 2021 – S’IMMERGER DANS LES NOUVELLES PRATIQUES

MUTEK FORUM 2021 – S’IMMERGER DANS LES NOUVELLES PRATIQUES du 24 août au 2 septembre prochain

Entrevue avec Katharina Meissner, responsable de MUTEK Forum par la journaliste Léa Villalba

Depuis sa première édition en 2000, le festival MUTEK a à cœur de rassembler et de nourrir les professionnels de la création numérique. Panels, conférences, tables rondes… cette année encore, MUTEK Forum 21 proposera à la fois des découvertes, des réflexions profondes sur le milieu et des rencontres enrichissantes. La responsable de ce volet Katharina Meissner nous en parle.

Bien qu’une partie du festival MUTEK a toujours été dédiée aux professionnels, c’est en 2013 que les activités de l’organisme ont pris une tout autre dimension. « On a ajouté un nouveau volet à nos activités avec le Forum, un événement que l’on proposait quelques mois après le festival principal, composé de plusieurs jours où des professionnels pouvaient explorer d’autres pratiques, participer à d’autres types d’activités, etc… C’était devenu un réel objectif pour nous », se souvient la responsable Katharina Meissner.

En 2019, pour les 20 ans de MUTEK, le Forum a été intégré à la semaine de festival. Il a alors pris une envergure plus importante. « Au départ, on ralliait surtout les communautés créatives de Montréal, du Québec. Ensuite, on a voulu affirmer le Forum comme un événement à visée internationale, tant dans les contenus que pour les publics », ajoute-t-elle.

Pour une deuxième année consécutive, MUTEK Forum aura lieu en format hybride. Un changement qui a su porter ses fruits en 2020 avec une édition « très réussie », notamment grâce à la plateforme en ligne. « Regarder des conférences depuis son canapé marche aussi bien que de les regarder dans une salle donc on n’a pas eu trop de perte à ce niveau-là », affirme Mme Meissner. La pandémie a aussi permis de mettre en place un marché virtuel pour relier artistes et acheteurs de partout dans le monde. « Le virtuel permet une accessibilité et une connexion entre des publics très divers. C’est une avenue qu’on va continuer à explorer dans les prochaines années », poursuit-elle. Elle espère cependant qu’avec une situation sanitaire plus stable, des projets concrets et en présentiel pourront avoir lieu dans les prochains mois.

La plateforme MUTEK a accueilli l’an dernier plus de 700 participants qui représentaient 350 organismes de 52 pays.

SÉRIE PLAY Cinquième Salle de la Place des Arts
SÉRIE NOCTURNE MTELUS

 

Interconnecter les acteurs du numérique

Pour sa 8e édition, MUTEK Forum accueillera 140 intervenants pour plus de 60 activités (panels, tables rondes, conférences…) dans différents domaines du numérique. On retrouvera par exemple la thématique de la XR (réalité augmentée et mixte) qui est un volet « très fort » depuis quelques années. « Il y aura les pitchs de projets de 6 créatrices émergentes de Montréal et de Miami et même un regard exclusif derrière les coulisses du projet l’Infini du Phi. Ça va être trippant », exprime Mme Meissner.

Parmi les autres thématiques, on peut notamment évoquer l’intelligence artificielle, la musique électronique, les nouveaux modèles de présentations et de monétisation de contenus ou encore la detox digitale et les pratiques innovantes en création numérique. Des thématiques diversifiées qui cherchent à rassembler les différents publics du numérique et de la musique. « On va évoquer l’écoresponsabilité dans la musique électronique, mais aussi le monde du marché d’art numérique avec les NFT. On a aussi toute une partie sur des réflexions critiques autour de la technologie, notamment avec les données en ligne, la relation avec son alter ego virtuel, etc… On propose notamment des ateliers qui permettent de développer une meilleure compréhension de tout ça », élabore la responsable.

Chaque midi, les professionnels pourront commencer avec des conférences et conversations sur des thèmes divers. Ils auront ensuite le choix entre 2 activités en après-midi, suivies par un « question-réponse » avec un artiste du festival et un récapitulatif pour terminer la journée. MUTEK Forum se tiendra du 24 août au 2 septembre avec un pass unique (entre 60 et 200$ selon statut) pour accéder à toutes les activités.

Pour en savoir plus : Entre création et exploration, réflexion et innovation

Guide essentiel : Programme MUTEK FORUM et  Billetterie

 

Entrevue da la journaliste Léa Villalba, réalisée en août 2021 pour ©CTVM.info

 

 

 

 

 

DÉCLARATION DU COMMISSAIRE DE L’ONF À LA SUITE DU DÉCÈS DE M. ROCK DEMERS

DÉCLARATION DU COMMISSAIRE DE L’ONF À LA SUITE DU DÉCÈS DE M. ROCK DEMERS

 

Le 18 août 2021 – Montréal – Office national du film du Canada (ONF)

C’est avec une grande tristesse, mêlée d’un profond respect, que nous avons appris le départ de M. Rock Demers, l’homme qui a inspiré et fait rêver des milliers de jeunes et de moins jeunes, au Canada comme partout dans le monde.

Reconnu comme l’un des plus grands producteurs canadiens, Rock Demers a aussi été un mentor pour toute une génération d’artistes, d’artisans et artisanes, de cinéastes et de producteurs et productrices, forgeant des carrières qui rayonnent encore aujourd’hui. Pionnier dans l’art de raconter des histoires qui mettent en avant une jeunesse débrouillarde et inventive, Rock Demers a fait une place de choix aux enfants dans notre industrie cinématographique, que ce soit au sein du Festival international du film de Montréal ou par l’entremise de sa prolifique maison de production.

M. Demers a siégé au conseil d’administration de l’ONF pendant trois ans, y insufflant une énergie et une vision à la mesure de son expérience et de son dévouement.

Nous nous souviendrons de lui comme d’un grand producteur, passionné, déterminé, actif et débordant d’imagination.

Son œuvre perdure, sa mémoire demeure.

Au nom de tout l’ONF, j’adresse mes plus sincères condoléances à sa famille et à ses proches.

 

Claude Joli-Coeur

Commissaire du gouvernement à la cinématographie et président de l’ONF

 

Prix Prism 2021, « Thirteen » de Haviah Mighty remporte le Grand Prix

Le prix Prism, qui récompense le talent exceptionnel dans la production canadienne de vidéoclips, a annoncé le 26 juillet 2020 les œuvres lauréates du Grand Prix et du Prix du public de son édition 2021.

« Thirteen » de Haviah Mighty remporte le Grand Prix du prix Prism 2021

« Pay it Forward » d’Aquakultre gagne le Prix du public auprès des fans

Un jury composé de plus de 130 professionnel.le.s des industries de la musique et des arts médiatiques a sélectionné « Thirteen » de Haviah Mighty, réalisé par Theo Kapodistrias, comme gagnant du Grand Prix, qui est accompagné d’une bourse de 20 000 $. Le Prix du public, décidé par les fans, a été remporté par les réalisateurs Evan Elliot et Lance Sampson pour le vidéoclip « Pay it Forward » d’Aquakultre.
Le prix Prism 2021 a souligné l’excellence visuelle des 10 meilleurs vidéoclips canadiens de l’année lors d’une présentation virtuelle mettant en valeur les œuvres en nomination. Le spectacle était présenté par le rappeur canadien Cadence Weapon et scénarisé par la journaliste musicale Sajae Elder.
En plus du Grand Prix et du Prix du public, la présentation virtuelle du prix Prism 2021 a été l’occasion d’honorer les lauréat.e.s de plusieurs prix spéciaux, des artistes au talent immense qui laissent leur marque dans l’industrie canadienne et internationale de la musique.
● Le groupe d’art punk et collectif multimédia Crack Cloud s’est vu remettre le prix Hi-Fidelity, créé pour souligner l’apport d’artistes exécutant.e.s qui utilisent le vidéoclip de manière innovante.
● Le réalisateur et photographe Gennelle Cruz a reçu le prix Lipsett, qui récompense une approche singulière de l’art du vidéoclip.
●Le directeur de la photographie Jordan Oram a obtenu le Prix de la contribution exceptionnelle (présenté par Slaight Music), qui souligne un apport exceptionnel à l’art du vidéoclip sur la scène internationale.
● La théoricienne, écrivaine et artiste de renom Leanne Betasamosake Simpson, membre de la communauté Michi Saagiig Nishnaabeg, a reçu le prix Willie Dunn (soutenu par Téléfilm Canada), remis à un.e pionnier.ière canadien.ne qui a fait preuve d’excellence artistique au sein des communautés de la musique, du vidéoclip et/ou du cinéma. En tant que lauréate du prix, Leanne a reçu un cachet de 2 500 $ et a été invitée à choisir un.e artiste canadien.ne émergent.e qui serait honoré.e lors de la présentation virtuelle du prix Prism et qui se verrait remettre une bourse de 2 500 $. Elle a choisi la musicienne inuk Beatrice Deer.
Louis Calabro, vice-président, programmation et remises de prix à l’Académie canadienne du cinéma et de la télévision et fondateur du prix Prism. « Les vidéoclips ont toujours eu le pouvoir d’élargir l’expérience du public au-delà de la chanson. Avec “Thirteen”, Haviah et Theo vont encore plus loin en créant un récit aussi fort qu’essentiel. C’est une œuvre que nous ajoutons avec fierté à la liste des éminentes vidéos gagnantes du Grand Prix du prix Prism », a-t-il déclaré.
Chaque année, le jury du prix Prism visionne plus de 300 vidéoclips canadiens admissibles et vote pour déterminer la liste des 20 meilleurs vidéoclips de l’année et la liste des 10 finalistes. Après un second vote du jury à partir de la liste des 10 finalistes, l’œuvre lauréate du Grand Prix est sélectionnée et l’équipe gagnante reçoit une bourse de 20 000 $ ; les neuf autres équipes créatives finalistes se voient remettre un prix de 1 000 $ offert par Slaight Music, grand partenaire. Les 20 vidéoclips finalistes du prix Prism 2021 sont admissibles au Prix du public.
Tou.te.s les lauréat.e.s des prix remis dans le cadre du prix Prism (Grand Prix, Prix du public et tous les prix spéciaux) reçoivent une bourse de 2 500 $ en location d’équipement offerte par William F. White International Inc., partenaire de soutien.
À PROPOS DU PRIX PRISM
Le prix Prism est un prix national décidé par un jury qui récompense le talent exceptionnel dans la production canadienne de vidéoclips et qui remet la bourse en argent la plus importante au monde pour les vidéoclips. Fondée en 2012, cette récompense annuelle rassemble un jury de plus de 130 professionnel.le.s canadien.ne.s des industries de la musique et du cinéma pour couronner le meilleur vidéoclip de l’année. Le prix Prism est une division de l’Académie canadienne du cinéma et de la télévision, un organisme qui, tout comme le prix Prism, a pour but de promouvoir et de soutenir les projets créatifs canadiens, tout en inspirant la prochaine génération de talents et en contribuant à son développement.
Les lauréat.e.s précédent.e.s du Grand Prix sont : Peter Huang, pour Far Away de Jessie Reyez (2020), Kevan Funk, pour Lowde Belle Game (2019), Fantavious Fritz, pour Work de Charlotte Day Wilson (2018), Martin C. Pariseau, pour Lite Spots de Kaytranada (2017), Philip Sportel, pour Avalanche de Kalle Mattson (2016), Chad VanGaalen, pour Beat The Drum Slowly de Timber Timbre (2015), Emily Kai Bock, pour Afterlife d’Arcade Fire (2014) et Noah Pink, pour Brian Wilson is A.L.i.V.E de Rich Aucoin (2013).
Le prix Prism remercie son grand partenaire, Slaight Music, ses partenaires principaux, Téléfilm Canada et FACTOR, ainsi que son partenaire de soutien, William F. White International Inc. 
Pour plus d’informations, merci de consulter PrismPrize.com.
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Le FIFA lance son appel à soumissions pour sa 40e édition

Le Festival International du Film sur l’Art (Le FIFA) annonce l’ouverture de sa période de soumissions en vue de sa 40e édition qui se tiendra en salle et en ligne, du 15 au 27 mars 2022.

Les activités et rencontres pour les professionnel·le·s se tiendront majoritairement du 16 au 20 mars, l’an prochain.

Cet appel à soumissions s’adresse aux réalisateur·rices, producteur·ices, distributeur·ices, qui ont terminé ou termineront prochainement un film sur l’art, une fiction sur l’art, un film biographique, un documentaire, une captation, une vidéo d’art ou de l’art médiatique. Ces derniers pourront ainsi présenter leur(s) œuvre(s) en première à Montréal. Le formulaire de soumission doit être complété à cet effet avant le 30 octobre 2021.

CONDITIONS D’ADMISSIBILITÉ

La programmation du FIFA se concentre sur le film sur l’art. Le Festival présente des documentaires, des films sur l’art, des fictions sur l’art, des films biographiques, des vidéos d’art, des vidéoclips, des captations et englobe tous les arts, de toutes les époques et de tous les styles.

Le FIFA accepte ainsi les soumissions des types d’œuvres suivants : courts-métrages (moins de 30 min.), moyens-métrages (31-59 min.) et longs-métrages (60 min. et plus).

Les informations relatives aux conditions d’admissibilité et de soumission des œuvres, de même que les renseignements portant sur frais d’inscription et règlements sont disponibles en ligne via ce lien.

Un rabais «lève-tôt» est offert pour toute soumission de film avant le 31 août 2021.

SOUMETTRE UN FILM

À PROPOS DU FIFA

Le Festival International du Film sur l’Art (Le FIFA), fondé par René Rozon, se consacre à la promotion et au rayonnement international du film sur l’art et des arts médiatiques. Depuis près de quatre décennies, il propose un événement annuel au mois de mars, qui permet de découvrir les derniers documentaires sur l’art. Avec une programmation et différentes activités tout au long de l’année à travers un vaste réseau de diffusion culturelle et scolaire, Le FIFA s’engage à accroître la connaissance et l’appréciation de l’art auprès du public, à promouvoir le travail des artistes œuvrant dans les domaines du cinéma, de la vidéo et des arts visuels, ainsi qu’à encourager la production et la diffusion de films sur l’art. Sa 40e édition se déroulera du 15 au 27 mars 2022.

Il est également à souligner que Le FIFA a récemment lancé ARTS.FILM, un nouveau centre d’art virtuel qui rend des films sur l’art accessibles partout au Canada, en tout temps et toute l’année.

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TÉLÉFILM CANADA FAIT LE POINT SUR LES FILMS EN DIFFÉRENTES LANGUES

TÉLÉFILM CANADA FAIT LE POINT SUR LES FILMS EN DIFFÉRENTES LANGUES

Communication de Christa Dickenson, Directrice générale et Cheffe de la direction, Téléfilm Canada

J’aimerais prendre le temps de revenir sur de récentes discussions qui ont eu lieu au sujet des films en différentes langues. Je sais qu’il s’agit d’un sujet important, et Téléfilm et moi vous avons entendu.

Pour que notre industrie soit plus équitable, il faut que les talents de notre pays puissent créer leurs œuvres dans leur propre langue en mettant de l’avant leur propre voix. Il ne fait aucun doute que le financement de films en différentes langues est un aspect essentiel de l’objectif que s’est donné Téléfilm de rendre notre industrie plus inclusive. En tant que Partenaire de choix, Téléfilm continue à moderniser ses programmes et ses processus pour ainsi devenir une institution plus inclusive pour tous. Établir un cadre pour soutenir des films en différentes langues est une priorité.

Si nous avons fait énormément de progrès au cours de la dernière année pour créer un environnement inclusif et représentatif de tous les Canadiens, nous sommes conscients qu’un changement à long terme n’arrivera jamais assez rapidement. Il reste encore beaucoup de travail à faire.

Langue et identité sont indissociables. À Téléfilm, nous nous sommes engagés à travailler activement pour soutenir les cinéastes de notre pays en leur donnant les moyens de raconter leurs histoires avec authenticité. Nous croyons qu’un cadre approprié doit être mis en place pour financer des films dans différentes langues en respectant la voix choisie par le cinéaste et en reflétant la richesse de la société canadienne.

Nous croyons que pour apporter un changement à long terme et durable, il est nécessaire d’établir un cadre et de mettre en place un processus de consultation.

Actuellement, les principes directeurs de notre Programme de production soutiennent des projets qui sont principalement en anglais, en français et en langues autochtones. Je sais que des incohérences quant au soutien de projets en différentes langues ont, à juste titre, suscité de la confusion et de la frustration, et nous travaillons à régler cette situation.

La prochaine réunion de notre Groupe de travail sur la diversité et l’inclusion doit avoir lieu le 8 juin, et un point à l’ordre du jour porte sur la création d’un sous-comité sur les projets en différentes langues. Une fois créé, ce sous-comité collaborera avec des chefs de file de notre communauté cinématographique représentant une diversité de voix et de points de vue, qui pourront nous éclairer sur la question. Si ces conversations sont essentielles, ce processus nécessite aussi des interactions avec différents paliers de gouvernement.

Nous nous engageons à ce qu’un cadre pour les films en différentes langues soit mis en place pour l’automne 2021, afin que des projets dans toutes les langues puissent faire une demande au Programme de production.

Ce travail est mené par l’équipe du Portefeuille culturel qui sera secondée par la nouvelle personne qui occupera la vice-présidence, Équité, diversité et inclusion lorsqu’elle sera en poste.

Tandis que nous continuons à façonner ensemble l’industrie de demain, je suis impatiente d’entendre votre point de vue sur le sujet. Merci de votre dévouement indéfectible.

Christa Dickenson
Directrice générale et Cheffe de la direction
Téléfilm Canada

 

Le Festival des Arts de St-Sauveur (FASS) célèbre en vrai son 30e anniversaire du 29 juillet au 8 août 2021

Le FASS célèbre en vrai son 30e anniversaire du 29 juillet au 8 août 2021

Le Festival des Arts de Saint-Sauveur propose pour son 30e anniversaire un programme adaptable qui peut être modifié selon les mesures sanitaires qui seront en vigueur cet été. Il consiste en trois grands piliers distincts qui mettent la danse à l’honneur en présentant des spectacles vivants soit :

  • Face à FASS; une série de spectacles sous le chapiteau, en format intime
  • FASS virtuel; une programmation numérique avec la réalisation de films de danse originaux.
  • Les Sentiers de la danse; la tenue de spectacles et activités extérieures gratuits dispersés dans les parcs et le village de Saint-Sauveur.

Le Festival tient fortement à retourner aux arts vivants et c’est pourquoi nous planifions la diffusion de spectacles devant un public restreint afin d’effectuer un retour en salle sécuritaire avec le Face à FASS. Afin de faire revivre l’expérience du Festival une version intime de notre chapiteau a été créée pour accueillir de grands artistes pour célébrer notre 30e anniversaire. Le nombre de spectateurs acceptés sous le chapiteau sera établi en fonction des règles en vigueur et c’est la qualité des spectacles présentés qui sera à l’honneur puisque c’est ainsi que le FASS a forgé sa réputation et a fait sa marque.

Une série de 9 spectacles intimes et épurés seront présentés dans ce chapiteau complètement réaménagé et mettra en vedette des artistes québécois et canadiens de diverses cultures et divers styles. Ce seront plusieurs artistes qui font partie de nos 30 ans d’histoire et qui y ont participés dans le passé.  Les artistes présentés seront dévoilés lors du lancement le 15 juin.

À la suite du virage numérique que le FASS a mis sur pied en 2020 et qui a été un succès tant critique que public, le contenu du FASS Virtuel sera présent dans des projets innovants. Tandem consiste à la réalisation de 4 films de danse sous le concept cette fois-ci de la combinaison d’un danseur et un artiste issu de disciplines artistiques variées telles: la poésie, les arts visuels, le gospel et l’opéra. Le fruit de leur collaboration sera filmé dans 4 théâtres des Laurentides et diffusé sur les réseaux sociaux et le site web du FASS.

Développé sous la tutelle du Festival des Arts de Saint-Sauveur, FASS Forward est un nouvel événement numérique qui veut promouvoir les courts métrages de danse de cinéastes du monde entier et démontrer comment la caméra peut être utilisée de manière créative pour mettre la danse en valeur. FASS Forward invite tous les créateurs et créatrices qui emploient l’art numérique pour faire briller la danse à soumettre leurs œuvres. Tous les styles de danse sont acceptés. Les projections publiques seront gratuites, en direct comme en webdiffusion sur le site festivaldesarts.ca et ses réseaux sociaux associés.

Cette année le FASS permettra de développer une série de spectacles et d’animation nommée Les sentiers de la danse. Cette série vise à offrir aux citoyens la possibilité d’assister à plusieurs courtes performances de danse dans le parc J-H Molson et le parc Georges-Filion dans divers lieux dispersés au travers les parcs et les sentiers forestiers. Une compétition de danse urbaine sous forme de  »Dance battle » viendra compléter l’offre des sentiers et se déroulera au Skate Park de Saint-Sauveur. Par la tenue de ces bulles de danse, le FASS veut rendre les arts accessibles et ce peu importe les contraintes que la pandémie nous impose.

 

 

À propos du FASS :

Fondé en 1992 sous l’appellation de Festival des Arts Hiawatha le Festival fut renommé le Festival des Arts de Saint-Sauveur en 1997. Le Festival des Arts de Saint-Sauveur est un organisme sans but lucratif voué à la découverte et au rayonnement des meilleurs chorégraphes, danseurs et musiciens. Par sa programmation éclectique et originale, le Festival cherche à appuyer et inspirer les artistes d’ici et du monde entier pour partager leur travail et leur passion dans un cadre intime favorisant une véritable rencontre avec le public.

 

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Capsules vidéos du lancement du rapport de recherche « Le métier de documentariste : une pratique de création menacée?

L’Association des réalisateurs et réalisatrices du Québec (ARRQ) vous invite à visionner les capsules vidéos du lancement du rapport de recherche : « Le métier de documentariste : une pratique de création menacée?

Analyse des conditions de pratique de la profession de documentariste au Québec. » qui a eu lieu le 8 décembre dernier sur la plateforme ZOOM.

Pour visionner les six capsules, c’est : ICI

Introduction (3:52 min) — Introduction de l’étude avec Bruno Boulianne, Cinéaste documentariste, membre du Conseil d’administration et du Comité documentaire de l’ARRQ.

Présentation du partenariat (3:56 min) — Présentation du contexte et du partenariat avec Lyne Kurtzman, Agente de développement au Service aux collectivités de l’UQAM.

Méthodologie (7:13 min) — Présentation de la méthodologie avec Nathalie Trépanier, Cinéaste documentariste, membre du Comité documentaire de l’ARRQ, M.S.c. relations industrielles de l’Université de Montréal, cochercheure.

Déroulement des entretiens (3:50 min) — Présentation de la dimension humaine des entretiens avec Fanie Pelletier, Documentariste, étudiante à la maîtrise en communication à l’UQAM, cochercheure.

Résultats et recommandations (25:14 min) — Présentation des points saillants et des recommandations avec Diane Poitras, Cinéaste, professeure en pratiques documentaires à l’École des médias de l’UQAM, chercheure principale.

Partenaires (13:00 min) — Allocutions de : l’ARRQ avec Mylène Cyr, Directrice générale; l’Observatoire du documentaire avec Amélie Lambert-Bouchard, Directrice générale; DOC Québec avec Sylvie de Bellefeuille, Présidente du CE.

Pour lire les deux volets de l’étude :

Analyse des conditions de pratique de la profession de documentariste au Québec — Volet qualitatif // Le communiqué

Portrait des conditions de pratique de la profession de documentariste au Québec en 2015 — Volet quantitatif // Vous trouverez ici la vidéo du lancement de ce rapport qui a eu lieu le 20 avril 2017 à l’ARRQ.

Questions concernant l’étude?

Bruno Boulianne : brunoboub99@gmail.com / Diane Poitras : poitras.diane@uqam.ca

 

 

[box bg= »# » color= »# » border= »# » radius= »0″]Afin de prendre toutes les précautions nécessaires pour éviter la propagation du COVID-19, veuillez noter que l’équipe de l’ARRQ est en télétravail. Il serait apprécié de privilégier les appels et les courriels afin de communiquer avec nous puisque nos bureaux sont fermés pour une durée indéterminée. Merci de votre compréhension.[/box]

 

 

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Louise Sicuro quittera la direction générale en octobre 2021 de Culture pour tous

Après avoir œuvré pendant 25 ans à la barre de Culture pour tous, Louise Sicuro, présidente-directrice générale, en cèdera les rênes le 1er octobre prochain, au lendemain des 25es Journées de la culture

À la demande du conseil d’administration, elle y poursuivra toutefois son engagement à titre de conseillère stratégique

«Je suis fière d’avoir contribué à faire progresser la cause de la démocratisation de la culture, et d’avoir pris une part active au développement du domaine de la médiation culturelle. S’il est temps pour moi de passer le flambeau, je suis émue et impressionnée par la multiplication des actions soutenues par des centaines d’organismes artistiques et culturels. Je ressens aussi une authentique admiration pour la nouvelle lignée d’artistes, d’artisans et de travailleurs qui ont à cœur l’éducation à la culture et imaginent de nouvelles façons d’interagir avec leurs concitoyennes et concitoyens.»

Convaincue des effets bénéfiques de la médiation culturelle dans tous les milieux de vie, Louise Sicuro a créé les Journées de la culture et travaillé avec son équipe à mettre en œuvre des programmes et activités comme le réseau d’écoles culturelles Hémisphères, le programme de mentorat culturel Passeurs de rêves et La culture en entreprise.

Culture pour tous a aussi mis en place le Lab culturel, incubateur de projets numériques innovants, et déploie actuellement un vaste projet de mutualisation de services numériques en culture.

En tant que fille d’immigrants, Louise Sicuro est particulièrement touchée par la question du pluralisme et du vivre-ensemble. Pour elle, les arts et la culture constituent un langage universel permettant à tous et chacun de se retrouver et de se comprendre. C’est donc avec enthousiasme qu’elle a accepté que Culture pour tous devienne, en 2011, gestionnaire du prix Charles-Biddle.

Figure connue et reconnue, elle a fait partie en 2016 du comité consultatif pour la refonte de la nouvelle politique culturelle du Québec. Elle a été nommée membre de l’Ordre du Canada en 2011 et a reçu en 2019 l’Ordre national du Québec.

C’est un organisme en santé que Louise Sicuro laisse derrière elle. Aussi expérimentée que passionnée, l’équipe en place saura contribuer à l’avenir prometteur de Culture pour tous, sous la nouvelle direction et avec l’appui de ses nombreux partenaires publics ou privés et le soutien de la population.

«Louise a non seulement contribué de façon significative à la démocratisation des arts et de la culture au Québec, mais elle a su rallier à cette cause des centaines d’organismes culturels et des acteurs de tous les milieux de la société. Au fil des 25 dernières années, elle a mis tout son cœur, son énergie, son intelligence et sa passion à déployer une vaste gamme d’initiatives destinées à sensibiliser la population du Québec aux arts et à la culture. Elle a fait de Culture pour tous un pilier à cet égard.» – Éric Gosselin, président du conseil d’administration et Associé chez McCarthy Tétrault

Un comité de nomination a été mis sur pied par le conseil d’administration pour mener à bien le processus de recrutement de la personne qui succédera à Louise Sicuro.

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Conseil des arts du Canada – Plan stratégique 2021-2026

L’art, plus que jamais  : notre plan stratégique 2021-2026

Les conversations et échanges que nous avons eus avec nombre d’entre vous ont nourri notre plan stratégique 2021-2026, L’art, plus que jamais. Et nous sommes heureux de partager aujourd’hui avec vous ce plan.

Conçu pendant la pandémie, ce plan est un appel collectif à rebâtir, ensemble, un secteur plus fort, plus durable, plus résilient et plus équitable. Ses orientations misent sur la force d’innovation, l’impact social et le leadership des artistes, des travailleuses et travailleurs culturels, des groupes et des organismes artistiques.

Trois grandes orientations balisent L’art, plus que jamais :

  • investir dans la reconstruction et l’innovation;
  • accroître les bénéfices des arts pour la société; et
  • encourager et accentuer la collaboration et les partenariats.

L’objectif pour les cinq prochaines années : l’émergence d’un secteur solidement soutenu, reconnu, résilient, accessible, équitable et inclusif.

Plus que jamais, nous avons besoin des arts. Au cours des cinq prochaines années, le Conseil continuera d’enraciner ses activités dans la conviction que les arts ont le pouvoir de nous toucher toutes et tous, et de nous transformer.

Nous vous invitons à lire et à partager L’art, plus que jamais.

 

 

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Xn QUÉBEC : Comité EI – Nouveaux programmes équité et inclusion du FMC

Comité EI – Nouveaux programmes équité et inclusion du FMC

MERCREDI 21 AVRIL 2021 DE 12:00 EDT À 13:00 EDT

Afin de conscientiser et soutenir les studios dans l’adoption de meilleures pratiques en matière d’équité et d’inclusion, le comité Équité & Inclusion (EI) de Xn Québec vous propose une nouvelle série d’événements.

Apportez votre lunch ! C’est sous la forme de Dîner-causerie, organisé sur une base régulière que nous vous invitons tous à venir échanger ensemble.

Pour ce 1er événement, nous invitons Diego Briceño, responsable des programmes d’équité et d’inclusion, à venir partager les nouvelles initiatives du Fonds des médias du Canada pour inciter à plus d’inclusion des communautés sous-représentées dans la production de contenus.

Ce Dîner-causerie sera animé par Mahalia Verna, présidente du Comité Équité et Inclusion de Xn Québec

Cet événement est GRATUIT et OUVERT À TOUS. Vous devez simplement vous enregistrer ici : https://bit.ly/ComiteEI1
Vous recevrez, dans les 24h00 avant l’événement, le lien de connexion.
Pour toutes questions, contactez-nous sur : communications@xnquebec.co

 

DÉCOUVREZ MAHALIA & DIEGO

Mahalia Verna est une stratège de croissance et d’impact et une productrice polyvalente avec plus de 20 ans d’expérience. Plus récemment, elle a rejoint e.d.Films, un studio d’animation et de technologie basé à Montréal. En tant que directrice principale des opérations et de la stratégie, elle joue un rôle clé dans l’élaboration des objectifs d’affaires de l’entreprise, en élargissant son empreinte dans les industries créatives et en préservant ses valeurs fondamentales. En tant que productrice senior, elle contribue à plusieurs projets qui sont actuellement sur la grille de production du studio.

Dévouée à l’équité, l’inclusion et l’appartenance, ainsi qu’au soutien à la relève, Mahalia contribue à ces causes par ses nombreux engagements : mentor pour Les femmes dans les communications et la technologie  Women in Communications & Technology; membre du conseil d’administration du Fonds canadien de l’écran indépendant (FCEI) pour les créateurs afro-descendants et racisés; et présidente du conseil d’administration de Kids Code Jeunesse (KCJ). Plus récemment, elle s’est jointe au conseil d’administration de la Fondation Les 7 doigts de la main et a été nommée présidente du Comité Équité et Inclusion de Xn Québec.

Diego Briceño est un producteur de médias et consultant en diversité, équité et inclusion. D’origine colombo-Canadienne, Diego a plus de 20 ans d’expérience dans les industries du cinéma, de la télévision et des médias numériques au Canada, en Amérique latine et en Europe. Par l’intermédiaire de sa maison de production Cuiba Media, il se spécialise dans la coproduction de projets transmédia sur l’art, l’environnement et les dynamiques de pouvoir pour le marché international. Il est cofondateur de MAKILA, une plateforme d’incubation médiatique à but non lucratif, et co-créateur du Cuban Hat Project, un concours de pitching présenté sur de nombreux marchés de médias à travers le monde.

Il siège au conseil d’administration de la Fondation Alter-ciné, qui apporte du financement aux réalisateurs·trices de documentaires des pays du Sud, et, est actuellement le responsable de programmes d’équité et d’inclusion au Fonds des médias du Canada

 

 

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RVQC 2021 : Le tournoi des clips, une première excitante dans le cadre des Rendez-vous!

Le tournoi des clips 2021 : une première excitante dans le cadre de la 39e édition des RVCQ ! 

Les Rendez-vous Québec Cinéma sont fiers d’annoncer le lancement du TOURNOI DES CLIPS ! Cette compétition virtuelle proposera un panorama des meilleurs vidéoclips québécois de l’année à travers 16 choix coups de cœur qui s’affronteront en duel jusqu’au couronnement ultime.

Cette nouveauté se déroulera entièrement sur la page Facebook de Québec Cinéma du 17 avril au 6 mai, où le public sera invité à voter.

« Québec Cinéma a à cœur le rayonnement des artistes de la relève québécoise, et plusieurs d’entre eux débutent leur carrière avec la réalisation de vidéoclips. Avec cette initiative qu’est le Tournoi des clips, menée par la responsable du Lab Québec Cinéma et programmatrice aux Rendez-vous cette année, Ariane Roy-Poirier, nous sommes heureux d’offrir une visibilité, aussi méritée que ludique, à ces créateurs et créatrices de talent ! » affirme Ségolène Roederer, directrice générale de Québec Cinéma.

LE FONCTIONNEMENT DU TOURNOI

16 vidéoclips parmi les meilleures œuvres musicales de l’année ont été sélectionnés pour faire partie de la compétition officielle. Chaque jour, deux combats opposant deux vidéoclips seront publiés sur la page de l’événement Facebook du Tournoi. Le public sera appelé à voter pour son vidéoclip préféré directement sur la publication en réagissant (avec les mentions j’aime) et en commentant, et le vidéoclip récoltant le plus grand nombre de réactions passera au prochain tour.

Le public devra se prononcer une dernière fois pour élire le gagnant du PRIX DU PUBLIC pendant la grande finale, le jeudi 6 mai 2021. Cette finale aura lieu lors d’un 5 à 7 festif tout en musique, diffusé en direct sur la page Facebook de Québec Cinéma.

L’animation de cet événement sera assurée par Nabi-Alexandre Chartier et des prestations musicales sont prévues en compagnie de la compositrice interprète Ariane Roy et du groupe de musique Aramis ! Le PRIX DU JURY, récompensant la meilleure réalisation parmi les vidéoclips en compétition, sera remis lors de cette soirée par un jury indépendant composé de Nabi-Alexandre Chartier, Viviane Audet et Rafaël Ouellet.

LES VIDÉOCLIPS EN COMPÉTITION

  • Aramis – Yeux clairs, réalisé par Jeremy Hughes
  • Calamine – Mona Lise, réalisé par Audrey Nantel-Gagnon
  • Klô Pelgag – Mélamine, réalisé par Soleil Denault et produit par L’Éloi
  • KNLO – Plafond, réalisé par Le Ged
  • Marco Volcy, Imposs, Shreez, Tizzo, Sarahmée, Rosalvo , Meryem Saci – Tout recommencer, réalisé par Carlos Guerra et Will Prosper
  • Matt Holubowski – Two Paper Moons, réalisé par Caraz
  • vice E roi – Elie, réalisé par Jérémie Brochu-Dufour et Camille Michaud
  • Original Gros Bonnet – Léo Major, réalisé par Vickie Grondin
  • Ariane Roy – Ta main, réalisé par Adrian Villagomez
  • Dominique Fils-Aimé – Love Take Over, réalisé par Marcella Grimaux
  • Evelyne Brochu – Difficile, réalisé par Patricia Lanoie et Jeanne Joly
  • Igoeast – Love Machine, réalisé par Matthieu-Olivier de Bessonet
  • Laurence-Anne – Indigo, réalisé par Matthew Rankin
  • Maky Lavender – Bloom, réalisé par Alexandre Pelletier
  • Marie-Pierre Arthur – Tiens-moi mon cœur, réalisé par Cynthia Mateu et Olivier Picard
  • Random Recipe (Feat. Sunny Moonshine) – HEY BOY réalisé par MissMe

CALENDRIER DU TOURNOI
1er tour : 17, 18, 19 et 20 avril
2e tour : 24 et 25 avril
Demi-finale : 28 avril
Finale : 6 mai

Inscrivez-vous à l’événement Facebook dès maintenant pour participer au tournoi !

LES RENDEZ-VOUS QUÉBEC CINÉMA

Les Rendez-vous Québec Cinéma, seul festival entièrement dédié́ au cinéma québécois, proposent depuis 39 ans le plus vaste éventail de genres et d’approches cinématographiques, rassemblant autant les œuvres de la relève que de nos cinéastes établis. Avec sa sélection de près de 300 films, dont plusieurs premières et des évènements gratuits, le festival devient, pendant 11 jours, une véritable célébration du cinéma québécois, valorisant les rencontres entre le public et les artistes à l’origine de nos films.

Pour tout savoir sur la 39e édition des Rendez-vous Québec Cinéma : #RVQC

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En exclusivité, le vidéoclip réalisé par Lyne Charlebois pour une chanson interprétée par Anik Jean

Tout sur l’un des derniers vidéoclips de Lyne Charlebois, IN BLÜ, HERE COMES THE RAIN AGAIN d’Anik Jean 

……On le pensait définitivement perdu, nous l’avons retrouvé

 Une entrevue exclusive de Marc Lamothe pour CTVM.info 

 

En exclusivité, la Quotidienne de CTVM.info a offert ce matin à ses lecteurs et lectrices un vidéoclip de la réalisatrice Lyne Charlebois. Cette vidéo met en vedette la chanteuse Anik Jean,  qui faisait alors partie du groupe In BLÜ, qui reprend la chanson des Eurythmics, HERE COMES THE RAIN AGAIN. Le vidéoclip était considéré comme perdu depuis sa création en 1999. Collaborateur de CTVM.info,  Marc Lamothe raconte l’histoire de ce vidéoclip qu’il a redécouvert, et qu’il nous offre ainsi en primeur 

On vous présente donc l’un des derniers clips de Lyne Charlebois, tourné en 1999. Il s’agit d’une reprise de la chanson des Eurythmics  HERE COMES THE RAIN AGAIN qui est ici interprétée par Anik Jean et son groupe de l’époque, In BLÜ. Le vidéoclip  était considéré comme perdu depuis sa création.

 

Retrouvé seulement récemment, le vidéoclip a pu enfin être numérisé.  Et c’est avec plaisir qu’on peut enfin partager. 

Pour la petite histoire, en 1999, Anik Jean est alors une ambitieuse jeune chanteuse montréalaise follement admirative du travail de la vidéaste Lyne Charlebois. Alors membre du groupe alternatif IN BLÜ, elle souhaite contacter celle-ci et la supplier de réaliser un clip pour son groupe, et ce, malgré un manque criant de budget. Elle imagina donc un stratagème pour attirer l’attention et la confiance de la réalisatrice.

« À ce moment de ma carrière, nous expliquera Lyne Charlebois, je voulais vraiment me détacher du vidéoclip.  Je me consacrais surtout à la production publicitaire et je développais un projet de série télévisée.  Un jour, sur un plateau de tournage, alors que je terminais une prise, je vois une jeune femme timide du coin de l’œil. Elle semblait chercher à rester dans l’ombre, ou du moins à se faire voir le moins possible. Un objet dans ses mains envoyait cependant des éclats lumineux quand le soleil du midi le frappait directement. C’était un CD. » 

Anik Jean explique à Lyne Charlebois qu’elle n’a confiance qu’en elle pour réaliser le tout premier clip de son groupe IN BLÜ.   Touchée par la demande de l’artiste et l’énergie contagieuse de la chanteuse, elle décida de les aider, et ce, malgré le fait qu’elle s’était promis de ne plus faire de clip. 

Lyne Charlebois explique qu’elle était alors blasée des clips traditionnels avec leur centaine de coupes à la minute. Inspirée par le clip ONE, du populaire groupe U2 montrant notamment un buffle galoper au ralenti, elle propose à la formation un vidéoclip composé d’une série de plans-séquences. Le groupe accepte l’idée.  Lyne Charlebois écoute les paroles et est réellement touchée par les paroles suivantes :

I want to walk in the open wind

I want to talk like lovers do

I want dive into your ocean

Is it raining with you  

Elle propose donc au groupe un clip aux accents aquatiques, aux couleurs soulignant l’œuvre du Douanier Rousseau et de Salvador Dali, tentant ainsi d’exploiter la poésie du monde marin, d’explorer la sensualité de l’eau et de susciter l’intérêt du public aux problèmes reliés à l’eau et à l’environnement.  

« Le mercredi 1er avril 1998, notre mix final sur cassette Beta SP est reçu par le comité de programmation de MusiquePlus. Ce sont eux qui décident quels clips sont acceptés et lesquels sont rejetés. Lesquels iront en fortes rotations et surtout lequel deviendra le très convoité BUZZCLIP. Notre succession poétique de plans-séquences avait été reçue avec une certaine réticence par les programmateurs qui ont proposé d’apporter quelques changements au clip», se  rappelle la réalisatrice.  

Plutôt que de pervertir son concept en y insérant des plans, Lyne Charlebois préféra abandonner le vidéoclip. « Il faut vraiment aimer une œuvre pour vouloir ainsi la détruire plutôt que de la livrer incomplète ou altérée », souligne-t-elle.

Mais voilà, après de longues recherches, nous avons finalement retrouvé un transfert VHS du clip dans un centre d’entreposage en libre-service en Saskatchewan. Un membre de la famille d’Anik avait conservé cette cassette durant toutes ces années.  Celle-ci a pu être numérisée et peut enfin être partagée en ligne. Un grand merci à Éric Lavoie pour sa précieuse aide dans ce projet. Merci à Lyne Charlebois et à Anick Jean de nous avoir permis de vous raconter cette histoire qui a le mérite de bien se terminer.

Bon visionnement

IN BLÜ, HERE COMES THE RAIN AGAIN

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François Bégin participe à la série de Marc Lamothe CES RÉALISATEURS QUI ONT FAIT DES VIDÉOCLIPS (5)

CES RÉALISATEURS QUI ONT FAIT DES VIDÉOCLIPS (5), le réalisateur François Bégin échange avec Marc Lamothe dans le cadre d’une 5e entrevue sur le thème du vidéoclip 

En 1993, François Bégin débute ses études à l’Université du Québec à Montréal, un baccalauréat en communication avec une spécialisation en cinéma. Dès la fin de ses études en 1995, il cofonde SPYKEFILM et y réalise une centaine de vidéoclips pour des groupes et des artistes emblématiques de cette période, dont notamment : Anonymus, B.A.R.F., Banlieue Rouge, Brasse Camarade, Nancy Dumais, les Frères à Ch’val, Groovy Aardvark, Infini-T, Kermess, Laymen Twaist, Philippe Leduc, Gaston Mandeville, Muzion, Noir Silence, Okoumé et Yannick Rieu.

 

Délaissant le clip pour tenter sa chance du côté de la publicité et des productions télévisuelles, il réalise entre 1998 et 2004 de nombreuses publicités et autres productions corporatives. Attiré aussi par le documentaire, il réalise plusieurs séries dont La guerre des sexes qui sera en nomination au Gala des Gémeaux de 2002 dans trois catégories, dont «Meilleure série documentaire ».

 

Depuis, François Bégin se spécialise en fiction humoristique et dramatique à la télévision. Sa toute première série télévisée, Tranches de vie, s’est échelonnée sur cinq saisons. Il collabore à de nombreuses séries, dont Neuroblaste (2011), Corps et Monde (2013), Le Contrat (2013), Lol :-)(2013-2015), Souper de filles (2014), Med (2014-2016, Lien Fatal, (2015), L’Échappée (2016-2018), Les Mutants (2019) et Les Newbies (2019-2020).

 

Photo récente de François Bégin

Une série d’entrevues réalisée par Marc Lamothe

 

 

Quels souvenirs gardez-vous de la scène musicale montréalaise et québécoise des années 90?

 

François Bégin — Ce que je retiens d’abord, c’est l’énergie qui se dégageait de tous ces groupes musicaux. Plusieurs de ces groupes étaient amis dans la vie, partageaient la scène et faisaient la fête tous ensemble. Il y avait un réel sentiment de collectivité et de fraternité. J’aimais l’idée de cette génération avec du poil, des dents, de la garnotte dans la voix, des tatous partout, des sonorités souvent agressives et une attitude rock and roll. La scène montréalaise était réellement hallucinante à ce moment et j’étais dans l’œil du cyclone. Avec mes amis, nous courions littéralement d’une salle de spectacle à l’autre pour voir ces groupes en spectacle. En se rapprochant d’eux, on réalisait aussi à quel point ces musiciens étaient sympathiques et unis.

Autoportrait Francois Bégin Circa 1990

On voulait démocratiser le clip et servir ces bands. On avait l’impression que les vidéoclips étaient réservés aux étiquettes majeures et aux artistes établis. Nous voulions changer la donne et avions vu dans ce média une chance de se construire un métier. Notre politique était que tout groupe ou artiste musical devait pouvoir se payer un clip. On pouvait donc produire des clips entre 5 000 et 10 000 $. On a même accommodé certains clients avec des clips à 2 000$. Nous avions développé des techniques de tournage et géré des horaires nous permettant de tourner deux ou trois clips avec les mêmes équipements, pour couper les coûts par clip.

 

Durant vos études à l’Université du Québec à Montréal, vous réalisez deux courts métrages, TV DINNER et K-33 (1993). Tout de suite après, vous vous lancez dans le vidéoclip et cofondez SPYKEFILM avec des amis. Parlez-moi de ce saut dans le vide…

 

François Bégin — Dans mes années universitaires, avec mon meilleur ami Jean-Pierre Gauthier, on a fait les 1001 coups ensemble. Lui, voulait être directeur photo, et moi, réalisateur. On se rendait bien compte que l’industrie du clip semblait être une chasse gardée. On a donc vite réalisé que nous devions bâtir nous-mêmes nos chances de percer dans l’industrie. Avec Isabelle Dupuy, qui contrairement à nous n’avait pas étudié en cinéma, mais en animation culturelle, je crois, qui nous semblait motivée par la vente et la gestion et nous avons ainsi tous les trois démarré SPYKEFILM.

Magazine entreprendre

Notre premier bureau était situé sur la rue Napoléon à Montréal, dans la résidence de Jean-Pierre et Isabelle qui étaient conjoints à l’époque. Les choses ont tellement démarré vite que je n’ai pas pu finir tous mes cours universitaires pour compléter mon baccalauréat. Les groupes se sont mis à signer avec nous et on s’est mis à tourner, tourner et tourner… Martyne Prévost des Disques MPV a été une de nos premières clientes. On s’est mis à engager des artisans, former des équipes et recourir à d’autres réalisateurs. Nous montions nos clips de nuit à l’UQAM, dans les locaux de montage de l’université, jusqu’au jour où je me suis fait prendre. On a déménagé sur la rue St-Denis à l’angle de la rue Rachel. Nos bureaux étaient au 2e étage et nous habitions les trois ensemble au 3e étage. Puis nous avons emménagé nos bureaux sur la rue St-Urbain, dans le Mile-End.

Nous avons été rapidement victimes de notre propre succès. On voulait tout mettre à l’écran et trop souvent, on ne générait pas assez de profits. On a voulu court-circuiter le système en offrant des clips à bas prix. On est quelque part restés pris avec l’image de la boîte de clips à 10 000$. On n’a jamais réussi à aller chercher de très gros budgets ou à passer à l’étape suivante, malgré de nombreuses récompenses et des mentions « buzz clip » que SPYKEFILM a su accumuler. Je suis parti après sept ans, car je voulais faire de la pub, du cinéma, de la télé et un peu d’argent. La compagnie a continué ses opérations quelque temps après mon départ.

MusiquePlus et son émission FAX57 avaient d’ailleurs produit une capsule reportage sur la production de notre 100e clips chez SPYKEFILM. C’était le clip LA LUNE PLEURE pour le groupe Okoumé. Voici un lien vers cette capsule que nous venons de mettre récemment en ligne.  FAX57 – 100e clip de SPYKEFILM sur Vimeo

 

J’ai choisi quelques vidéoclips parmi votre filmographie, et j’aimerais qu’on en discute. Tout d’abord, ON JASE DE TOI (1995) pour le groupe

Noir Silence.

 

 

 

 

 

 

 

 

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François BéginMartyne Prévost nous envoie une maquette de ce qui allait devenir le premier album de Noir Silence, car elle veut notre suggestion pour le premier clip à tourner. Jean-Pierre Gauthier et moi écoutons l’album à quelques reprises. On réalise qu’on se met rapidement à chanter à l’unisson « On jase de toi ». Nous aimons sincèrement la chanson et nous y croyons. Elle nous semble accrocheuse et sans prétention. Nous téléphonons donc à Martyne pour lui faire part de notre proposition. Au départ, elle s’avère réellement surprise, car elle avait non seulement une autre chanson en tête, mais ON JASE DE TOI est une chanson atypique comparativement aux autres chansons du groupe. Il y avait même une certaine valse-hésitation à garder la pièce sur l’album. À force d’insister, le label et le groupe nous ont suivis dans la production de ce clip.

 

Quelques semaines plus tard, il fallait transporter et héberger une équipe de 20 personnes à Saint-Georges en Beauce. Toute l’équipe a dormi à la ferme des parents de Jean-François Dubé, le chanteur du groupe. Certains dormaient dans le sous-sol, d’autres dans la grange et même certains dans le poulailler, si je ne m’abuse. Ce genre de proximité, ça a créé un réel sentiment de gang et de communauté au sein de l’équipe et c’est un peu pour ça que le clip fonctionne et que j’en garde le meilleur des souvenirs. Sur place, il fallait aussi recruter une foule de 400 figurants pour le tournage d’une scène du clip dans ce qui, je crois, était le tout premier ciné-parc au Québec. Il n’y avait pas de réseaux sociaux à l’époque. Alors, un membre du groupe appelait un ami qui lui en appelait deux et ainsi de suite pour recruter le plus de figurants et bénévoles possible. Le concept du vidéo en gros est que Samuel Busque, guitariste du groupe, a l’inspiration de donner un spectacle le soir même devant l’écran du ciné-parc de la place. Il part à motocyclette pour regrouper les autres musiciens et préparer l’événement. Durant ce temps, la rumeur court dans la ville qu’un spectacle s’organise et les jeunes se préparent. Tous se retrouvent, le soir venu, pour le spectacle où le groupe interprète

« ON JASE DE TOI ». L’équipe de techniciens et la majorité de la foule présente n’avaient jamais entendu la chanson avant le tournage. Dès le moment où on a fait jouer les premières notes de la chanson «full blast» pour les fins du tournage extérieur, on a tout de suite senti un large élan d’enthousiasme pour la chanson.

Noir Silence, photos du clip ON JASE DE TOI (1995)

Le reste appartient à l’histoire. MusiquePlus et la radio ont littéralement propulsé le groupe à des années-lumière d’où ils étaient avant. L’album atteindra les 150 000 exemplaires et gagnera un Félix, celui du meilleur disque rock. Une histoire d’amour est née entre les disques MPV, SPYKEFILM et le groupe Noir Silence avec lequel, j’ai réalisé quatre autres clips et SPYKEFILM plusieurs autres encore.

Discutons de la vidéo tournée pour la chanson LIFE (1995) du groupe B.A.R.F.

 

François Bégin — Un autre clip à tout petit budget et armé d’un concept technique. Comme la pièce durait moins que deux minutes, 1 min 49 pour être précis, nous n’avions pas obtenu le plein montant d’une subvention de base, sous le prétexte que notre clip était moins long que la moyenne des clips du moment. On a donc tourné ce clip la même journée qu’un autre tournage chez SPYKEFILM afin d’amoindrir la structure et les coûts et pouvoir livrer le clip pour 2 000 ou 3 000 $. J’ai oublié quel autre clip nous avions tourné ce même week-end.

 

 

 

 

 

 

 

 

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Comme la pièce s’appelait LIFE, je voyais les membres du groupe suspendus par les pieds, pris dans des cocons au moment de l’éclosion. On voit volontairement les rails, car tout est circulaire, le Dolly tourne autour du band. Je voulais capturer le côté LIVE du groupe et je voyais dans la mise en scène un hommage au cercle de la vie. Je voulais du mouvement et accentuer la performance de Marc Vaillancourt, le chanteur du groupe étant une réelle bête de scène. Les gars ne pouvaient évidemment pas rester longtemps pendus par les pieds.

On avait organisé un système de poulie attaché par le haut, dont la corde traversait le hangar et était reliée à ma voiture, une Caprice Classic 1990, avec des pneus d’été en hiver. La corde passait sous une porte du garage laissé entrouverte, le groupe et l’équipe étaient frigorifiés. Il faisait frette comme chez le diable ce jour-là. Les gars du groupe étaient à l’envers, à moitié nus, enduits de gélatine Jello et recouverts de coton à fromage.

 

Parlons un peu du clip Y’A TU KELKUN? (1996) réalisé pour Groovy Aardvark

 

François Bégin — Groovy Aardvark. J’ai réalisé trois clips pour eux et Vincent Peake, le chanteur, porte le même maudit chandail de laine un peu  « décâlissé » dans les trois clips. Il le portait en spectacle, il le portait tout le temps. Au 3e clip, je lui ai dit, t’as encore mis ton chandail de laine et lui de répondre « Ben oui, c’est mon trade-mark ». Y’A TU KELKUN? est le premier de trois clips que j’ai tournés avec eux. Ça se voulait assez conceptuel. J’aime les concepts en vidéo, souvent inspiré de gimmicks techniques. Ce n’est pas du cinéma, mais bel et bien un vidéoclip exploitant une idée technique dans un univers fermé de 3 ou 4 minutes.

 

J’avais demandé à Vincent d’apprendre les paroles de la chanson à l’envers. En fait il devait mémoriser l’inversion phonétique du texte à rebours. Un peu comme le nain de la série TWIN PEAKS avec son phrasé inversé. Il avait trois semaines pour apprendre des mots genre « Émerdixatd unklek ut-a-ya. Étoc ertuald unklek ut-a-ya » au lieu de « Y a-tu kelkun d’taxidermé. Y a-tu kelkun d’l’autre côté ».  Je voulais tourner le clip en un plan-séquence en jouant la chanson à l’envers, en filmant Vincent lipsynchant sur les paroles à l’envers.

Ainsi, en jouant le clip à l’envers, tout le monde bougerait aussi à l’envers à l’écran alors que Vincent chanterait à l’endroit dans un mélange de partys de loft, de cirque et de bandes bigarrées de musiciens ainsi que des amis du groupe. On y voit notamment Julie Slater danser avec ses longs cheveux, on voit des cracheurs de feu, du body surfin’ et un méchant party!

Malheureusement, Vincent n’a jamais réussi à apprendre les paroles par cœur à l’envers alors on a changé l’idée du plan-séquence en une série de vignettes tournées lors de cette soirée. J’avais assez de pellicule pour faire trois prises du clip. Je me rappelle qu’on avait monté le vidéoclip de nuit à l’UQAM, Jean-Pierre Gauthier et moi.

On était heureux et fiers d’aider une formation qui commençait à se faire un nom. Groovy Aardvark était à nos yeux les porte-étendards d’une nouvelle génération d’artistes québécois qui,  avec d’autres groupes de la même période, dont Grim Skunk,  allaient définir une partie de la scène locale du moment.

 

J’aimerais qu’on aborde maintenant SOUS UN CIEL ÉCARLATE (1996), réalisé pour le groupe Banlieue Rouge.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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François Bégin — Un clip que j’aime beaucoup. Un autre tournage grégaire reposant sur les amis du groupe pour rassembler plusieurs figurants. Safwan, le chanteur du groupe est aussi un artiste-tatoueur et j’ai eu le goût de tourner avec un clip avec un look un peu tribal, avec du feu et des tatoueurs. Safwan a recruté plusieurs de ses clients, de ses collègues et des clients de ses collègues pour avoir une foule habillée un peu comme des Vikings et axée vers un look clanique que je recherchais. On est dans le piercing, le tatouage et le marquage de la peau. On avait tourné le clip dans l’ancienne poudrière de l’île Sainte-Hélène qu’on voit près du pont Jacques-Cartier.

 

Le clip reposait sur un trip de montage, de lumière, de flammes et une série de jeux de mots avec le mot feu. Comme mettre le feu aux poudres ou comme le feu est dans la poudrière. J’ai travaillé très fort avec Safwan pour monter le clip avec une très grande précision. Tout le monde a été extrêmement généreux. Je dois avouer que c’est un de clips qui me désole de ne pas avoir de belle copie à partager.

 

Vous avez réalisé trois vidéoclips pour le groupe Okoumé, dont

À L’ENFANT QUE J’AURAI (1997) qui s’est avéré être votre premier buzz clip à MusiquePlus.

 

François Bégin — Un beau trip, en effet. Écoute, au début, j’écoutais la chanson en boucle et aucune idée ne s’imposait. Habituellement, j’écoute quelques fois de suite une pièce et une idée se faufile. Mais dans ce cas-ci, rien : pas d’images et aucune idée. Je lisais les paroles et j’ai soudainement pensé au clip de Lionel Ritchie, DANCING ON THE CEILING (1986) avec la pièce qui tourne sur elle-même et les gens qui dansent sur les murs et le plafond. Le concept était cette pièce rotative et une multiplication d’époques évoquées selon les plans, passant des années 20, 30 et 40 et ainsi de suite pour souligner l’universalité du thème de la paternité. On voulait insister sur l’humanité de la relation père-fils à l’écran avec, par exemple, le père et le fils qui se disputent de chaque côté de la pièce où le fils qui rentre d’une brosse pour se coucher au plafond.

Clip officiel : https://vimeo.com/505062480

https://vimeo.com/505062480?fbclid=IwAR0W_haZpEsRN_l6VGTej326oKHhvSJYBsHR8ClsVESFoR9vJtyo6GUUDdM

 

Making of du clip :

Le défi était de construire cette pièce où les gens pouvaient marcher sur les murs et le plafond. La pièce tenait sur une structure avec des rigs en métal. Des fois, la caméra était à l’endroit; des fois, à l’envers, selon les perspectives désirées. Nous n’avions pas les moyens de la faire tourner sur elle-même à l’écran, mais nous pouvions l’inverser ou jouer avec les perspectives entre les plans. On avait aussi à l’époque tourné un making of du clip où l’on voit bien comment la pièce était construite et articulée. Nous n’avions jamais partagé cette vidéo avant la réalisation de cette entrevue.

 

Quels souvenirs gardez-vous du tournage du clip TON VISAGE (1998) réalisé pour Nancy Dumais ?

 

 

 

 

 

 

 

 

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François Bégin — SPYKEFILM avait déjà travaillé avec Nancy. Miryam Bouchard avait déjà réalisé ses deux premiers clips, des projets plus atmosphériques, SOUDÉS À JAMAIS et PARLER AUX ANGES. Des clips où on montrait une Nancy plus sage, plus près d’une auteure-compositrice. Avec le 3e clip, Nancy et son agence visaient un changement d’image, plus sexy et plus enjouée. La chanson se prêtait bien à ce genre d’exercice avec son côté funky et ses paroles nostalgiques qui nous renvoient à son adolescence. J’ai donc joué sur la nostalgie et j’ai regroupé des objets qui évoquaient les années 70, comme un jeu Lite-Brite, un Slinky, des décorations à gogo et des figurines LEGO. La maison que l’on voit au début du clip dans le long mouvement de Dolly est celle de mes parents où j’ai grandi à Laval, car je cherchais une architecture des années 70.

 

Le stop motion était réalisé avec une Bolex qu’on avait payée 400$ en argent comptant. Dans un clip que j’avais tourné juste un peu avant, pour le groupe Oblik. J’avais besoin de filmer en time lapse un repas dans une assiette en train de pourrir en accéléré et le chanteur du groupe, Charles-Robert Henley, « Bob le tech », nous avait proposé de bizouner un intervallomètre, c’est-à-dire une tige de métal qui sort à intervalle régulier pour activer le mécanisme de photographie.

 

On a utilisé ce mécanisme maison durant des années, dont notamment sur les stop-motions du clip TON VISAGE et pour filmer New York en time lapse pour le clip WHAT IS THE COLOR OF LOVE de l’artiste jazz Yannick Rieu.

 

Parlons-en donc du clip STAY AWAY (1998) réalisé pour le groupe anglo-montréalais Oblik

 

François BéginOblik faisait partie de la scène locale depuis un bon moment déjà. Quand le premier album est enfin sorti, j’étais vraiment heureux de pouvoir travailler avec le groupe. J’étais alors un peu blasé des clips de rock avec montage rapide et saccadé. Oblik est arrivé à la croisée des chemins. Je voulais sortir de la performance d’un groupe à l’écran et me consacrer à des clips plus cinématographiques. Je prenais une bière avec Podz et lui disais que j’étais un peu à court d’idées pour ce projet-ci. On est partis dans une volonté de déconstruction avec des scènes lentes. Podz a vite soumis l’idée d’un couple dans une chambre d’hôtel. Celui-ci vient de faire l’amour, mais on comprend que la relation s’est effritée. La relation est en train de pourrir à l’image de la nourriture en putréfaction sur la table à café. La télévision est allumée et l’homme regarde un vidéoclip. Le faux clip, jouant dans la télé, est un peu une satire du genre de clip que je ne voulais plus réaliser. Le groupe s’était beaucoup impliqué dans la conception du clip, du brainstorming au montage final. J’aimais bien ça quand les groupes s’impliquaient, car après tout, c’était eux qui vivraient avec le produit final.

 

Le clip avait été tourné sur deux semaines. Le premier jour de tournage, nous avions vidé notre salle de montage chez SPYKEFILM, repeint tous les murs en blanc et tournée avec les membres du groupe entassé dans un coin. Le batteur du groupe, Stéphane Gaudreau insistait pour avoir sa batterie transparente dans le clip. Nous avons ainsi tourné plusieurs prises d’Oblik en train d’interpréter la pièce musicale. Ça s’était pour le clip dans le clip. Le second samedi, nous avons tourné dans un motel dans l’Est de Montréal. Je cherchais un motel kitsch avec un bain en forme de cœur. Dans la chanson, il y a une courte pause. Nous avions décidé d’allonger cette pause, de passer d’une photographie en noir et blanc à une photographie riche en couleur avec comme seul bruit de fond le robinet du bain. Quelque part, ça se voulait antinomique. Je voulais littéralement priver le spectateur de couleur, mais pour un court instant, je lui ai offert des couleurs et des sons pour sublimer ce moment de réalité et ensuite revenir en contexte noir et blanc. C’était l’idée de la cassure dans le clip, comme l’instant de cassure pour le couple.

Le vidéoclip officiel :

Le clip dans le clip :

 

Avec le clip JE VIS AVEC réalisé pour Gaston Mandeville vous avez reçu une nomination au Gala de l’ADISQ 1998 comme Meilleur réalisateur de l’année. Quels souvenirs gardez-vous de cette expérience humaine et artistique?

 

 

 

 

 

 

 

 

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François Bégin — Le clip le plus émouvant que j’ai eu à réaliser. Quand j’ai rencontré Gaston, il était déjà malade et très faible, mais il voulait s’impliquer dans la création de ce vidéoclip. Le titre JE VIS AVEC renvoyait à son cancer des os. On a déposé ensemble une demande de subvention, mais malheureusement, lorsque nous avons reçu une réponse positive pour réaliser le clip, Gaston nous avait déjà quittés. Avec sa veuve, Linda, nous avons fouillé dans les souvenirs de Gaston afin de rendre un dernier hommage à sa vie. Nous sommes allés dans son sous-sol et avons ouvert des dizaines de boîtes, car Mandeville gardait littéralement tout.

 

Tout ce qu’on voit dans le clip, c’est la vie de Gaston en quelque trois minutes. J’avais aussi fait scanner des lettres qu’il avait écrites pour pouvoir utiliser sa calligraphie en bas d’écran durant le clip. On y voit toute sorte de choses, des objets personnels, des dessins qu’il avait faits, des extraits de vidéoclips précédents qu’il avait tournés, dont L’HOMME DE LA MAISON. Le concept du clip était qu’une caméra entre dans le grenier de Gaston comme si elle entrait dans sa mémoire. Nous découvrons l’homme et l’artiste à travers ses souvenirs. Nous avons tourné en 35 mm avec une immense caméra qui enregistre et répète les mêmes mouvements préprogrammés. On a fait deux prises consécutives, mais en enlevant ou ajoutant des objets dans le parcours de la caméra. Ainsi au montage, on pouvait faire apparaître et disparaître des objets à volonté.

 

Quels souvenirs gardez-vous de vos années SPYKEFILM?

 

François Bégin — On était habité par un sentiment de communauté. On était comme une gang de guerriers décidée à tourner malgré le frette, l’humidité, des heures éprouvantes et des conditions parfois précaires. Les équipes étaient réellement dévouées. Ç’a été une très grande aventure. J’y ai réalisé 101 vidéoclips et j’en ai monté plus de 50 autres. Parmi les réalisateurs qui ont passé par SPYKEFILM, mentionnons notamment Robin Aubert, Jean-François Asselin, Miryam Bouchard, Alexis Durand-Brault, Patrick Gazé, Rafaël Ouellet, Podz, Jean-François Proteau et Nadia Simaani. Encore aujourd’hui, je vois plein d’artisans qui s’illustrent dans l’industrie et suis fier quand je réalise qu’ils ont fait leurs premières armes avec nous.

 

 

Une entrevue avec Lyne Charlebois réalisée par Marc Lamothe dans le cadre de la série CES ARTISTES QUI ONT FAIT DES VIDÉOCLIPS

Lyne Charlebois en entrevue avec Marc Lamothe pour un retour sur la création de nombreux vidéoclips

Une entrevue de Marc Lamothe dans le cadre de la série CES ARTISTES QUI ONT FAIT DES VIDÉOCLIPS (4 ) avec Lyne Charlebois

Lyne Charlebois s’est d’abord illustrée à titre de photographe, de vidéaste et de réalisatrice publicitaire. Elle se consacre maintenant au cinéma et à la télévision. Au cinéma, on lui doit le film BORDERLINE (2008) adapté des livres Borderline et La Brèche de Marie-Sissi Labrèche. Ce film allait s’attirer des prix et des éloges provenant d’un peu partout autour du monde. Son travail sur des téléséries comme TABOU (2002), NOS ÉTÉS (2005), SOPHIE PARKER (2008-2009), TOUTE LA VÉRITÉ (2014), EAUX TURBULENTES (2019) ainsi que sur le docu-fiction YIN YANG a su passionner des milliers téléspectateurs.  Elle a aussi réalisé quelques épisodes de la série THIS LIFE II et deux saisons de la websérie MÈRE & FILLE

Alors qu’elle est en processus d’écriture, l’artiste touche-à-tout a accepté de revisiter avec nous quelques-uns des vidéoclips qu’elle a réalisés. Certains restent emblématiques de leur période de production, d’autres iconiques pour leurs interprètes et quelques-uns, oubliés avec les années. Entre 1989 et 1999, Lyne Charlebois a réalisé près de 100 vidéoclips. Sa vidéographie couvre un kaléidoscope d’artistes réellement éclectiques. À preuve, elle a notamment conçu des clips pour Les B.B., Beau Dommage, Isabelle Boulay, Jim Corcoran, Céline Dion, Pierre Flynn, Corey Hart, Éric Lapointe, Léandre, Kevin Parent, Les Parfaits Salauds, Gildor Roy, Richard Séguin, Vilain Pingouin et Roch Voisine. Bref, l’œuvre vidéo de Lyne Charlebois couvre une partie importante de nos années MusiquePlus. 

CTVM.info — Comme nous allons parler de musique et de vidéoclips, j’aimerais commencer l’entrevue en vous demandant quel genre de musique écoutait la jeune Lyne Charlebois ?

LYNE CHARLEBOIS — J’étais folle de musique folk. J’adorais Bob Dylan, Joni Mitchell, Tim Buckley et James Taylor. J’écoutais aussi beaucoup les disques de Léo Ferré. J’aimais aussi le rock, mais j’étais plus Beatles que Rolling Stones. Ceci dit, j’affectionnais les Stones aussi. J’étais une fille à textes, ce sont les paroles qui me touchaient le plus dans la musique. Les mots et la poésie. Je rêvais d’écrire quand j’étais petite. Je ne voyais pas d’images en écoutant de la musique à cette époque. Le lien entre le son et l’image s’est développé plus tard quand je me suis mise à la photographie.

Vous avez d’ailleurs fait vos débuts à titre de photographe de plateau. Quel était votre tout premier plateau et quels souvenirs gardez-vous de cette période ?

LYNE CHARLEBOIS — Mon premier plateau était MARIA CHAPDELAINE en 1983, le film de Gilles Carle. J’étais en fait assistante-photographe sur ce film, Pierre Dury était le photographe et je m’occupais surtout de la chambre noire et des développements. J’ai été photographe sur LA GUÊPE (1986), un autre film de Gilles Carle. J’ai fait de la photo pour quelques séries télé, puis j’ai eu la chance d’être photographe de plateau sur des films comme UN ZOO, LA NUIT (1987) de Jean-Claude Lauzon. Lors de cette même période, j’ai eu l’honneur de gagner un prix avec des photos prises sur le plateau d’un documentaire sur l’anorexie, LA PEAU ET LES OS (1988) de Johanne Prégent.

 


LA PEAU ET LES OS, un film de Johanne Prégent

Comment s’est fait le passage de la photographie à réalisation ?

LYNE CHARLEBOIS — Le premier vidéoclip sur lequel j’ai été photographe de plateau est JOURNÉE D’AMÉRIQUE (1988) de Richard Séguin. Je regardais ce tournage et je me disais que je pourrais faire des clips moi aussi. L’appel est réellement venu sur ce plateau. Pendant le tournage, je suis allé voir le producteur pour lui témoigner de mon intention de réaliser des clips et c’est ainsi que je suis passé à la réalisation. Dès ce moment, j’ai été attentive au média et j’ai consommé des vidéoclips. Je me souviens encore que le tout premier clip qui m’avait réellement jetée par terre était THE END OF INNOCENCE, tourné en 1989 par David Fincher pour Don Henley. J’ai trouvé ça tellement beau que j’en ai presque pleuré. J’ai ainsi réalisé que je voulais me concentrer sur des clips photographiques.

THE END OF INNOCENCE, réalisé par David Fincher
Malheureusement, ce clip n’est pas disponible en ligne…

Mon tout premier clip a été pour Mario Pelchat en 1988, mon clip suivant a été avec Johanne Blouin, et mon troisième était pour la chanson TOMBER de Laurence Jalbert. On avait entre les mains une super belle chanson. C’était quelque chose de nouveau au Québec et la voix de Laurence était distinctive et forte. On a fait un clip composé de saynètes construites autour du thème du vertige amoureux. L’important pour moi a été d’illustrer toutes sortes d’amour. On y voit entre autres deux gars, des gens plus âgés, une dame avec son animal de compagnie ainsi que des gens seuls.

Tomber

Qu’est-ce qui fait un bon clip à vos yeux ?

LYNE CHARLEBOIS — Tout part de la chanson. Un clip est bon quand la toune est bonne. Il est, je crois, impossible de faire un bon vidéoclip avec une mauvaise chanson. C’est rare qu’on entende dire que le clip est beau, mais que la chanson est mauvaise. Ceci dit, la chanson peut être bonne et le clip mauvais. Il y a une question de dosage où le vidéo final ne doit pas « upstager » la chanson ou l’artiste. Le talent d’un bon clip est qu’il accompagne bien la chanson en respectant les bases de celle-ci et la volonté de l’artiste.  

Avec David Franco sur le plateau du clip SÈCHES TES PLEURS (1992) de Daniel Bélanger

Vous étiez l’une des premières réalisatrices dans cette industrie naissante du clip ? La première à se mériter un prix Félix pour le meilleur vidéoclip en 1988 avec TOMBER. Sentiez-vous personnellement une réelle différence sur les plateaux à cette époque comparativement à aujourd’hui ?

LYNE CHARLEBOIS — Bonne question. Mais, je te dirais non, pas vraiment. Quand je dirigeais des clips, pas mal toute mon équipe était du même groupe d’âge que moi et on apprenait et développait ce média ensemble. Tout le monde, ou à peu près, sortait de l’école. David Franco, un directeur photo avec qui j’ai beaucoup collaboré sortait de l’école. Il est aujourd’hui directeur de la photographie sur de grosses séries comme GAME OF THRONES ou BOARDWALK EMPIRE.

Avec David Franco sur le plateau du clip OPIUM (1992)

Tournage en ARIZONA pour Patrick Normand. En arrière-plan, David Franco et Eric Parenteau

 

Quand j’ai commencé à faire de la télévision, je n’ai pas trop senti de différence non plus, sauf quand je changeais d’idée sur le plateau. Je crois qu’un gars avait le droit de changer d’idée, mais peut-être pas une fille. À cela, je répondais toujours ma phrase célèbre : « Je ne change pas d’idée, j’évolue ! » C’est le seul moment où je sentais une certaine différence d’attitude. Par contre, je me souviens d’une fois où je postulais pour une série télé et les producteurs m’avaient répondu que je n’avais pas assez de couilles et ils ont finalement pris Érik Canuel et Podz. Force est d’admettre qu’il est vrai que je n’ai pas de couilles et que techniquement, Érik et Daniel en ont… (rires)

Le fait de travailler à plusieurs reprises avec les mêmes artistes change sûrement les rapports à la créativité sur leurs projets. Que pouvez-vous me dire par exemple du parcours emprunté dans le temps avec un artiste emblématique comme Daniel Bélanger ?

LYNE CHARLEBOIS — Daniel ! Cela a été un honneur de travailler avec lui. J’aimais vraiment ses chansons qui venaient me chercher au plus profond de moi. C’est un grand artiste et ses chansons sont inspirantes. Mes clips avec lui sont parmi mes préférés. Je ne crois pas qu’on puisse parler d’évolution. Chaque clip est un défi différent. On partait pas mal de mes idées et on élaborait là-dessus. Daniel est le genre de gars qui fait confiance à ses collaborateurs. Comme tout part de ses chansons et de ses paroles, ça devenait notre projet à tous les deux.

Daniel Bélanger 1 2 3 et 4 

Tout de suite après TOMBER, vous enchaînez avec la chanson JE SAIS, JE SAIS de Marjo. Ce clip vous vaudra votre deuxième Félix pour le Meilleur vidéoclip (1991). Parlez-nous de la genèse de ce projet intimiste ?

LYNE CHARLEBOIS — Je me souviens encore, je parlais à Michel Sabourin, le gérant de Marjo et je tentais de lui expliquer mon concept, mais c’était difficile à expliquer. J’ai finalement dit pour clore la discussion quelque chose du genre « Écoute Michel, je veux montrer le for intérieur de Marjo, pas juste la rockeuse. Je veux explorer le noir et le blanc, la rockeuse et la douce, ainsi que la femme et la petite fille qu’est Marjo. » Le clip a réussi à changer un peu l’image de Marjo aux yeux du public. Le guitariste, co-auteur et compagnon de vie de Marjo m’avait dit au sujet de ce clip : « Tu as montré Marjo comme je la vois et comme personne ne là jamais vu avant. » Pour moi, c’était évidemment le plus beau des compliments. Comme la chanson était une ballade, ça se prêtait bien à ce genre d’exercice. On a pu expérimenter avec divers effets dans ce clip et c’est David Franco qui agissait à titre de directeur photo. 

JE SAIS, JE SAIS 

Vous avez eu la chance de collaborer avec Ginette Reno lors de la création du vidéoclip de la chanson REMIXER MA VIE, une œuvre très ludique. Que pouvez-vous nous dire sur cette rencontre ?

LYNE CHARLEBOIS — Écoutes, j’ai tellement ri durant ce tournage, que du plaisir. Ginette est réellement adorable. Travailler avec elle était agréable, car c’est une personne sympathique, simple, entière et sans chichi. Elle n’a aucun sens du vedettariat. Sur le plateau, elle me parlait comme si on s’était toujours connue. Elle a embarqué volontiers dans toutes nos idées. On lui avait fait faire une robe géante pour le plan final, quelle idée !

REMIXER MA VIE

https://www.youtube.com/watch?v=RI5wNOsO-F4

En 1991, vous collaborez avec Les B.B. pour le vidéoclip de la chanson DONNE-MOI MA CHANCE. Si vos vidéos sont souvent intimistes et favorisant le noir et blanc, voici un clip haut en couleur et rempli de figurants. Que pouvez-vous nous dire sur ce tournage ? 

 

LYNE CHARLEBOIS — Mon amie Carole Bergeron qui était chorégraphe a fait un beau travail sur ce clip qui se voulait une allégorie du jeu d’échecs. Le jeu, la chance et le hasard qui s’entrecoupent dans un concept un peu abstrait. Je l’aime beaucoup ce clip, la danseuse rousse et toutes ces couleurs partout, c’était beau. C’est bien beau le noir et blanc, mais des fois il faut s’amuser avec la couleur. OPIUM et LES TEMPS FOUS de Bélanger sont aussi en couleurs, mais dans une palette des peintres de la Renaissance.

DONNE-MOI UNE CHANCE

Parlons donc d’OPIUM, réalisé pour Daniel Bélanger. Cette production vous a valu une autre statuette Félix dans la catégorie Vidéoclip de l’année (1992) et a été élu meilleur clip au Music Festival de Los Angeles. Parlez-nous de ce plateau particulier ?

LYNE CHARLEBOIS — Un tournage quasi idéal. J’étais tellement en amour avec cette chanson éclatée. Les paroles avaient quelque chose de surréaliste, de la poésie en images. Je suis une amoureuse de la photo alors j’ai amené sur ce clip une série de diapositives pour projeter en arrière-plan. Je dois absolument souligner le travail de Frédéric Page, le directeur artistique sur ce projet, un bon ami que j’ai connu en réalisant des clips. On n’en revenait pas comment tout avait bien été sur ce tournage. Tout fonctionnait à merveille. Par exemple, les feuilles de papier qui tombent, deux prises ont suffi, tout est tombé exactement comme on le souhaitait. Même les scènes avec l’eau se sont bien déroulées. Et en plus, quand on est arrivé au montage, tout se plaçait bien. Un vrai charme.

OPIUM

En 1994, vous tournez un vidéoclip pour la chanson TUNNEL OF TREES de la formation anglophone Gogh Van Go. Il a reçu un prix Juno à Toronto pour le meilleur clip de l’année à sa sortie. Parlez-nous de la production de cette œuvre au ton surréaliste ?

LYNE CHARLEBOIS — J’aimais beaucoup ce groupe et j’adorais la chanson. J’écoutais ce disque chez moi sur une base régulière. Je n’ai pas revu ce clip depuis des décennies, mais je garde en tête une autre belle collaboration avec Frédéric Page, le directeur artistique. Pour ce clip, nous avions construit une section de pièce de maison, mais localisée à l’extérieur de celle-ci, ce qui permet notamment des plans et des éclairages inusités. J’aime jouer avec les objets. Il y a une succession hétéroclite d’objets qui retiennent la fenêtre ouverte. Après le directeur photo et le directeur artistique, l’un de mes plus proches techniciens est toujours l’accessoiriste de plateau. Chaque objet parle et porte une histoire et un langage qui veut dire quelque chose. Je garde en tête un beau tournage. Bruce Chun avait fait la photo, nous avions eu une température magnifique ce jour-là et tout le tournage avait été réalisé dans la joie du moment.

TUNNEL OF TREES 

En 1996, vous retrouvez Daniel Bélanger pour son deuxième album et réalisez LES TEMPS FOUS. Parlez-nous de ce tournage qui vous a valu un autre Félix pour le Meilleur vidéoclip de l’année (1997) ?

LYNE CHARLEBOIS — Un peu comme OPIUM, je voulais des projections sur les murs, mais cette fois, j’y suis allé de projections plus animées, pour un effet plus cinématographique, comme pour communiquer un certain vertige. Je voulais du mouvement. Je dois ici souligner ici l’apport de mon ami Pierre Desjardins avec qui je réalisais des bandes défilantes d’images géantes en mouvement projetées sur des murs. J’ai eu l’idée d’intégrer certains de ces défilements en projection sur les murs dans le clip. On avait tourné dans une ancienne bibliothèque de la ville de Montréal. C’était un édifice magnifique et le plancher de l’un des étages était en verre. Les projections sur ces murs et les balustrades déformaient nos images projetées. J’ai aussi utilisé de nombreuses photos en noir et blanc que j’ai filmées dans l’eau, ce qui leur donne une dimension beaucoup moins plaquée à l’écran. Bruce Chun a agi comme DOP et on a tourné ça en une seule journée. Imagine, une seule journée !

LES TEMPS FOUS

Je me souviens que j’avais expérimenté quelque chose sur ce tournage. J’avais cloué des skis au sol et j’ai demandé à Daniel de s’installer avec des bottes sur ces skis bloqués. Ça lui permettait de se laisser aller vers la droite et vers la gauche de manière intrigante. En ne cadrant pas les skis au sol, ça donnait un très bel effet. Je le voyais comme une anguille et ça répondait à la phrase, « Tes cheveux font des anguilles. Sur mon cœur qui n’est plus rien ». 

En 1997, vous réalisez le clip EL DESIERTO pour Lhasa de Sela, extrait de son album LA LLORONA. Parlez-nous de ce tournage ?

LYNE CHARLEBOIS — La belle Lhasa ! Dès notre première rencontre, je me suis dit « quelle grande dame » ! Pour ce clip, je suis parti d’une idée inspirée du film LE CASANOVA DE FELLINI (1976) avec ses décors en carton-pâte évoquant le théâtre et la mer reproduite avec de grandes toiles de plastique. Dans ma tête, je la voyais assise dans une chaloupe et elle était entourée d’eau. On a tourné en extérieur un premier juillet, et il faisait moins deux degrés. Je portais mon Kanuk en plein juillet ; et Lhasa ne portait qu’une petite robe soleil. On avait tourné dans l’Est de Montréal, près des raffineries. La photographie était signée Yves Bélanger et au final, le décor était réellement surréaliste avec les raffineries en arrière-plan.

EL DESIERTO

En terminant, y a-t-il eu un artiste avec lequel vous auriez aimé travailler durant cette période, mais que la rencontre n’a finalement pas eu lieu ?  

LYNE CHARLEBOIS — Ma grande peine est de ne pas avoir pu réaliser de vidéo pour Jean Leloup. Je le connaissais assez bien et un jour, il m’a dit, « tes clips sont trop sophistiqués pour moi ». James Di Salvio a fait un travail formidable et éclaté avec Jean. Mais j’ai tout de même eu le plaisir de travailler avec lui puisque j’ai été photographe pour la conception de la pochette de son premier album, MENTEUR. 

 

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Mères au front déjà 1 an d’existence!

Pour leur premier anniversaire, les Mères au front exigent une vraie loi climat pour protéger l’avenir de leurs enfants

Il y a un an, quelques dizaines de mères et grands-mères montaient au front pour exiger une réponse à l’urgence climatique. Elles rappelaient aux élu.e.s que leur première responsabilité est de protéger la santé et la sécurité de la population. Malgré la pandémie, plus de 5 000 personnes ont rejoint le mouvement décentralisé des Mères au front. Vingt-cinq groupes d’action se sont formés de l’Abitibi à la Gaspésie en passant par presque toutes les régions du Québec et jusqu’en Belgique. Dans le reste du Canada, le mouvement travaille en étroite collaboration avec For Our Kids.

Pour que la vie gagne

« Nous exigeons une vraie loi climat au Canada. Une loi contraignante qui nous obligerait à atteindre les cibles établies par la science. Une loi rigoureuse assortie d’un budget carbone, de règles de reddition de comptes tous les cinq ans, de transparence et d’imputabilité. » Stipule Laure Waridel co-instigatrice de Mères au Front. Mères au front réclament que le premier échéancier soit 2025 et que des actions ambitieuses commencent maintenant.

Une vraie loi climat ferait en sorte que des projets d’infrastructures toxiques comme les pipelines de GNL-Québec et de Trans Mountain seraient interdits parce qu’ils aggraveraient la crise climatique. Si elles vont de l’avant, de telles infrastructures seront encore en opération en 2050, alors que le Canada s’est engagé à atteindre la carboneutralité pour la même année. Les Mères au front exigent de la cohérence.

Tous les enfants sont nos enfants

Le projet de loi C-12 présenté par le gouvernement comme sa « loi sur la carboneutralité » n’a rien d’une vraie loi climat. Les Mères au frontdemandent à tous les élu.e.s fédéraux d’agir immédiatement avec ambition pour l’améliorer. 

« Nous refusons de regarder le Canada s’engager dans une autre fausse promesse pour finalement en faire trop peu, trop tard. Nous n’accepterons pas des cibles déficientes, des retards de dix ans et des méthodes qui ne nous amènent pas à prendre nos responsabilités réelles à l’égard de nos enfants. Il est trop tard pour ça. Nous demandons à nos élu.e.s d’agir maintenant avec cœur et rigueur. » soutient Anaïs Barbeau-Lavelette co-instigatrice du mouvement.

« Dans l’Histoire du monde, on a vu que quand la mère se fâche, c’est qu’il est déjà presque trop tard. Elle rassure et réconforte habituellement. Nous sommes acculés au pied du mur et devant l’inaction de nos dirigeants, nous bercerons d’un bras et brandirons l’autre. » ajoute-t-elle. L’amour de leurs enfants est leur arme de construction massive pour la suite du monde.

Et parce qu’aimer c’est agir, les Mères au front et leurs alliés ont co-réalisé cette vidéo sur les magnifiques paroles de Véronique Côté avec la participation des artistes mères au front Ève Landry, Anaïs Barbeau Lavalette, Nathalie Doummar, Florence Blain et Éléonore Loiselle.

https://click.email.vimeo.com/u/?qs=d4bbac2ee05e5d921627b9826ab6fc3ff89b784bcd3a053dcb1ec3989e73d43582da9ef66ecaa9fdcbeff56e7a534e8fb8dda3f2fcb7022039940fe7a7023e80

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Une entrevue avec Miryam Bouchard réalisée par Marc Lamothe dans le cadre de la série CES ARTISTES QUI ONT FAIT DES VIDÉOCLIPS

La réalisatrice Miryam Bouchard en entrevue avec Marc Lamothe pour un retour sur la création de nombreux vidéoclips dans les années 90

Une entrevue de Marc Lamothe dans le cadre de la série CES ARTISTES QUI ONT FAIT DES VIDÉOCLIPS (4 ) avec Miryam Bouchard

Miryam Bouchard, réalisatrice et scénariste s’est fait connaître du public avec de nombreuses séries, dont LES CHRONIQUES D’UNE MÈRE INDIGNE (2009-2011), MON EX À MOI (2015-2016), M’ENTENDS-TU (2018) et L’ÉCHAPPÉE (2016-2019).

Elle a aussi versé dans le documentaire avec des séries telles que CHRONIQUES DE LA VIOLENCE ORDINAIRE (2004) et LA GUERRE DES SEXES (2005).

On lui doit quelques courts métrages et de nombreux vidéoclips. Plus récemment, elle nous offrait son premier long métrage, MON CIRQUE À MOI (2020), une œuvre aux résonnances résolument personnelles. 

Nous avons au Québec célébré et embrassé l’arrivée des diverses cultures musicales alternatives au début des années 90. Un public captif et sans cesse grandissant suivait assidûment ce qu’on appelait affectueusement la scène locale. Punks, métalleux, alternos, gothiques, ska, trad et même les franges heavy du hip-hop et de la pop se retrouvaient tous sur les mêmes scènes des grands festivals québécois, dont les tournées Polliwog. La multiplication des groupes locaux, la création de programmes de subvention à la production et la demande sans cesse croissante pour des vidéoclips a vu cette industrie exploser dans cette décade.

C’est ainsi que le Québec a vu naître diverses maisons de production de vidéoclips, dont SPYKEFILM où Myriam Bouchard a fait ses débuts à titre de vidéaste. C’est de cette période bouillonnante que nous discuterons avec celle qui a tourné des clips pour des artistes variés, allant de Carmen Campagne à Plume Latraverse et de Don Karnage à Marie-Denise Pelletier, et pour un certain Tom Waits…

 

CTVM.info : Quels souvenirs gardez-vous des années 90 et de vos années à réaliser des vidéoclips, soit entre 1995 et 1999 ?

Myriam Bouchard — C’était une période extrêmement effervescente musicalement. J’ai tellement de bons souvenirs de cette époque. Des fois, quand je vois l’engouement pour des festivals extérieurs comme Osheaga, je me dis « Ouin, mais vous n’avez pas connu les éditions du Polliwog ». L’industrie du clip d’alors atteignait un certain zénith. On pouvait tourner entre trois et cinq clips pour le même album. C’était énorme. Je pense au groupe Noir Silence pour lequel SPYKEFILM avait produit quelque 11 clips pour leurs deux premiers albums. Je me souviens de semaines où nous pouvions tourner près de 10 clips plus ou moins en même temps. On avait faim et on avait des couteaux entre les dents. On roulait sur l’énergie de la vingtaine. 

On avait de tout petits budgets. On multipliait les demandes de subventions et on était plutôt créatifs avec les locations d’équipement et les valeurs de certains clips. Un vidéo pouvait être tourné de jour avec le même équipement d’un autre clip qui lui était tourné de nuit, on recyclait des décors et accessoires, ce genre de créativité. Mon premier vrai gros budget était pour un clip de Nancy Dumais en 1998. 11 000 $ pour un tournage de deux jours en 16 mm. J’ai capoté ma vie…

Le mouvement Kino n’existait pas encore, financer du court métrage était très difficile et le seul endroit pour se faire remarquer était probablement la série LA COURSE AUTOUR DU MONDE. Il était donc important de tourner des clips pour se faire remarquer et se faufiler dans l’industrie. Ça nous permettait de développer notre métier tout en vivant dans un monde souvent imaginaire et de bénéficier d’une diffusion pour notre travail. C’était beau de voir cette scène s’éclater dans toutes les directions, de Me Mom and Morgentaler à Bran Van 3000, de Nancy Dumais à Banlieue Rouge et de Muzion à Dubmatique. Musicalement, cette diversité était belle à voir et c’était une belle époque pour évoluer dans ce métier.

Vous êtes la fille de Reynald Bouchard. Plus qu’un acteur, votre père était un poète, un clown et aussi un artiste de cirque. Est-ce que le goût de la narration, de raconter des histoires et partager du merveilleux vient de vos souvenirs d’enfance à le regarder travailler ?

Miryam Bouchard — C’est certain que j’ai longtemps pensé que j’avais une enfance normale, mais j’ai dû éventuellement réaliser que non. Aux yeux de bien des gens, ça peut sembler excentrique ; mais pour moi, c’était mon quotidien. C’est certain que j’ai grandi dans une succession de spectacles impromptus en guise de mode d’expression. Dans cet univers particulier, j’étais du genre timide et réservé. Je n’étais pas une enfant qui chérissait le désir d’être sous les projecteurs. J’étais la présentatrice des spectacles de mon père, mais après quoi, je m’assoyais en coulisse pour le regarder. J’aime beaucoup les coulisses de spectacle, regarder les artistes dans la lumière et être là, à leur écoute. Réaliser pour moi, c’est un peu ça. Tu mets en scène dans la lumière des acteurs et des interprètes alors que tu restes à l’arrière-scène. La réalisation me ramène à ce bien-être-là que je ressentais en coulisse. Jouer fait partie de ma vie. Jouer avec des costumes, des maquillages, des décors, des accessoires, des lentilles et des éclairages. On avait un énorme atelier de 5 000 pieds carrés dans lequel je pouvais faire du vélo pendant que mon père pratiquait sur son unicycle. 

 

Durant mes études au collège Brébeuf, j’ai commencé à réaliser des courts métrages et des photo-montages. Mon père était dans tous mes films, il était de tous mes tournages. On a fini par tourner des vidéoclips ensemble. On le voit entre autres sur des échasses dans un clip de Nancy Dumais. Le mari de ma mère a aussi joué dans certains de mes clips. J’ai donc plongé dans ce métier, entourée des gens que j’aime. Un tournage, c’est aussi créer une famille autour d’un projet et je tentais de reproduire ainsi ce que j’ai connu. 

Votre premier vidéoclip était une proposition non officielle sur une chanson de Tom Waits ? Pourriez-vous revenir sur cette initiative ?

 

Miryam Bouchard — Je sortais à peine de l’université Concordia quand j’ai joint SPYKEFILM. À mes débuts, je faisais un peu de tout, de l’assistance à la réalisation jusqu’au maquillage. Personne ne m’engageait comme réalisatrice, car je n’avais pas d’expérience en clip. J’avais fait des courts métrages à l’université. Certains de ces courts ont gagné des prix, qui me permettaient de profiter de la location d’équipement et de la pellicule. Je me suis donc créé une première expérience. J’ai tourné par moi-même un faux vidéoclip sur une chanson de Tom Waits, YESTERDAY IS HERE. 

On était deux sur l’équipe, Tamir Moscovici et moi. Tamir est devenu un réalisateur vedette de pub à Toronto et aux États-Unis depuis. On avait plein d’idées, une caméra Bolex à crinque, une lentille de projecteur et toutes sortes de plateformes qu’on avait patentées. Une partie du clip était tournée en campagne chez le deuxième mari de ma mère, un artiste peintre merveilleux du nom de Robert Wolfe que l’on voit brièvement vers la fin et pour qui j’avais énormément d’affection. On s’est ensuite déplacés jusqu’à New York pour filmer des ambiances, des scènes de pauvreté et des files devant des soupes populaires. Un tournage guérilla-style, évidemment. Yvan Thibaudeau, qui est maintenant un monteur établi, travaillait avec nous sur le montage du clip. Aujourd’hui, il œuvre sur les films de Daniel Roby et Ricardo Trogi, mais ce clip était son premier contrat. Nous avons donc découvert ensemble le montage, Yvan, Tamir et moi. 

https://vimeo.com/511766704

Assez fière du résultat, et un peu naïvement, on a envoyé une copie VHS du clip à Tom Waits, via son agente, Kathleen Brennan qui est aussi son épouse. Tamir avait trouvé son contact dans le Blue Book, l’équivalent du guide de l’Union des artistes aux États-Unis. Elle nous rappelle assez rapidement pour nous dire que Tom Waits avait apprécié le clip et avait été touché que nous ayons investi nos économies dans le clip d’une de ses chansons. Il nous a donc permis d’envoyer officiellement le vidéo à MusiquePlus et à Much Music. Le clip a effectivement été accepté et a même joué en faible rotation durant quelques semaines. Et c’est ainsi que SPYKEFILM m’a offert mon premier contrat pour un vidéoclip officiel. 

 

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(N.D.L.R. Le vidéoclip YESTERDAY IS HERE a joué à quelques reprises à sa sortie sur les ondes de MusiquePlus et de Much Music. Malheureusement, le clip est ensuite disparu de la circulation depuis les 25 dernières années.  Pour souligner la publication de cet entretien, nous sommes extrêmement fiers de souligner l’inestimable collaboration de MELS pour la restauration du vidéoclip YESTERDAY IS HERE dont il n’existait malheureusement aucune copie en circulation, avant aujourd’hui.  Grâce à Paul Bellerose, Camille Goulet et leur équipe de chez MELS, vous pouvez enfin admirer une version en haute définition du premier vidéoclip de Miryam Bouchard).

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Vous vous sentiez comment à titre de réalisatrice dans cette industrie à cette époque ?

Miryam Bouchard — Plusieurs de mes modèles étaient féminins. Folle de documentaires, de nombreuses femmes comme Anne-Claire Poirier me fascinaient. J’ai eu Micheline Lanctôt comme professeure, ce qui a été très stimulant pour moi. Je regardais l’œuvre de Lyne Charlebois et je la trouvais tellement inspirante. Je ne vois pas tant cette période comme un truc basé sur le sexe des gens formant nos équipes. Nous avions tous à peu près le même âge, nous étions une génération avec les mêmes aspirations et portée par le même désir de tourner. Un tournage, c’est créer une famille autour d’un projet. Je n’ai pas vraiment subi de commentaires ou de traitements machos ou sexistes sur les tournages de mes clips. La télé et la publicité ont été un peu plus difficiles, car là je devais travailler avec des gens souvent plus âgés que moi, mais mes expériences en clip m’ont permis d’être rusée et de contourner ces attitudes un peu machos. 

 

Est-ce qu’il y a une approche Miryam Bouchard ? Est-ce qu’il y a un fil conducteur ou une signature qui nous permettent de reconnaître vos clips ?

Miryam Bouchard — Quand j’entends de la musique, dès les premières secondes, des images me viennent en tête. Un monde se dresse devant moi. Certains réalisateurs étaient reconnus pour développer des concepts forts et des clips souvent mécaniques. D’autres préfèrent mettre en scène des fictions, ajouter des dialogues même. Je crois que je suis plus lyrique, plus près du fabuleux, des atmosphères et de l’évocation. J’approfondis des ambiances et tente de développer des esthétiques qui se distinguent. Mais nous sommes toujours au service de la chanson, de l’artiste et nous devons garder en tête le public visé. Le clip reste pour l’artiste un outil promotionnel, aussi artistique soit-il. Carmen Campagne et Groovy Aardvark, c’est deux mondes et deux publics. 

Groovy Aardvark

J’ai choisi quelques clips dont j’aimerais que vous nous parliez de la genèse et du tournage. Vous avez notamment travaillé avec une de nos légendes vivantes, Plume Latraverse pour le clip LES PATINEUSES (1995). Parlez-nous un peu de cette rencontre ? 

Miryam Bouchard — Cela a été une très belle rencontre et un tournage simple et sobre. Plume connaissait mon père, et je crois même avoir visité sa résidence durant mon enfance. Il n’était pas du tout grognon avec nous, comme on m’avait pourtant dit qu’il était parfois. Il était arrivé avec un concept assez précis. Il voulait chanter dans le clip, il voulait voir la patineuse et illustrer le béret qui part au vent. C’était un clip très collé sur les textes, contrairement à mes autres clips.  Nous avons opté pour un tournage devant un écran vert. Esthétiquement, c’est réellement différent de mes autres clips. Je m’étais laissée porter par la collaboration, l’idée de lui permettre de faire le clip qu’il avait en tête, car c’est une chanson romantique écrite par un homme plus âgé que moi. Je me suis littéralement mise au service de Plume, de sa chanson et de sa vision. Il agissait pratiquement comme un coréalisateur.

 

Pour Marie-Denise Pelletier, vous réalisez MON ENFANCE -M’ATTEND (1996). Vous sortez ici du rock et de la musique -alternative pour travailler avec une artiste pop établie.

Ce clip est plus mécanique et repose sur des mouvements de Dolly. Parlez-nous un peu de ce tournage ?

Miryam Bouchard — Je vais t’avouer que j’étais super impressionnée. Marie-Denise, qu’on aime ou qu’on n’aime pas ce genre de musique, c’est une de nos très grandes voix. C’était une artiste inspirante avec qui j’avais le goût d’essayer quelque chose. On avait trouvé un lieu à Lac-Mégantic, un ancien observatoire en décrépitude, un peu comme la mémoire de son enfance qui s’effrite. Pour ce clip, j’ai eu accès à un budget et un confort qui était assez nouveau pour moi. J’ai dû aussi apprendre à travailler avec une équipe qui entoure l’artiste. Marie-Denise avait sa propre styliste, son maquilleur, son coiffeur et son entourage. J’entrais dans un train en marche. J’ai dû avoir un meeting de préproduction avec son styliste. Je n’avais jamais connu ce genre d’expérience avant. 

 

Pour Groovy Aardvark et leur collaboration avec Yves Lambert de la Bottine souriante, vous réalisez le clip BOISSON D’AVRIL de l’album VACUUM (1996). Comment développe-t-on quelque chose autour d’une chanson qui parle du monstre du lac Hertel ?

Miryam Bouchard — J’ai eu un plaisir fou avec ce tournage. J’adorais le mariage improbable de ces deux styles musicaux, le punk et la musique traditionnelle. À cette période, je filmais des reportages sur des soucoupes volantes pour le pilote d’une série pour TQS. J’étais dans un trip ovni. On était allé tourner à l’Île Sainte-Hélène. On s’était patenté une espèce d’aquarium pour pouvoir mettre la caméra sous l’eau. Tout le monde a été généreux pour ce tournage. En postproduction, on avait quelque 400 plans et coupes, c’était malade. Ça a été réellement monstrueux comme travail. Je me rappelle avoir passé deux nuits blanches sur ce montage. 

 

Vous avez travaillé à deux reprises avec Nancy Dumais, PARLER AUX ANGES qui fut un grand succès et SOUDÉ À JAMAIS (1997). Dans les deux cas, vous aviez choisi une approche esthétisée. Parlez-nous de cette collaboration ?

Miryam Bouchard — Nancy et moi avions d’abord travaillé sur le clip de SOUDÉ À JAMAIS. Nancy portait des lunettes et elle ne voyait pas grand-chose sans celles-ci. Nous avons dû travailler sur les reflets en fonction de ses lunettes. On travaillait avec de la pellicule et on pouvait plus difficilement faire des tests compte tenu du budget restreint et des limites de temps imposées. Pour SOUDÉ, on avait développé un concept sur et sous la terre. Sous la terre, c’était un peu comme une ruelle de bidonville sur la terre battue avec une église au bout du chemin. Nancy pouvait dans cette fiction passer d’un monde à l’autre. Je suis très attaché à ce clip. Mon père et moi, on adorait les films LE TEMPS DES GITANS (1988) et UNDERGROUND (1995), et je m’en suis librement inspiré. 

Pour PARLER AUX ANGES, j’avais trouvé une piscine intérieure vide et je trouvais le lieu très beau. Le lieu était naturellement bleuté et très moody. Les musiciens portaient des vêtements noirs très sobres et on travaillait avec diverses vitesses de ralentis. J’ai une obsession pour les parapluies et ce clip en contient plusieurs. Je crois que ça reste mon tournage favori d’entre tous. Pas nécessairement mon clip favori, mais un de mes plus beaux souvenirs de tournage.

Aujourd’hui en 2020, je ne sais pas si je réaliserais ce clip de la même manière avec des scènes avec des gens à genoux pour prier, mais à l’époque, ça passait bien. Le clip et la chanson ont été de gros succès. Tellement qu’après ce clip, on me demandait souvent de refaire un clip comme PARLER AUX ANGES. Je refusais, évidemment. Pourquoi refaire la même chose deux fois ?

Pourriez-vous nous parler du clip MYRIAM, chanson extraite de l’album LE FOETUS DE L’HORLOGER (1998) du groupe Les Mauvais quarts d’heure ?

Miryam Bouchard — La formation m’avait approché prétextant que je m’appelais Miryam, comme la chanson. J’ai écouté la pièce et j’ai eu des flashs de la série TWIN PEAKS. Il y a deux Myriam, celle de la chanson et moi, une dualité comme dans la série. Le bien et le mal, le black lodge et le white lodge, un peu comme un monde parallèle à celui qu’on voit. J’ai donc filmé la chanson dans cette ambiance. Comme TWIN PEAKS, on tournait à l’endroit, on tournait à l’envers. Il a fallu que le chanteur apprenne ses paroles à l’envers. Par la suite, les bandes sont jouées dans l’autre sens et l’inversion crée un rendu insolite. Pour ce clip, on a essayé divers essais de jeux de vitesse et créé un univers clos qui n’existe que dans ces trois minutes de chanson. 

https://vimeo.com/499370397/9099576a44

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Lien vers Les Mauvais quart d’heure :

https://vimeo.com/499370397/9099576a44

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Une curiosité dans votre vidéographie, un clip hip-hop avec la chanson DON ONE (1999) de Don Karnage. Que gardez-vous de cette expérience ?

Miryam Bouchard — J’ai tellement eu de plaisir à tourner ça. L’artiste et son équipe étaient réellement sympathiques. Le film THE MATRIX (1999) venait de sortir et on trippait tous sur les longs manteaux de cuir noir. La gérante de Don possédait un véhicule T-Rex à trois roues. SPYKEFILM venait tout juste d’acquérir le logiciel Avid After FX et on pouvait donc faire exploser le T-Rex en post-production. C’était long à l’époque, des heures et des jours, pratiquement, mais on avait tellement de plaisir. On avait tourné les silos à grains sous l’enseigne Farine Five Roses, un terrain de jeu extraordinaire. Jean-Pierre Gauthier, l’un des fondateurs de SPYKEFILM était le directeur photo sur ce clip. On s’était offert un plan en hélicoptère libellule pour la fin du clip. 

 

Pour Vincent Vallières, vous réalisez FAUT QU’TU FESSES FORT DANS VIE de l’album TRENTE ARPENTS (1999). Le clip est tourné dans un centre commercial. Parlez-nous de l’approche artistique choisie pour cette chanson ?

Miryam Bouchard — Vincent Vallières et ses musiciens formaient littéralement un groupe à cette époque et tous les membres avaient brainstormé et on était arrivé avec cette idée. Vincent était vraiment jeune, il avait 19 ans et demi, genre. Je ne me souviens plus précisément pourquoi on avait choisi un centre commercial. Probablement parce qu’on tournait l’hiver et qu’on voulait éviter la neige et un tournage extérieur. Je crois qu’on avait développé un délire de Père Noël et de train de centre commercial. Le produit final servait bien la chanson, je crois, mais tu m’en parles et je n’ai pas revu ce clip depuis cette époque.

Vous avez réalisé plusieurs clips pour Carmen Campagne, LA diva des tout-petits dans les années 90. Parlez-nous un peu de cette autre collaboration ?

Miryam Bouchard — Carmen était une STAR pour les enfants, le marché était énorme et la demande était forte et pressante. J’ai réalisé une demi-douzaine de clips qui étaient dédiés à être distribués sur la cassette vidéo LA SOUPE A MON AMI sortie en 1997. Ce qui représente près de la moitié du contenu de cette VHS. La vache était omniprésente dans plusieurs clips de Carmen. J’ai développé une amitié avec PODZ à brainstormer avec lui des idées de mises en scène mettant en vedette ou en valeur des vaches… On a eu vraiment beaucoup de plaisir. Cependant, j’ai réalisé que de travailler avec des enfants était différent avec des défis distincts. Je n’avais pas encore d’enfant à l’époque. L’idée de travailler avec des animaux, des enfants et des décors permettait beaucoup de folie à l’écran. En guise d’exemple, j’ai travaillé avec une belette pour la chanson COLETTE LA BELETTE ou une version Beatles de la chanson PAS CAPABLE DE TIRER MA VACHE. C’était un autre modus operandi. C’était un gros budget avec trois semaines de tournage, un bon salaire, de bonnes conditions, trois réalisateurs qui se partagent deux monteurs qui roulent en parallèle. J’ai acheté mon premier ensemble de laveuse et sécheuse grâce à ce contrat.  

Y a-t-il eu une chanson que vous auriez aimé réaliser à l’époque ou un artiste avec lequel vous auriez aimé travailler à cette période, mais que la rencontre n’a finalement pas eu lieu.

Miryam Bouchard — Martine St-Clair. Elle préparait une sorte de comeback après cinq ou six ans d’absence. En 1990, elle avait eu un gros succès en France et ici avec LAVEZ, LAVEZ et en 1996, elle sortait enfin son album suivant, UN LONG CHEMIN. Je crois que ma proposition était un peu trop rock and roll. Finalement, le clip tourné était très simple et très sobre avec Martine assise dans un fauteuil et j’ai alors compris qu’elle était une personne réservée et que mon concept ne collait peut-être pas à sa personnalité. J’avais le goût de faire éclater l’image sage qui lui collait à la peau et la sortir de sa zone de confort.

 

 

 

Une entrevue de Marc Lamothe parue dans La Quotidienne CTVM  # 6783 datée mercredi 17-Jeudi 18 février  2021 © CTVM.info

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Une entrevue avec Érik Canuel réalisée par Marc Lamothe dans le cadre de la série CES ARTISTES QUI ONT FAIT DES VIDÉOCLIPS

Avec une carrière très productive, un actif imposant de nombreux longs-métrages, de films publicitaires, de vidéoclips et d’épisodes de télé-épisodique, Érik Canuel a toujours revendiqué fièrement qu’il est réalisateur de films de genre.

Une entrevue de Marc Lamothe dans le cadre de la série CES ARTISTES QUI ONT FAIT DES VIDÉOCLIPS (3) avec Érik Canuel

Avec une carrière très productive, un actif imposant de nombreux longs-métrages, de films publicitaires, de vidéoclips et d’épisodes de télé-épisodique, Érik Canuel a toujours revendiqué fièrement qu’il est réalisateur de films de genre. En l’industrie naissante du vidéoclip québécois, Canuel a rapidement vu une brèche s’ouvrir pour se faufiler et faire connaître et reconnaître son travail. En effet, la chaîne MusiquePlus a été fondée le 2 septembre 1986.  Gardons en tête qu’à son ouverture, MusiquePlus n’avait que 24 clips québécois dans sa vidéothèque. En 1987, Canuel fonde donc avec des amis la compagnie KINO, une maison de production qui se spécialisait dans le clip, l’une des seules du moment avec PUBLIC CAMÉRA fondée par François Girard et Bruno Jobin ainsi que QUAI 32, née d’une initiative de Nicolas Valcourt et Diane Lambin. Nous avons voulu en savoir plus sur le cheminement du plus rock and roll des réalisateurs québécois qui a pourtant fait ses débuts à titre de vidéaste. Revenons un peu sur cette période folle.

CTVM — Peux-tu retracer l’origine de ta passion pour le cinéma ?

Érik Canuel — J’ai grandi dans une famille de comédiens. Mon père, le comédien Yvan Canuel, m’amenait souvent à Radio-Canada sur les plateaux d’émissions pour enfants tels que LE PIRATE MABOULE, SOL ET GOBELET, LA BOÎTE À SURPRISE et LA RIBOULDINGUE. J’y voyais toute la magie qui s’y révélait devant la caméra comme derrière. J’avais parfois de la difficulté à différencier le tournage de l’émission elle-même. Une production qui m’avait fortement marqué, c’est la pièce ATELIER 72, mise en scène par mon père à la Nouvelle Compagnie Théâtrale (1972) sur une musique de Robert Charlebois. Conceptuellement parlant, ça avait quelque chose à la 2001, L’ODYSSÉE DE L’ESPACE (que j’avais vu quelques années avant, mais sans en comprendre la vision), mais créé pour la scène avec des hommes préhistoriques et il y avait un vaisseau spatial qui traversait la salle en direction de la scène à un certain moment donné. Ça m’a fortement donné le goût de la magie, de l’imaginaire et du spectaculaire.

En plus, tous les week-ends, je courrais voir des films au Manoir Notre-Dame-de-Grâce pour 25 cents. Et puis, pour un autre 25 cennes, j’avais des chips et une liqueur. J’y ai découvert le goût du voyage cinématographique avec des classiques du cinéma d’horreur, de fantastique, de science-fiction et de Sinbad, un de mes héros d’enfance. En attendant les films, je lisais le magazine Famous Monsters of Filmland. J’étais dans un autre monde. 

 

Quel a été ton cheminement vers le métier de réalisateur ?

Érik Canuel — J’ai un parcours qui a pas mal bifurqué. Au début, je m’intéressais aux beaux-arts (graphisme, bandes dessinées et sculpture) tout en étant bassiste dans quelques groupes rock, dont un avec certains membres de la formation qui allait devenir Vilain Pingouin. À 20 ans, mon principal partenaire musical s’avère atteint d’un cancer virulent. Il me disait toujours : « Un jour, c’est toi qui réaliseras nos clips. ». Après son décès, j’ai vendu tous mes instruments pour me procurer une caméra Super 8 et l’équipement nécessaire pour faire le montage. J’ai réalisé mon premier court-métrage à 21 ans, « MON AMI, MON FRÈRE », une histoire d’horreur et de sorcellerie — pour le fun, juste pour voir si le médium m’intéresserait… Je n’ai plus jamais regardé en arrière depuis.

Je suis allé faire des stages à Los Angeles et, à mon retour en 1984, j’ai eu la chance d’être assistant de production sur LE MATOU. J’y ai beaucoup appris, mais j’ai aussi compris qu’il me faudrait des années à ce rythme pour devenir réalisateur. J’ai pensé gagner du temps en allant à l’université. Je suis tombé sur une bonne année, puisque j’ai entre autres rencontré Manon Briand, Alain Desrochers, Pierre Gill, Podz, Patrice Sauvé et André Turpin, pour ne nommer que ceux-là. En 1988, j’ai quitté Concordia et fondé KINO FILMS avec Pierre Gill. Marie-France Lemay s’est vite jointe à nous. On a réalisé de nombreux clips ensemble et des spots publicitaires. J’ai dû réaliser près de 50 vidéoclips et quelque 250 publicités durant cette folle période. 

Tu réalises ton premier clip alors que tu étudies encore en cinéma à l’Université Concordia. C’est KISS THE BEAUTY (1988), un clip pour le chanteur new wave québécois Norman Iceberg, que tu tournes au défunt bar Thunderdome (rue Stanley, dans le même édifice qui abritait le mythique club disco montréalais, le Lime Light). Que peux-tu nous dire sur ce premier clip ?

Érik Canuel — Tout ceci est un peu un concours de circonstances. C’est le reflet de cette époque. Mon travail est de raconter des histoires en images en servant un scénario et une intention. Le vidéoclip, c’est ça aussi, mais tu es au service d’une chanson et d’un compositeur-interprète. J’étais au bon moment et à la bonne place quand cette industrie a pris son essor. Je voyais les vidéoclips comme de petits films et une opportunité de faire connaître mon travail, car je visais évidemment le long métrage. 

À mes débuts à Concordia, j’ai réalisé un court métrage avec une gang de chums qui étudiaient avec moi, dont Patrice Sauvé, Jean-François Pothier, Alain Desrochers, André Turpin, Éric Parenteau et Daniel PODZ Grou. C’était un film à la proposition visuelle très forte dans un style entre BLADE RUNNER et MAD MAX. Le film s’est retrouvé sur Canal Famille, et Norman Iceberg m’a contacté après y avoir vu le court pour me demander de lui concevoir un vidéoclip. Nous nous sommes alors tournés vers le programme « Jeunes volontaires » du gouvernement du Québec et nous avons reçu une bourse de 5000 $ pour réaliser le clip qui se voulait une sorte de parodie sociétale. 

Nous étions une équipe formée de gens qui venaient principalement de Concordia et d’autres qui y étaient encore. C’était la première fois que je travaillais avec Pierre Gill comme directeur photo, et PODZ était venu aider Mario Lord qui était le directeur artistique. C’est comme ça que j’ai rencontré PODZ qui n’avait que 17 ans. Pierre et moi avons tout de suite su qu’il avait le talent et la volonté de faire ce dur métier. On l’a aussitôt recruté dans notre équipe.  

Tu marques un gros coup avec TELL SOMEBODY (1988) de Sass Jordan réalisé avec la collaboration de Pierre Gill et François Valcourt, vidéo qui allait remporter le prix du meilleur clip canadien à l’époque. Que peux-tu nous dire de ce vidéo tourné en un week-end avec tes amis étudiants à Concordia ? 

 

Érik Canuel — Sass Jordan avait été choriste professionnelle pour plusieurs artistes locaux et elle préparait alors son premier disque solo pour les disques AQUARIUS. Le label avait produit un vidéoclip pour la chanson-titre de l’album, mais Sass n’était pas à l’aise avec le produit fini. Elle avait contacté François Valcourt pour tourner des bouts de la chanson à travers la ville. Il a alors contacté Pierre Gill pour faire la photo et Pierre lui a vendu mes mérites après que l’on ait réalisé deux clips ensemble. On a suggéré à François de lui revenir avec une proposition. On a alors passé une nuit blanche à lancer plein d’idées et accoucher d’un concept. Aquarius nous a alors débloqué un budget de 9000 $ pour tourner, monter et livrer un clip en quelques jours à peine, car le vidéo de la chanson devait être livré immédiatement à Much Music, Musique Plus et diverses émissions consacrées à la diffusion de clips. 

Le concept était simple et dynamique, on voyait le clip proprement dit et aussi le processus « making of » du film. Pour l’équipe, j’ai fait appel à tous les étudiants que je connaissais à Concordia. On a tourné sur 2 ou 3 jours. Le dernier jour de tournage, on a travaillé 21 heures, puis je me suis tout de suite isolé avec Pierre Gill en salle de montage pour de nombreuses heures supplémentaires. Non seulement nous avons respecté un échéancier quasiment impossible, mais le clip s’est avéré être un grand succès à travers tout le pays. 

Tu enchaînes avec DANS LA JUNGLE DES VILLES de Michel Robert dans lequel tu fais un caméo. Parle-nous de ce tournage au Venezuela ?

 

Érik Canuel — J’aimais beaucoup Michel Robert qui endisquait pour les disques Justin Time. Malheureusement, Michel n’est plus des nôtres aujourd’hui. La chanson s’appelait DANS LA JUNGLE DES VILLES, alors on s’est dit il faut aller filmer dans la forêt Amazonienne au Venezuela… On a tourné ce clip guérilla style, on avait reçu une aide financière de Videofact. On avait juste assez d’argent pour acheter quatre billets d’avion aller-retour et on est allé tourner là-bas dans la jungle. Je regarde ce clip maintenant et je me dis que ça ne passerait sûrement pas aujourd’hui. On se ferait accuser d’appropriation culturelle avec ce personnage/saxophoniste s’exhibant dans la forêt Amazonienne interprété par votre humble serviteur. On tournait vite, avec la volonté de divertir notre public tout en racontant une histoire, et ce, sans avoir l’intention de blesser ou froisser qui que ce soit. C’était tourné de bonne foi. D’ailleurs, il n’y avait eu aucune objection à l’époque ; alors qu’aujourd’hui « on passerait au cash » comme diraient certains. Nous étions jeunes et naïfs. Je pourrais même dire : maladroit. Ça reste, je crois,un moment fort du clip Dans la jungle des villes.

Arrivent ensuite Vilain Pingouin et son premier clip FRANÇOIS dans lequel tu incarnes ledit François. Tu allais d’ailleurs réaliser plusieurs clips pour le groupe. Comment cette relation a-t-elle commencé ?

 

Érik Canuel — À l’époque où je souhaitais encore faire de la musique, j’ai fait partie d’un groupe avec Claude Samson et Michel Vaillancourt avant Vilain Pingouin. Moi, j’ai délaissé la musique pour le cinéma, mais eux ont persévéré et on s’est retrouvé pour le clip de François. Encore un clip tourné avec peu de moyens. Nous avions un budget de 5000 $ pour ce clip [en guise de comparaison, AMÈRE AMÉRICA réalisée à la même époque par Gabriel Pelletier pour PUBLIC CAMÉRA bénéficiait d’un budget de 30 000 $. NDLR]. À un moment donné dans la vidéo, on me voit être livreur de pizza. Le gars à qui je livre une pizza, c’est PODZ, et l’appartement qu’on voit dans le clip est celui qu’on habitait à l’époque lui et moi. 

 

C’était la belle époque des programmes comme Videofact et Musicaction. Chaque trimestre, on soumissionnait sur une vingtaine de vidéoclips et on finissait toujours par obtenir quelques aides financières ; c’est comme ça que je me suis embourbé pendant longtemps dans la production de clips et de pubs. Alors que d’autres réalisateurs de ma génération sont passés plus rapidement à la fiction au grand écran, je me suis retrouvé dans l’engrenage d’une compagnie avec des employés à payer, des frais fixes à couvrir et une succession de contrats à respecter.

Mais je ne regrette rien, car c’est cette période qui m’a permis de réseauter et de finalement faire les bons contacts pour tourner des séries télé comme THE HUNGER et BIG WOLF ON CAMPUS. Parmi mes idoles du moment, il y avait les frères Ridley et Tony Scott, tous deux issus du monde de la publicité. Je suivais quelque part leur cheminement pour me rendre, moi aussi, vers la fiction. D’ailleurs, la série « THE HUNGER » était produite par les frères Scott en partenariat avec Téléscène (de Montréal) et le producteur Robin Spry. Un grand homme qui m’a beaucoup aidé dans ma carrière. Je lui dois beaucoup.

En 1989, tu réalises CATCH ME IN THE ACT pour le groupe Paradox, ta première rencontre avec Sylvain Cossette qui en était alors le chanteur. Tu as réalisé aussi deux clips solo avec Sylvain… COMME L’OCÉAN et TU REVIENDRAS. Ce dernier met en vedette ton frère à un jeune âge, ta première fille et même ton père, Yvan Canuel. Quels souvenirs gardes-tu de ce clip, disons familial ?

Érik Canuel — Mon père avait joué dans mon premier film et j’en étais très fier, car jeune, je le regardais jouer et j’espérais déjà faire des choses avec lui un jour. Quand Sylvain m’est arrivé avec la chanson, j’ai eu l’idée de ce clip qui jouerait avec deux ou trois générations. Très vite, mon père Yvan et mon frère Nicolas (lui aussi comédien) se sont greffé au projet ainsi que ma jeune fille, pour en faire un conte métaphorique guidé par un ange aveugle.  

Tu as flirté aussi avec la musique métal avec le groupe Sword, l’ancien groupe de Rick Hugues et leur clip THE TROUBLE IS (1989). Changes-tu ton approche ou ton style de mise en scène selon le genre musical du clip ?

Érik Canuel — Non, je ne crois pas. On est toujours au service de la chanson et de l’artiste. On propose des idées aux artistes et aux labels, parfois ça passe, des fois c’est refusé… L’idée est de bien savoir ce que tu souhaites raconter ou ce que l’artiste souhaite communiquer. La limite ultime reste toujours combien de sous et de temps tu as pour mettre ces images à l’écran. J’ai toujours eu comme politique de refuser les projets avec lesquels je ne suis pas à l’aise. 

En terminant, tu as déjà dit que STRANGER THAN PARADISE réalisé pour Sass Jordan était l’un de tes clips favoris. Pourquoi ?

Érik Canuel — En partant, j’aimais profondément la chanson. C’était notre 3e clip ensemble et j’avais en tête une vision de paradis métaphysique en quelques tableaux alliant étrangeté, beauté et émotions. Une série de flashes présentant une réalité onirique. Je garde un bon souvenir des images créées, dont celle de Sass assise dans le lobby du Musée des Beaux-Arts avec le plancher couvert d’eau pour créer un miroir. Je voulais créer un trip, à la fois beau et touchant. C’est peut-être la réalisation la plus complexe de cette période et je suis fier de tous les éléments, les costumes, les maquillages, la D.P., les décors et les effets spéciaux. Je garde de beaux souvenirs de ce tournage et du produit fini. C’est peut-être le clip le plus personnel que j’ai réalisé.

 

 

 

Article paru dans La Quotidienne de CTVM.info  #6781 du jeudi 11 février 2021

 

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Une entrevue avec Gabriel Pelletier réalisée par Marc Lamothe dans le cadre de la série CES ARTISTES QUI ONT FAIT DES VIDÉOCLIPS

Gabriel Pelletier, un réalisateur montréalais dont le parcours oscille entre le cinéma, la télévision, la publicité et le vidéoclip

Une entrevue de Marc Lamothe dans le cadre de la série CES ARTISTES QUI ONT FAIT DES VIDÉOCLIPS (2) avec Gabriel Pelletier

LE PARCOURS DU RÉALISATEUR GABRIEL PELLETIER oscille entre le cinéma, la télévision, la publicité et le vidéoclip. Il enchaîne rapidement des études en production cinématographique avec un baccalauréat au Mel Hoppenheim School of Cinéma de l’université Concordia en 1982 et une maîtrise à l’University of Southern California complétée en 1986.

Il s’impose dans l’industrie de la publicité en collaborant avec Films Traffik, Jet Films, Films 24 et Productions du Verseau. En 1988 et 1989, il réalise une douzaine de vidéoclips marquants. Il réalise son premier long métrage, L’AUTOMNE SAUVAGE en 1991. Il enchaîne ensuite quelques épisodes de la série SIRENS et deux films réalisés directement pour la télé.

En 1996, KARMINA s’impose comme l’un des tout premiers longs métrages québécois de vampire et se mérite les accolades de nombreux festivals internationaux. Il enchaîne rapidement les projets, dont de nombreuses séries télévisées et les films LA VIE APRÈS L’AMOUR (1999), KARMINA II (2001), MA TANTE ALINE (2007) et LA PEUR DE L’EAU (2011). Depuis mars 2014, il assure la présidence de L’Association des réalisateurs et réalisatrices du Québec (ARRQ).

Une série d’entrevues réalisée par Marc Lamothe

 

 

CTVM — Musique Plus est né le 2 septembre 1986. Elle est la toute première chaîne spécialisée francophone en musique. Vous avez réalisé de nombreux vidéoclips à la fin des années 80. Que signifie pour vous cette période de votre carrière?

Gabriel Pelletier — On tournait avec peu de budget, mais on apprenait notre métier dans une période où les clips avaient un très grand rayonnement. Je n’avais pas l’ambition de m’imposer dans ces productions, mais bien de servir les artistes et la musique sans me coller littéralement aux paroles. Je voyais ça comme de l’apprentissage et j’utilisais ces productions que j’aimais beaucoup réaliser comme autant de cartes de visite.

 

Quel a été votre tout premier clip?

Gabriel Pelletier — Mon premier clip ? (pause). Mon tout premier était pour une chanson de Marie Philippe, JE RÊVE ENCORE. Une esthétisme un peu post-apocalyptique, il me semble. Marie Philippe a connu un très beau succès avec son premier album mais, malheureusement, elle a abandonné la scène dans les années 90.

https://www.youtube.com/watch?v=9L-nbjYmcIY

Je vais vous nommer quelques artistes québécois et vous nous direz quels clips vous avez conçus pour eux.

Gerry Boulet

Gabriel Pelletier — Oh mon dieu! (pause) Tu me fais réaliser que j’ai réalisé LA FEMME D’OR. J’avais complètement oublié. Le concept était que Gerry perdu dans le désert rencontre au hasard de sa marche divers personnages de cirque et de foires ambulantes. Nous avions tourné ce clip à l’été 1988 dans une sablonnière près de Joliette, dans Lanaudière. Gerry était malade et faible durant le tournage. La maladie qui l’affligeait le rattrapait déjà. La chaleur lui pesait particulièrement. Je me souviens que le tournage a été très éprouvant pour Gerry, mais il tenait absolument à le faire avec nous et à être présent à chaque instant sur le plateau. Nous avions eu un plaisir fou et je garde un très beau souvenir de ce clip.

https://www.youtube.com/watch?v=dmDYmejtgf0

Luc de Larochellière?

Gabriel Pelletier — Avec Luc, nous avons conçu ensemble son tout premier vidéoclip, AMÈRE AMERICA. J’avais eu des cours d’animation et de stop motion à l’Université Concordia. Luc et moi avons fouillé dans une tonne de magazines et de journaux et j’ai animé ces coupures de journaux et de magazines de même que de menus objets.

Le clip s’est tourné en une seule journée avec Luc, mais dieu, que j’ai passé du temps sur ces animations image par image, car je n’avais pas les moyens d’engager une équipe pour m’aider avec ce processus. AMÈRE AMERICA s’est finalement mérité un Félix en 1989. J’en suis très fier et ça a été une vraie belle collaboration.

https://www.youtube.com/watch?v=IU1G35KaPbk

Richard Séguin?

Gabriel Pelletier — Nous avons tourné ensemble le fameux clip pour JOURNÉE D’AMÉRIQUE. Richard travaillait alors à la production de son nouvel album AUX PORTES DU MATIN aux fameux studios Victor situés sur la rue Lacasse. Il ne souhaitait pas trop s’éloigner des studios d’enregistrement, alors on a filmé le clip en deux temps.

On a dabord tourné rapidement dans des ruelles près des studios à Saint-Henri. Richard voulait du « vrai monde » derrière et autour de lui pour cette section du clip. On s’est ensuite déplacé au Saguenay pour filmer une partie de la chanson en spectacle mettant en opposition la rue et la scène. Richard savait exactement ce qu’il voulait avec ce tournage. Il souhaitait créer un clip près du monde et qui sert le propos de la chanson.

https://vimeo.com/22722983

Pierre Flynn?

Gabriel Pelletier — En fait, j’ai travaillé sur deux clips avec Pierre Flynn. Tous deux provenaient de son premier disque solo, LE PARFUM DU HASARD. Le premier est un clip nocturne, très « dark » pour la chanson POSSESSION tournée en plein centre-ville.

https://vimeo.com/23191304

Pour notre seconde collaboration, je suis particulièrement fier du clip de la chanson CATALINA qui se présente comme un long plan unique, mais qui est en fait composé de 5 ou 6 plans séquences mis bout à bout pour simuler un long plan continu. CATALINA est un clip rès festif et aux antipodes de notre première collaboration.

https://vimeo.com/23190776

 

En 1988 à l’ADISQ, Pierre Flynn a reçu plusieurs nominations à la suite de cet album. Découverte de l’année, interprète masculin de l’année, meilleure performance sur scène, premier album, meilleur album – catégorie rock et plusieurs autres.  Dans la catégorie « meilleur vidéoclip de l’année », j’avais deux clips en nomination, JE RÊVE ENCORE de Marie Philippe et POSSESSION de Pierre Flynn. C’est finalement TOURNE LA PAGE qui a remporté le grand prix.

 

Parlons maintenant de René et Nathalie Simard, tu as aussi travaillé avec eux, je crois?

Gabriel Pelletier — J’ai tourné avec René et Nathalie la chanson TOUT SI TU M’AIMES. On s’est bien amusé à recréer des extraits de vieux films muets tels que THE SHEIK (1921) avec Rudolph Valentino, THE BLACK PIRATE avec Douglas Fairbanks et DER BLU ANGEL avec Marlene Dietrich. Un bel exercice de style et un tournage réellement agréable. On s’est beaucoup amusé sur le plateau.

https://www.youtube.com/watch?v=WFaWuHIPlUw

Daniel Lavoie?

Gabriel Pelletier — J’ai tourné le clip nocturne de la chanson QUI SAIT ? avec Daniel Lavoie. On n’avait pas beaucoup de budgets, alors certains effets ont peut-être mal vieilli, mais l’ambiance sert bien la chanson. Personnellement, je crois que c’est un de mes clips favoris.

https://www.youtube.com/watch?v=GsWaGPZHHkU

Et Marie-Denise Pelletier?

Gabriel Pelletier — Chère Marie-Denise, on a fait deux clips ensemble. Je me souviens notamment de TOUS LES CRIS LES S.O.S. qu’on a tourné aux Îles de La Madeleine. Un vrai cauchemar, car on avait décidé de tourner aux heures magiques, soit entre 5 h 30 et 8 h 30 le matin et avant le coucher du soleil en fin de journée. On n’a pratiquement pas dormi durant ces 6 jours et Marie-Denise s’était malencontreusement foulé la cheville durant le tournage. Plusieurs des plans lointains et particulièrement ceux tournés de profil en ombrage à la fin du clip ont dû être réalisés avec une doublure, car elle tenait difficilement sur sa cheville.

https://www.youtube.com/watch?v=yDPC8kSJUsY

https://www.youtube.com/watch?v=yDPC8kSJUsY

 

Nous avons aussi tourné ensemble le clip de POUR UNE HISTOIRE D’UN SOIR. Elle était très nerveuse d’avoir à jouer la comédie dans le clip. J’ai donc montré à Marie-Denise des performances de Aretha Franklin et lui ai dit d’approcher le rôle un peu comme Aretha l’aurait fait.

https://www.youtube.com/watch?v=RbO7J5Q7PmY

 

On conclut ce tour d’horizon des vidéoclips réalisés par Gabriel Pelletier avec ces photographies de Lyne Charlebois (qui font suite à la photo de la page couverture) du tournage du vidéoclip Journée d’Amérique avec Richard Séguin. Tourné dans le quartier Saint-Henri en août 1988.

© Lyne Charlebois

 

Résidence de création du 50e de Vidéographe

Dans le cadre de son 50e anniversaire, Vidéographe propose une résidence au cours de laquelle des artistes établis/mi-carrière et des artistes émergents seront jumelé.e.s pour produire de nouvelles œuvres.

En 2021, Vidéographe fêtera 50 ans d’engagement continu envers la recherche, le rayonnement, le partage et la communauté de la vidéo et des pratiques expérimentales de l’image en mouvement. Sans cesse animé par le feu légué par ses fondateurs et fondatrices, Vidéographe poursuit et développe des initiatives afin de demeurer un centre d’artistes foisonnant où se rassemblent, expérimentent, s’entraident et se forment des artistes de générations et d’horizons variés.

Dans le cadre de son 50e anniversaire, Vidéographe propose une résidence au cours de laquelle des artistes établis/mi-carrière et des artistes émergents seront jumelé.e.s pour produire de nouvelles œuvres. Nous espérons ainsi susciter des rencontres et contribuer à établir des ponts intergénérationnels au sein de notre communauté.

Nous invitons les artistes québécois.e.s et canadien.ne.s à soumettre une proposition indiquant la manière dont ils et elles envisagent ce travail collaboratif ainsi que ce qui les intéresse dans ce processus. Les artistes sélectionné.é.s seront invité.e.s à une rencontre de groupe au cours de laquelle les jumelages seront déterminés collectivement.

Cette résidence vise la création de monobandes qui pourront prendre différentes formes parmi lesquelles : art vidéo, animation, arts numériques, essai vidéo, documentaire, vidéo danse. Nous envisageons des œuvres de 5 à 20 minutes afin d’en faciliter la circulation, mais sommes ouvert.e.s à d’autres durées.

Vidéographe reconnaît la richesse de la diversité culturelle, sexuelle, identitaire et linguistique québécoise et canadienne. Nous encourageons ainsi les personnes issues de groupes traditionnellement sous-représentés, de minorités ou de groupes marginalisés à proposer des projets.

Consultez le détail de l’appel [+]

Conditions de réalisation

Chaque artiste recevra des honoraires de production de 5 000 $. Un budget de production pour la location d’équipements et d’experts externes (ex : mixage sonore, étalonnage) sera également alloué à chaque duo. Les œuvres seront produites en 2021-2022. Elles seront par la suite mises en circulation via notre service de distribution et intégrées à la collection. Les artistes conserveront les droits sur leur œuvre.

Veuillez noter que ce projet fera l’objet d’une demande de subvention. Sa réalisation est tributaire de l’obtention de cette dernière.

DATE LIMITE DE SOUMISSION

22 novembre 2020

SOUMETTRE UNE PROPOSITION

Vous pouvez faire parvenir votre proposition en français (écrit), ou anglais (écrit), LSQ ou ASL (vidéo).

Pour soumettre votre dossier, veuillez nous faire parvenir :

  • Une proposition expliquant votre intérêt pour le projet et votre approche de la création en collaboration (1 000 mots ou 5 minutes maximum);
  • Votre curriculum vitae;
  • De la documentation visuelle ou textuelle de projets antérieurs ou permettant d’illustrer votre proposition, maximum 15 images (max : 1024 px de large, 72 dpi) ou 10 minutes de vidéo.
    Si vous envoyez des vidéos, veuillez nous envoyer un lien URL vers la ou les vidéos. N’oubliez pas d’indiquer le mot de passe s’il y a lieu.

Seuls les dossiers envoyés par courriel seront acceptés. Merci d’indiquer RÉSIDENCE 50e dans l’intitulé de votre courriel et d’envoyer votre dossier à Charlie Carroll-Beauchamp à info@videographe.org.

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Les Rencontres internationales du documentaire de Montréal dévoilent la programmation 2020

Les Rencontres internationales du documentaire de Montréal dévoilent la programmation de sa 23e édition 

3 semaines de cinéma documentaire et d’échanges du 12 novembre au 2 décembre 2020

Montréal, le mercredi 21 octobre 2020Les Rencontres internationales du documentaire de Montréal (RIDM) sont fières de dévoiler la programmation complète de leur 23e édition, qui se déroulera exceptionnellement sur 3 semaines, du 12 novembre au 2 décembre.

 

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109 films issus de 45 pays, incluant 48 longs métrages, et de nombreuses discussions et ateliers virtuels transformeront plus que jamais le mois de novembre en grande fête du cinéma documentaire.

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Cette année, la programmation sera disponible en ligne à travers tout le Québec sur enligne.ridm.ca, notre plateforme de diffusion propulsée par CineSend. Afin de profiter de la flexibilité du web tout en favorisant une expérience festivalière qui cherche à faire dialoguer les œuvres entre elles, chaque semaine du festival proposera une partie de la programmation, entièrement organisée selon 8 sections thématiques dans lesquelles longs, moyens et courts métrages ont autant de place. Outre les films, les sections seront enrichies de contenus additionnels (discussions vidéo, émissions de balado).

La totalité de la programmation sera accessible grâce à des passeports et abonnements à coûts réduits. Issus de 45 pays différents, les films de la sélection soulignent à nouveau la richesse de la création féminine puisque les réalisatrices composent 52% de la sélection. Lieu de découverte des nouvelles voies documentaires, le festival présentera pas moins de 18 premiers longs métrages aux côtés d’habitué.e.s du festival comme Frederick Wiseman, Claire Simon, Dieudo Hamadi, Laura Huertas Millán ou Kazuhiro Soda.

 

 

Face à l’année 2020, les RIDM ont conçu les sections comme autant d’enjeux et de réponses à notre réalité actuelle.

 

DU 12 AU 18 NOVEMBRE, les RIDM proposent de :

 

CONFRONTER L’HISTOIRE : 11 films qui utilisent le cinéma pour dévoiler des pans méconnus de l’Histoire, critiquer les récits officiels ou encore réfléchir à l’impact présent de figures marquantes. Essais, pamphlets, performances et explorations d’archives forment un corpus passionnant qui, du Canada à l’Afghanistan, en passant par la Colombie et le Nigéria, nous invite à repenser notre rapport au passé :

 

84 de Daniel Santiago Cortés

499 de Rodrigo Reyes

A Bright Summer Diary de Lei Lei

The American Sector de Courtney Stephens et Pacho Velez

Bicentenario de Pablo Alvarez-Mesa

Histoire d’un regard de Mariana Otero

L’histoire interdite de Ariel Nasr

L’Indien malcommode de Michelle Latimer

the names have changed, including my own and truths have been altered de Onyeka Igwe

Ouvertures de Louis Henderson et Olivier Marboeuf

Une image, deux actes de Sanaz Sohrabi

 

EXPLORER LA NATURE : 11 films pour explorer notre rapport à la nature et à l’environnement sous toutes ses formes : impact des changements climatiques, rapport spirituel et mystique au monde naturel, résistance de traditions, perspectives à hauteur d’animaux et observation des impacts socio-culturels de notre vie naturelle :

 

À perte de vue de Marie-Chloé Racine et Sarah Salem

Cenote de Kaori Oda

Icemeltland Park de Liliana Colombo

Jiíbie de Laura Huertas Millán

Lichen de Lisa Jackson

maɬni – towards the ocean, towards the shore de Sky Hopinka

Piedra Sola de Alejandro Telémaco Tarraf

Stray de Elizabeth Lo

The Magnitude of All Things de Jennifer Abbott

The Two Sights de Joshua Bonnetta

Un fleuve l’hiver de Félix Lamarche

 

TROUVER SES COMMUNAUTÉS : 11 films qui observent le monde de la politique, des enjeux identitaires ou de réinsertion sociale. Du grand récit d’observation au témoignage autobiographique, la rencontre de l’autre est au cœur de cette section :

 

City Hall de Frederick Wiseman

Clean With Me (After Dark) de Gabrielle Stemmer

Communicating Vessels de Maïder Fortuné et Annie MacDonell

Dark City Beneath The Beat de TT The Artist

Film About a Father Who de Lynne Sachs

Home, and a Distant Archive de Dorothy Cheung

In the Shadow of the Pines de Anne Koizumi

Les libres de Nicolas Lévesque

Merry Christmas, Yiwu de Mladen Kovacevic

Monologues du Paon de Matthew Wolkow

Ndagukunda déjà de Sébastien Desrosiers et David Findlay

 

Présenté en collaboration avec Radio-Canada.

 

DU 19 AU 25 NOVEMBRE, les RIDM cherchent à :

 

RÉFLÉCHIR LA DYSTOPIE : 12 films pour plonger dans l’étrangeté du monde. D’un road movie improbable avec un porte-parole de secte meurtrière à l’imaginaire d’un monde sans humains en passant par les aléas de l’architecture futuriste ou de multiples odyssées nocturnes. Des films créatifs qui recadrent notre réalité :

 

A Machine to Live In de Yoni Goldstein et Meredith Zielke

A Shape of Things to Come de Lisa Malloy et J.P. Sniadecki

Armour de Sandro Aguilar

Bile de Ira A. Goryainova

FREM de Viera Cákanyová

Hole de Jaakko Pallasvuo

Los Conductos de Camilo Restrepo

Me and the Cult Leader de Atsushi Sakahara

Shānzhài Screens de Paul Heintz

Signal 8 de Simon Liu

Tension Structures de Adrian Duncan et Feargal Ward

The Foundation Pit de Andrey Gryazev

 

DEVENIR SOI-MÊME : 12 films comme autant de portraits ou d’autoportraits sur notre rapport au monde. Des quêtes existentielles inspirantes et poétiques qui affirment de multiples définitions de soi :

 

Lointain de Aziz Zoromba

Mazzarello de Carmen Rachiteanu

Métamorphoses de Nicolas Renaud

My Mexican Bretzel de Nuria Giménez

No Ordinary Man de Aisling Chin-Yee et Chase Joynt

Passage de Sarah Baril Gaudet

Petite Fille de Sébastien Lifshitz

Prière pour une mitaine perdue de Jean-François Lesage

Six Pieces in Stargazer Album de Jiyang Zhang

The Plastic House de Allison Chhorn

Trees in Summer de Suyu Lee

Wintopia de Mira Burt-Wintonick

 

CONTESTER LE POUVOIR : 12 films qui, du cinéma militant aux approches plus expérimentales, confrontent les injustices actuelles et passées, tout en rendant hommage à de multiples figures engagées et courageuses :

 

Apatrides de Michèle Stephenson

En route pour le milliard de Dieudo Hamadi

Impardonnable de Marlén Viñayo

Invasion de Michael Toledano et Sam Vinal

Landfall de Cecilia Aldarondo

Les femmes du soleil: une chronologie du regard de Hamed Zolfaghari

Mother-Child de Andrea Testa

Nardjes A. de Karim Aïnouz

Oil & Water de Anjali Nayar

Peugeot pulmonaire de Samy Benammar

Quelque chose brûle de Victoria Maréchal, Nicolás Tabilo et Macarena Astete

Softie de Sam Soko

 

Présenté en collaboration avec la CSN – Confédération des syndicats nationaux.

 

DU 26 NOVEMBRE AU 2 DÉCEMBRE, les RIDM veulent :

 

REPENSER L’INTIMITÉ : 13 films qui proposent un cinéma intimiste, sensible aux rapports familiaux, aux relations amoureuses et à l’état des soins de santé. Des parcours très personnels qui questionnent le rapport de l’individu à sa société et à son époque :

 

CHSLD de François Delisle

CHSLD, Mon Amour de Danic Champoux

Goodnight Goodnight de Mackenzie Reid Rostad

Le Fils de l’épicière, le Maire, le Village et le Monde de Claire Simon

Life of a Dog de Danae Elon et Rosana Matecki

Mon Amour de David Teboul

Sayōnara de William Andreas Wivel

Southern Sorceresses de Beto Amaral, Carla Caffé et Eliane Caffé

Tandis que je respire encore de Laure Giappiconi, Elisa Monteil et La Fille Renne

Teeth de Jennifer Martin

Thanadoula de Robin McKenna

The Metamorphosis of Birds de Catarina Vasconcelos

Zero de Kazuhiro Soda

 

SURVIVRE À LA VIOLENCE : 12 films profondément engagés qui témoignent avec puissance des multiples violences contemporaines : de l’exploitation des Autochtones au destin tragique des migrants, en passant par les états en guerre, la répression d’État et la violence persistante faite aux femmes :

 

3 Logical Exits de Mahdi Fleifel

Ankebût de Ceylan Özgün Özçelik

Aswang de Alyx Ayn Arumpac

Errance sans retour de Mélanie Carrier et Olivier Higgins

Extractions de Thirza Cuthand

La Maison Bleue de Hamedine Kane

La mort blanche du sorcier noir de Rodrigo Ribeiro

Night Shot de Carolina Moscoso

Purple Sea de Khaled Abdulwahed et Amel Alzakout

Sous un même soleil de François Jacob

The Earth Is Blue as an Orange de Iryna Tsilyk

Unarchive de Cecilia Araneda

 

BANDE-ANNONCE 2020 : vimeo.com/470252359

 

 

PRIX ET JURYS

 

Les RIDM conservent toutes leurs sections compétitives, seuls le prix des étudiants et le prix des détenues ne pourront être remis cette année.

 

Grand prix de la compétition internationale longs métrages – présenté par TV5

Prix spécial du jury de la compétition internationale longs métrages

Grand prix de la compétition nationale longs métrages – présenté par Studios Saint-Antoine

Prix spécial du jury de la compétition nationale longs métrages – présenté par PRIM

Prix Nouveaux Regards – présenté par la SCAM et Post-Moderne

Prix du meilleur court ou moyen métrage international

Prix du meilleur court ou moyen métrage national – présenté par Télé-Québec et SLA location

Prix Magnus-Isacsson – présenté avec la participation de l’ARRQ, DOC Québec, Funambules Médias, Cinema Politica et Main Film

Prix du public – présenté par le Fonds des médias du Canada (NOUS | MADE).

 

INTERSECTIONS

Cette année encore, les RIDM proposent de nombreuses discussions, tables rondes et activités qui enrichissent et accompagnent la programmation.

 

PROGRAMMES SPÉCIAUX

La soirée de la relève Radio-Canada sera à nouveau l’occasion de découvrir les premières réalisations de nouveaux talents. Retransmise par Radio-Canada dans le cadre d’une webdiffusion le 22 novembre à 17h, les films seront ensuite disponibles sur ICI TOU.TV.

 

8 x Wapikoni mobile : les RIDM et le Wapikoni mobile s’associent de nouveau cette année afin de proposer 8 courts métrages présentés alternativement en ligne avant tous les films de la compétition nationale.

 

Cette année encore, La Séance d’écoute publique offrira aux festivalier.ère.s une plongée dans l’intime sonore. Les trois courts métrages gagnants du concours Le Réel à l’écoute ainsi qu’un long métrage seront au programme. Un événement organisé par les Soirées d’écoute publique et CHOQ.ca, présenté par le centre PRIM.

 

TABLES RONDES ET DISCUSSIONS

 

Diversité de la production francophone : présentée avec le soutien du Consulat général de France à Québec, cette table ronde animée par Yanick Létourneau et rassemblant les cinéastes Amandine Gay et Miryam Charles, ainsi que le producteur et programmateur Hicham Falah présentera les enjeux de production de documentaires francophones face à la diversité des voix.

 

Cinéma et théâtre – La création en temps de pandémie : présentée en collaboration avec Espace libre, Wapikoni mobile et le Cinéma Moderne, cette table ronde animée par Aude Renaud-Lorrain, rassemblant François Bernier et Hubert Lemire (DuBunker), ainsi que Marie-Kristine Petiquay (Wapikoni), soulèvera leurs expériences et défis créatifs et logistiques rencontrés en temps de pandémie.

 

Nouvelles écritures du réel – Bilan de santé : présentée en collaboration avec L’inis et le labdoc (laboratoire de recherche sur les pratiques audiovisuelles documentaires) de l’UQÀM, cette table ronde animée par Matthieu Dugal présentera un bilan de santé de l’écosystème des médias numériques et des nouvelles écritures documentaires.

Les dialogues RIDM : discussions vidéo entre des cinéastes de la sélection.

 

Le Balado RIDM : émissions de balado à la rencontre des cinéastes québécois.es. Produit en partenariat avec la revue 24 images.

 

TARIFS ET MISE EN VENTE DES PASSEPORTS ET ABONNEMENTS

Cette année, la billetterie des RIDM est uniquement en ligne, accessible via le site web du festival. Afin de permettre un accès abordable et simple à toute la programmation, deux options d’achat sont possibles :

 

Passeport RIDM – 70$ +tx : le passeport donne un accès à toute la programmation du festival

Abonnement à une section thématique – 15$ +tx : l’abonnement donne accès à la totalité d’une section thématique

 

Tous les films de la sélection sont disponibles en tout temps sur enligne.ridm.ca, pendant la durée des semaines de diffusion prévues. La plateforme de visionnement sera accessible à partir du 9 novembre et les films seront disponibles dès le 12 novembre à 8h00.

 

À noter que si les conditions sanitaires le permettent, certaines séances en salles pourraient être annoncées au début du mois de novembre. Dans ce cas, des billets individuels seront mis en vente sur le site web des RIDM.

 

 

MERCI AUX PARTENAIRES DES RIDM

En cette période indécise, les RIDM veulent souligner l’appui et le soutien remarquable de nos partenaires : un signe de confiance qui témoigne de la résilience de nos institutions et de notre communauté. Merci au ministère de la Culture et des Communications, à la SODEC, au Secrétariat à la région métropolitaine, au Conseil des arts du Canada, à la Ville de Montréal, à Téléfilm Canada, au Conseil des arts de Montréal, au Consulat général de France à Québec, à Bell Média, Canal D, au Fonds des médias du Canada, à Télé-Québec, la CSN, TV5, Radio-Canada, Post-Moderne, la Société civile des auteurs multimédia (SCAM), aux Studios Saint-Antoine, à PRIM, BDO, la Cinémathèque québécoise et au studio Chop Chop.

À propos des RIDM

Seul festival au Québec entièrement dédié au documentaire, les Rencontres internationales du documentaire de Montréal (RIDM) offrent au public le meilleur du cinéma du réel en rassemblant les grand.e.s cinéastes et les nouveaux talents à découvrir.

 

 

La 23e édition des RIDM se déroulera du 12 novembre au 2 décembre 2020.

Informations : ridm.ca | info@ridm.ca

FacebookTwitterInstagram

 

Bulletin PRIM – Octobre 2020

PRIM – Appel à projets et nouveau programme !!!

En plus de nos deux programmes habituels Aide à la création et Doc à risque, PRIM est très heureux aujourd’hui d’annoncer le lancement d’un nouveau programme d’aide : Recherche et exploration!

Ce nouveau programme a pour objectif de soutenir les artistes ayant une démarche de recherche qui vise à favoriser l’innovation en art et l’exploration de nouvelles voies contribuant au développement des disciplines.

Quel que soit le programme, vous avez jusqu’au  4 novembre 2020 à 23h59 pour nous faire parvenir votre projet (soumission en ligne)

Tous les détails sont sur notre site web!

Recherche et exploration

Aide à la création

Doc à risque

RÉSIDENCE DE PRODUCTION DIFFUSION – PRIM-DAZIBAO

APPEL À PROJETS

Dazibao et PRIM s’unissent, depuis 2005, pour offrir à un·e artiste une occasion exceptionnelle de produire et de diffuser une œuvre. La proposition retenue tient compte des spécificités respectives des deux organismes et doit par conséquent soulever des problématiques formelles et conceptuelles propres aux pratiques de l’image tout en n’ayant crainte d’y confronter l’audio, la vidéo et le traitement numérique.

Date limite :  15 octobre 2020

En savoir plus et soumettre un projet

RETOUR PROGRESSIF AU CENTRE

Après près d’un an de travaux, nous sommes enfin de retour au centre de la rue Fullum.

Nous reprenons progressivement possession de nos nouveaux locaux et nous espérons que la situation sanitaire nous permettra rapidement de vous accueillir sur place. Plus que quelques coups de marteaux et nous vous dévoilerons très bientôt le nouveau centre!

Un premier projet de colorisation s’est complété sur place la semaine dernière.
Si la tendance se maintient, d’ici quelques semaines, nous devrions être pleinement opérationnel! On touche du bois car on a vraiment hâte!

COVID 19 – MESURES MISES EN PLACE

Le centre PRIM a mis en place des mesures afin d’assurer la sécurité de ses membres et employés. Nous sommes ouvert et travaillons sur la rue Fullum sur rendez-vous seulement.

  • L’accès au centre se fait uniquement sur rendez-vous.
  • Sur place, vous devez remplir un formulaire pour savoir si votre état de santé répond aux critères énoncés par la Direction générale de la santé publique
  • Lavage des mains obligatoire à l’entrée du centre (station de nettoyage).
  • Le port du couvre visage est obligatoire partout à l’intérieur du centre.
  • Il est également demandé de respecter la distanciation de 2 mètres.
  • Une désinfection des équipements et des points de contact sera effectuée par PRIM plusieurs fois par jour.
  • Nous nous réservons le droit de vous refuser l’accès au centre si vous présentez des symptômes.

Voir toutes les mesures

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Les artistes émergents du Canada reçoivent un soutien essentiel grâce à la quatrième ronde du projet Production de vidéoclips

Les artistes émergents du Canada reçoivent un soutien essentiel grâce à la quatrième ronde du projet Production de vidéoclips (PDV)

RBC et l’Académie canadienne du cinéma et de la télévision accordent 13 bourses à des artistes canadiens émergents et lancent la cinquième ronde 

RBC et l’Académie canadienne du cinéma et de la télévision ont annoncé ce mercredi les noms des 13 lauréats d’une bourse au terme de la quatrième ronde du projet PDV. Le programme, une initiative conjointe de RBCxMusique et du prix Prism, offre à des musiciens et à des cinéastes canadiens émergents le soutien nécessaire pour créer et produire des vidéoclips.

C’est aujourd’hui également que s’ouvre la cinquième ronde. Du 1er octobre au 1er novembre 2020, les artistes émergents admissibles peuvent soumettre une demande en ligne à MVPProject.ca.

 

Bourses

Les bourses de la quatrième ronde arrivent à point nommé pour les artistes qui ont été durement touchés par la pandémie de COVID-19. En raison de l’interruption des spectacles sur scène et des productions, lesquelles viennent tout juste de reprendre, les artistes et les cinéastes émergents ont vu disparaître leur principale source de revenus, ce qui les a forcés à revoir la façon dont ils créent et font la promotion de leur art.

Mentorat

En plus de bénéficier d’un financement au moyen des bourses du projet PDV, les artistes peuvent profiter de possibilités de mentorat et de réseautage avec des professionnels de l’industrie. Axé sur la croissance du milieu canadien du vidéoclip, le projet PDV offre des occasions supplémentaires de mentorat et de réseautage aux candidats et aux lauréats tout au long de l’année. Les derniers ateliers comportaient des séances poussées avec les équipes de production responsables des vidéoclips Virtuous Circle de Jordan Klassen, 24 Remix de TOBi et Mustang de Harrison, ainsi que des occasions de mentorat individuel avec certains des créateurs de vidéoclips les plus en vue du pays.

« Au cours des deux dernières années, nous avons observé la concrétisation des projets de ce programme de la conception jusqu’à la production, dans certains cas, d’un vidéoclip internationalement reconnu, a déclaré Matt McGlynn, vice-président, Marketing de la marque, RBC. Chaque ronde du projet PDV donne naissance à des concepts créatifs et uniques qui racontent une histoire, et nous avons hâte de voir les histoires de la quatrième ronde prendre vie. »

Depuis sa création en 2018, le projet PDV a reçu près de 1 400 projets de vidéoclip d’artistes de tout le Canada et a accordé 41 bourses à des artistes émergents, ce qui a contribué à la création de 20 vidéoclips. D’autres vidéoclips seront lancés plus tard cette année. La critique a encensé de nombreux vidéoclips financés par le projet PDV, notamment Virtuous Circle de Jordan Klassen, pour lequel le réalisateur Farhad Ghaderi a gagné l’or aux prix Young Director Award 2020 dans la catégorie vidéoclips. Virtuous Circle était également en nomination aux Music Video Awards du Royaume-Uni en 2019.

« Les dernières années ont été marquées par une prolifération de courts vidéoclips, de mèmes, de GIF et de courtes vidéos promotionnelles, chaque artiste s’efforçant de partager le plus de contenu possible, a indiqué Said the Whale, un groupe de rock indépendant de Vancouver et lauréat d’une bourse de la deuxième ronde du projet PDV. Ce projet est différent : il fait la promotion du vidéoclip en tant que forme d’art. Les œuvres d’art uniques issues du projet PDV n’existeraient pas sans cet extraordinaire organisme de financement. Pour ma part, j’avais presque oublié le pouvoir d’un excellent vidéoclip, mais le projet PDV m’a totalement redonné confiance. »

Le vidéoclip Record Shop de Said the Whale, réalisé par Johnny Jansen et produit par Josh Huculiak, s’est distingué plus tôt cette année lorsqu’il a été mis en nomination pour le vidéoclip de l’année aux prix Juno 2020.

« Nous sommes extrêmement fiers de permettre à 13 équipes créatives de concrétiser leur vision, a déclaré Louis Calabro, vice-président, programmation et prix, Académie canadienne du cinéma et de la télévision. Le fait d’être associé à des collaborations importantes, comme le classique instantané 24 (Remix) de Kit Weyman et TOBi ainsi que la célébration de l’excellence autochtone dans Mehcinhut de Chandler Levack et Jeremy Dutcher, est un honneur et une véritable inspiration pour l’équipe de l’Académie canadienne. »

La liste des lauréats de la quatrième ronde couvre une grande variété de genres musicaux et de styles cinématographiques. Ces lauréats, sélectionnés par un jury de professionnels de l’industrie, sont les suivants :

 

« Le projet PDV est l’un des rares programmes au Canada qui reconnaît le pouvoir de l’union de la musique et du cinéma pour raconter une histoire, a indiqué Breagh Isabel, auteure-compositrice-interprète de la Nouvelle-Écosse et lauréate d’une bourse de la quatrième ronde du projet PDV. Le soutien du programme m’a permis de collaborer avec une productrice et une réalisatrice incroyables pour donner vie à ma musique. »

Le projet PDV s’inscrit dans le cadre du projet Artistes émergents RBC, qui contribue à épauler aujourd’hui les talents de demain et appuie des organismes qui offrent aux artistes canadiens les meilleures chances de faire avancer leur carrière. Depuis 2015, plus de 13 000 artistes ont reçu du soutien par l’intermédiaire de ces programmes.

La cinquième ronde commence aujourd’hui. Pour en savoir plus, allez au www.projetpdv.ca.

RBC

La Banque Royale du Canada est une institution financière mondiale définie par sa raison d’être, guidée par des principes et orientée vers l’excellence en matière de rendement. Notre succès est attribuable aux quelque 86 000 employés qui concrétisent notre vision, nos valeurs et notre stratégie afin que nous puissions contribuer à la prospérité de nos clients et au dynamisme des collectivités. Selon la capitalisation boursière, nous sommes la plus importante banque du Canada et l’une des plus grandes banques au monde. Nous avons adopté un modèle d’affaires diversifié axé sur l’innovation qui nous permet d’offrir des expériences exceptionnelles à nos 17 millions de clients au Canada, aux États-Unis et dans 34 autres pays. Pour en savoir plus, visitez le site rbc.com.‎

Nous sommes fiers d’appuyer une grande diversité d’initiatives communautaires par des dons, des investissements dans la collectivité et le travail bénévole de nos employés. Pour de plus amples renseignements, visitez le site rbc.com/collectivites-impact-social.

L’Académie canadienne du cinéma et de la télévision

L’Académie canadienne du cinéma et de la télévision est la plus importante association professionnelle nationale sans but lucratif au Canada. Elle est vouée à la promotion, à la reconnaissance et à la célébration des talents canadiens dans les secteurs du cinéma, de la télévision et des médias numériques. Elle compte plus de 4 000 membres, dont des figures emblématiques et des professionnels chevronnés, ainsi que des artistes émergents et des étudiants. Elle offre des programmes de perfectionnement professionnel et des occasions de réseautage qui favorisent la croissance, l’inclusion et le mentorat au sein du secteur.

L’Académie canadienne du cinéma et de la télévision est fière de souligner l’appui de son partenaire médiatique principal, CBC ; de son premier partenaire, Téléfilm Canada ; de son partenaire platine, CTV ; de son partenaire principal, Netflix, et de ses grands partenaires : le Fonds des médias du Canada, Cineplex et le Fonds Cogeco.

Pour en savoir plus sur l’adhésion et la programmation, allez à academie.ca.

 

 

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Offre d’emploi – Incendo recherche coordonnateur-trice post-production

Incendo recherche présentement un(e) coordonnateur-trice post-production

Sous la supervision du producteur et de la directrice de postproduction, le / la titulaire du poste aidera à la postproduction de divers projets télévisuels. Il / elle assumera les responsabilités suivantes :

-La préparation des contrats des chefs de départements

-La préparation et l’envoi de documents à diverses associations

-Le suivi de la postproduction

-Suivi et modifications des horaires

-Organisation de rencontres et sessions

-Soutien administratif

-La préparation et le regroupement de divers documents de livraison

 

Exigences :

-Excellente maitrise du français et de l’anglais (parlé et écrit)

-Formation collégiale et / ou universitaire pertinente

-Expérience en production et/ou en postproduction d’un minimum de 2 ans.

-Excellente connaissance des logiciels de la suite office sur MAC

-Bonne connaissance des outils de travail et de collaboration en-ligne

Qualités requises :

-Bon sens de l’organisation et de l’initiative

-Capacité à gérer plusieurs dossiers simultanément

-Autonomie et dynamisme

 

Conditions de travail :

-Poste d’une durée de 7 mois, possibilité de prolongation

-Entrée en fonction : Fin Août

-40h/sem

 

Merci de nous faire parvenir votre candidature à : incendopost@gmail.com avant le 8 août 2020.

 

Notez que seuls les candidats retenus seront contactés.

 

 

Incendo est une entreprise canadienne qui se spécialise dans la production et la distribution internationale d’émissions de télévision de grande qualité, destinées au marché mondial. Depuis sa création, en 2001, Incendo a produit des films, des téléséries ainsi que des documentaires qui ont été vendus dans le monde entier. Incendo est également responsable de la distribution cinématographique en salle de la Paramount Pictures au Québec. Depuis avril 2019, Incendo fait partie du Groupe TVA. Pour des renseignements complémentaires, consultez le site Web : www.incendo.ca.

 

Le portail_PHI : se connecter sans frontières

En première canadienneportail_PHI, une installation collaborative gratuite rassemblant des curateurs culturels à travers le monde 

Grâce à une programmation diversifiée, le portail_PHI offre au public montréalais une série sans précédent qui examine la culture et crée des opportunités de réflexion collective.

Le portail_PHI est une installation d’art public immersive et une initiative participative à long terme qui met le public montréalais en relation avec les communautés de 50 villes à travers le temps et l’espace – de Kigali à Milwaukee en passant par Gaza. Grâce à une technologie immersive en direct, l’entrée dans l’espace de l’exposition du portail_PHI s’apparente à partager le même espace physique qu’une personne se trouvant de l’autre côté de l’écran, en faisant appel à l’ensemble du corps et à son langage. Grâce à un partenariat avec Shared_Studios, le portail_PHI s’inscrit dans un réseau de réalités géopolitiques variées qui facilitent l’émergence d’un troisième espace – une zone hybride où des contextes spécifiques convergent pour permettre la connexion.

Le portail_PHI est l’internet dans lequel vous pouvez entrer.

Bien plus qu’une simple installation, le portail_PHI est une porte vivante qui permet d’établir des liens intimes inédits et de créer une nouvelle communauté à travers la planète. Premier et unique portail de ce type au Canada cette année, le portail_PHI offrira un accès sans précédent à la communauté mondiale de curateurs culturels Shared_Studios.

De juillet 2020 à juillet 2021, le portail_PHI mettra en relation les communautés locales et internationales par le biais de séries de programmes transdisciplinaires centrés sur la musique, le design, les arts visuels et médiatiques, afin de susciter un dialogue au cœur de notre connectivité mondiale. Le portail_PHI sera catalyseur d’échanges artistiques et de connexions humaines transcendant les frontières et les langues.

La programmation du portail_PHI va des artistes établis aux artistes émergents en facilitant une conversation ouverte sur l’époque géo-politico-culturelle que nous vivons avec des musiciens, des conservateurs, des écrivains, des leaders de mouvements et des artistes.

À une époque où l’établissement de connexions mondiales est plus recherché que jamais, le portail_PHI honore le pouvoir d’être ensemble dans la différence.

Le portail_PHI exploitera le potentiel de transformation de la production culturelle pour combler les fossés entre les communautés et favoriser des relations durables qui reflètent notre responsabilité d’amplifier l’humanité, l’équité, la beauté et la dignité.

Ce fut une joie de collaborer avec PHI. Notre partenariat met en évidence l’importance de l’art dans le rapprochement des différences culturelles et son pouvoir de transformation pour créer un lien humain significatif. Shared_Studios

L’opportunité du portail_PHI est devenue vitale dans notre paysage social actuel. Notre message d’interconnectivité consistera à permettre à ceux qui le peuvent de raconter leur histoire face à face. Cet échange humain, non censuré, aura lieu dans l’installation du portail et sera diffusé sur plusieurs écrans au Centre PHI. Nos conservateurs, ici et à l’étranger, susciteront des conversations significatives à travers le prisme de l’art. Phoebe Greenberg, fondatrice et directrice de PHI

Programmation de la saison 1

D’autres connexions s’ajouteront au cours de la saison

Black on Both Sides: un échange culturel avec Rito Joseph
Portail: Milwaukee
Une fois par semaine jusqu’au 29 août, en anglais

Les sessions sont modérées par un de nos conservateurs et sont accessibles au public par le biais de vidéos diffusées sur les écrans du Centre PHI. Vous pouvez réserver un billet gratuit pour assister à ces connexions.

Sessions d’écoute NBS (No Bad Sound Studios)
Portail: Milwaukee
Trois saisons au cours de l’été, en anglais

Work in Progress: lectures avec Lewis Lee
Portail: Milwaukee
Une fois par semaine du 25 juillet au 29 août, en anglais

Liens associés

Centre PHI
centre-phi.com | Facebook | LinkedIn

Fondation PHI
fondation-phi.org | Facebook | Twitter

Plus d’informations sur Shared_Studios

Shared_Studios existe pour créer des liens humains significatifs entre des personnes séparées par la distance et la différence. Nous concevons des conversations transformatrices dans des environnements virtuels et immersifs pour aider les gens à s’épanouir dans un monde interconnecté en ouvrant les esprits, en remettant en question les hypothèses et en inspirant l’action.

PHI

Fondé et dirigé par Phoebe Greenberg à Montréal, PHI est un pôle artistique multidisciplinaire situé au croisement de l’art, du film, de la musique, du design et de la technologie. Tourné vers l’art et les publics de demain, l’organisme couvre le spectre des idées radicales en misant sur l’expérience collective, la responsabilité sociale et la participation de l’auditoire.

PHI englobe le Centre PHI, le Studio PHI, des programmes d’artistes en résidence et la Fondation PHI pour l’art contemporain. Grâce à une programmation éclectique et une prédilection pour la création de contenus, PHI favorise les rencontres imprévues entre artistes et publics.

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IATSE514 communique avec ses membres au sujet de la fusion des organisations syndicales

Montréal le 15 juillet 2020

À tous nos membres

OBJET : Importance de la fusion

Bonjour à tous et à toutes,

Depuis une semaine maintenant, vous en avez appris un peu plus sur nos intentions de fusionner nos organisations syndicales. Bien entendu, il s’agit d’un changement important dans votre vie professionnelle et nous sommes conscients de l’impact d’un tel changement sur les gens.

Cette fusion est la vôtre. Nous le faisons pour l’intérêt supérieur des membres et avec comme objectif d’unir nos forces derrière un projet rassembleur. Depuis plusieurs mois, nous nous sommes rencontrés avec nos équipes respectives afin d’établir les fondements d’une nouvelle organisation syndicale. Nous sommes tous et toutes en faveur de ce qui vous est présenté et nous croyons fortement que cette proposition est dans l’intérêt de tous les travailleurs et de l’industrie de l’audiovisuel.

Cette force syndicale du milieu de l’audiovisuel aura comme rôle, entre autres, de démontrer que la stabilité syndicale est présente au Québec. Cette même stabilité pourrait favoriser de nombreuses possibilités d’investissement dans notre industrie. Nous, la main-d’œuvre de l’industrie, avons une occasion unique de démontrer notre leadership, mais plus important, notre attachement à cette industrie de la production cinématographique et télévisuelle du Québec. Assurons-nous de ne pas manquer l’occasion d’envoyer un message fort !

Aujourd’hui, nous aimerions nous faire rassurants. Dans les prochaines semaines, nous procéderons à d’autres rencontres d’information vous permettant ainsi d’en apprendre plus et de mieux comprendre le projet. Nous vous invitons à soutenir ce projet de fusion afin de mettre définitivement de côté les querelles du passé.

En terminant, nous tenons à vous encourager à prendre le temps de bien vous informer et souhaitons que votre réflexion se fasse dans les meilleures conditions possibles !

Solidarité,

 

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Le déconfinement expliqué aux enfants, une initiative de Télé-Québec, Naître et grandir et la CN2i

Télé-Québec, Naître et grandir et la CN2i expliquent le déconfinement aux enfants

En cette Semaine de la santé mentale au Québec et pour faire suite à l’annonce de la réouverture des écoles primaires et des services de garde, Télé-Québec, Naître et grandir ainsi que la CN2i et ses journaux membres s’associent pour lancer aujourd’hui une capsule originale à propos du déconfinement, pensée expressément pour les quelque 540 000 Québécois âgés de 5 à 11 ans.

Cette capsule est offerte sur la plateforme jeunesse de Télé-Québec (Squat), sur le site Web de Naître et grandir, sur les plateformes des six journaux de la CN2i, ainsi que sur leurs réseaux sociaux respectifs. Découvrez-la ici.

Chaque jour depuis un certain temps, les enfants entendent, à la télé, à la radio ou de la bouche de leurs parents, le mot « déconfinement ». Mais est-il bien compris? Qu’implique-t-il? Comment peuvent-ils se préparer à vivre cette nouvelle « étape »? Questionnements, tristesse, inquiétude, déceptions et anxiété habitent tour à tour la plupart des jeunes, d’où la nécessité d’un accompagnement fiable, présenté de façon très imagée et dans leurs mots pour s’assurer que le message est bien compris.

Pourquoi faut-il retourner à l’école ou à la garderie, alors que le virus court encore? Comment peut-on être certain que ce n’est pas dangereux? Pourquoi 2 mètres de distance? Est-ce normal que ça me fasse un peu peur? Tant de questions auxquelles la nouvelle capsule apportera des réponses.

La capsule lancée aujourd’hui offre des outils pour bien traverser cette période de déconfinement. Nathalie Parent, psychologue spécialisée dans le domaine de l’enfance et de la famille, des relations et de l’anxiété, a d’ailleurs collaboré au contenu pour guider l’équipe vers les conseils les mieux adaptés aux jeunes. Selon elle, « les processus de réflexion et de discussion étayés à travers des livres et des capsules vidéo comme celle-ci permettent une compréhension et favorisent la résilience, processus essentiel d’adaptation face aux difficultés de la vie. » 

Le docteur en philosophie, Michel Sasseville, professeur et responsable du programme de philosophie pour les enfants à l’Université Laval, y a également participé pour que le thème de l’incertitude soit abordé de la bonne façon afin d’accompagner les enfants dans la quête d’une vie : le lâcher-prise! Parce que oui, cette pandémie nous force tous à accepter de vivre avec une part d’inconnu et cette perte de contrôle est anxiogène pour plusieurs. « Je crois que cette capsule sera très utile pour inviter les enfants à former une communauté de chercheurs et chercheuses de sens à ce qui nous arrive à tous. Si on veut aider les enfants à vivre cette pandémie, il importe de les inviter à en discuter avec leurs amis, leurs parents, leurs enseignants. J’ai accepté de collaborer avec l’équipe de CN2i, car je trouve l’idée tout aussi géniale que simple à utiliser », affirme-t-il.

Production : Coopérative nationale de l’information indépendante (CN2i)

À propos de Télé-Québec

Télé-Québec est le média public à vocation éducative et culturelle du Québec. Multiplateforme, Télé-Québec propose une programmation unique qui a pour but de cultiver le goût du savoir, de favoriser l’acquisition de connaissances, de susciter la réflexion, de promouvoir la vie artistique et culturelle d’ici ainsi que de refléter les réalités régionales et la diversité du Québec. Outre son siège social établi à Montréal, la Société compte 10 bureaux régionaux. On peut suivre Télé-Québec sur FacebookTwitter et Instagramtelequebec.tv

À propos de la CN2i 

La Coopérative nationale de l’information indépendante (CN2i) regroupe les six coopératives de solidarité régionales qui publient les quotidiens Le Soleil (Québec), Le Droit (Ottawa/Gatineau), Le Nouvelliste (Trois-Rivières), La Tribune (Sherbrooke), Le Quotidien (Saguenay–Lac-Saint-Jean) ainsi que La Voix de l’Est(Granby).

À propos de Naître et grandir

Référence bien connue et très appréciée dans le domaine de la petite enfance, Naître et grandir accompagne et soutient les parents dans leur rôle auprès de leur enfant, dès la conception jusqu’à 8 ans. Naître et grandir ne diffuse aucune publicité et est financé par la Fondation Lucie et André Chagnon. naitreetgrandir.com

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