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Pour la DGC, la définition modernisée du « contenu canadien » par le CRTC érode le leadership créatif dans les histoires canadiennes et autochtones

Pour la DGC, la définition modernisée du « contenu canadien » par le CRTC érode le leadership créatif dans les histoires canadiennes et autochtones

Publié le 20 novembre, 2025
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Publié le 20 novembre, 2025

Pour la DGC, la définition modernisée du « contenu canadien » par le CRTC érode le leadership créatif dans les histoires canadiennes et autochtones

La Guilde canadienne des réalisateurs (GCR) estime que la décision du CRTC sur les émissions canadiennes manque sa cible en matière de soutien au contenu canadien. À l’étape la plus critique de la mise en œuvre de la Loi, la décision de l’organisme de réglementation ne répond pas adéquatement aux objectifs de celle-ci et n’offre pas les protections nécessaires pour préserver le leadership créatif canadien à un moment charnière pour l’industrie de l’écran au Canada.

La Commission n’a pas suffisamment reconnu ni soutenu le rôle du·de la réalisateur·trice comme poste créatif clé dans les productions audiovisuelles et ne reflète pas l’importance de ce rôle dans la création d’histoires canadiennes, alors même que le·la réalisateur·trice et le·la scénariste sont les premier·ères co-auteur·trices et chef·fes créatif·ves d’une œuvre. Il s’agit d’une occasion manquée de reprendre le contrôle créatif de nos récits et de présenter une perspective canadienne unique.

« Nous sommes déçu·e.s. Cette nouvelle définition met les réalisateur·trices canadien·nes en danger », a déclaré Warren P. Sonoda, président de la Guilde. « La nouvelle définition, ajoute une flexibilité et une complexité inutiles, tout en limitant notre contrôle créatif. »

À une époque où notre souveraineté culturelle canadienne et autochtone doit être renforcée, la Commission échoue à soutenir les emplois et les créateur·trices canadien·nes, en limitant les perspectives d’emplois et en introduisant des éléments culturels subjectifs dans l’échelle créative de certification canadienne. La Guilde a toutefois été encouragée de constater que la Commission ait maintenu la règle des 75 % de dépenses canadiennes.

En regardant vers l’avenir, la nouvelle politique du CRTC sur l’IA constitue une étape importante en réaffirmant la primauté de la création humaine, en exigeant que les postes clés demeurent dirigés par des humain·es, et en limitant l’usage de l’IA à un rôle d’assistance dans la création de contenu canadien.

La Guilde poursuivra son travail en collaboration avec le CRTC et les partenaires de l’industrie afin d’assurer une mise en œuvre efficace de ce cadre, notamment par des contributions significatives aux fictions, aux longs métrages et aux documentaires long format.

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